Bonjour à tous. Mon livre Des influences étrangères au Japon bénéficie désormais d'une nouvelle couverture, par le graphiste Damien Wake avec qui j'entretiens une fructueuse collaboration.
Au niveau du fond, il s'agit d'un essai sur la langue et l'identité culturelle de ce pays, essai qui a fait un peu 'scandale' lors de sa soutenance sous forme de mémoire de DEA-Master. Pourtant, à ce jour, personne n'a su y apporter de contradiction scientifique. J'y parle de Portugais, d'Aïnous, de théorie de la 'japonité' mais aussi de pratiques sociales : j'analyse notamment les fêtes étudiantes, le discours sur le climat et la psychologie japonaise de base.
Au risque de me répéter, explorez la piste Amazon Kindle (programme KDP). Vendez votre livre à 3 euros (le maximum pour un auteur inconnu) et faites une promotion gratuite. Trois euros, c'est peu, mais avec une redevance de 70%, c'est probablement plus que ce que vous obtenez d'une vente papier chez TBE (à moins d'être très gourmand). Le problème, ce n'est pas TBE, c'est l'équation 'papier + auteur inconnu = 0 ventes'. Certains objecteront qu'Amazon, c'est le grand méchant loup ! Mieux vaut frayer avec les loups qu'avec les agneaux.
'Et si ce fil de discussion peut aussi être l'occasion de discuter du Japon, j'en serai également ravi.'
'Au fond, je veux dire : si vous aimez le Japon ou si vous vous y intéressez, achetez mon livre (et qu'on en discute). Sinon, pas la peine de faire trop long.'
Je me suis manifestement fourvoyé sur le thème de ce topic...
Cet échange me rappelle une chanson de Guy Béart, interprétée par Jeanne Moreau : Parlez-moi de moi Y'a que ça qui m'intéresse Parlez-moi de moi Y'a que ça qui me donne de l'émoi De mes amours mes humeurs mes tendresses De mes retours mes fureurs mes faiblesses Parlez-moi de moi Parfois avec rudesse Mais parlez-moi, parlez-moi de moi
Bonjour Merci beaucoup pour votre commentaire Avant, j'utilisais la couverture blanche de TB avec une photo à moi (un bâtiment japonais de style occidental), mais elle n'attirait pas le regard. Damien, comme toujours, a réalisé un travail formidable, très pro (c'est normal, ce n'est pas un amateur) et bien lisible de loin. L'image est un rouleau peint représentant des 'Namban' (Barbares du sud) avec leur suite au Japon. C'est ainsi qu'on appelait les Européens arrivés au sud du Japon à partir du XVIe s, d'abord espagnols et surtout portugais, puis néerlandais.
Le bandeau rouge n'a pas uniquement une vocation esthétique, il évoque l'artifice des éditeurs pour rappeler au chaland que le livre a reçu tel ou tel prix, que l'auteur de l'ouvrage en question (ex.: Inferno) est aussi celui du livre qui a eu tant de succès (ex.: Le Da Vinci Code), bref, une incursion du monde marchand dans celui des lettres. Le bandeau, toutefois, me paraît un peu invasif par rapport à l'image. Pourquoi lui laisser la moitié de l'image ? Si l'objectif était d'attirer l'attention sur l'auteur, il est atteint.
Je suis en train de refaire mon livre dans un autre format, pour l'occasion j'ai voulu faire une couverture expert, à mon idée, avec un montage photo allié à une présentation à l'ancienne style typo. Je suis en train d'attendre la validation de mon livre, envoyé hier soir, pour commander le premier exemplaire et voir ce que ça donne 'en vrai'. Question couverture, je me suis rendu compte que c'est un vrai métier que de faire ça, mais peut-être qu'avec un bon logiciel, cela aurait pu être plus facile. C'est un aspect de l'auto-édition, il faut s'occuper de tout, ou alors déléguer, et trouver la bonne influence étrangère...
Stricto sensu, je ne sais pas si l'on peut appeler ça un 'bandeau'. Ce n'est pas quelque chose de rajouté par dessus, c'est juste la couverture qui est divisée en deux. Et quand on regarde la quatrième de couverture, le rendu est assez cohérent. En général, sur un bandeau promotionnel, on met un message : 'Le succès de la rentrée' etc. Là, non, c'est une couverture en deux parties, tout simplement. Ca se fait en sciences humaines.
Cher Alexandre, vous êtes au centre du monde, et soyez rassurez, vous êtes au centre de mes considérations. Par contre, je me demande si vous avez pas un petit bandeau sur les yeux, des fois, comme Orcus...
Non, c'était pour savoir si je devais vous répondre ou pas. Avec l'écrit sur les forums, on ne sait pas toujours qui parle à qui. C'est tout. Ah, ce cher Orcus, il est taquin parfois. Nous commençons à nous connaître vaguement depuis le temps.