Certains écrivent des poèmes sans aucune poésie, M. De Rodrigue écrit de la poésie même sans poème. Ses mots se réunissent en de jolis accords, formant une musique, douce à l'oreille. Mais qu'on ne s'y trompe pas, il ne s'agit pas toujours d'une douce mélodie, les tempêtes et les ouragans viennent agiter l'océan de ses pensées. Sans crainte, Marine s'attaque à des sujets forts et délicats, comme la mort, l'homosexualité, le chômage, les banlieues, la guerre, les amours perdus ou impossibles, la mort d'un enfant. On se prend à espérer qu'il ne s'agit-là que de fiction mais ses mots ont parfois un tel accent de vérité qu'il est difficile de s'en persuader. Tristesse, colère, désespoir, prière, elle jette ses mots, parfois si durs, mais les recouvre d'un voile délicat et pudique. J'ai entendu le saxo pleurer, la rose m'a désespérée, la coccinelle m' a enchantée. J'ai aimé Sara qui, après être partie sur un mauvais chemin, est revenue sur ses pas, pour mieux repartir sur un chemin qui l'emmenait vers le bonheur. L'appel de l'hirondelle est émouvant tout comme les mots de notre Ombre L ou l'évocation des treize ans. Un flacon magnifique ( oeuvre de Véronique Audelon), qui contient des parfums envoûtants qui ne laisseront personne indifférent. thebookedition.com/parfums-de-femmes-de-m-de-rodrigue-p-94692.html