Certes, et merci pour l'intention, Jean-Marc ;-)))
Mais, mais, à propos de mes couvertures, ou de mes photos...
Elles sont telles mes tatouages, avec une qualité graphique très éloignée des tattoo machine, avec des traits grossiers réalisés avec des aiguilles de récupération nouées autour d'un bouchon désinfecté au noir de fumée, le tout avec une couleur unique, celle de l'encre de stylo bille mélangée avec de l''urine. Chaque dessin a une signification et raconte une histoire authentique, comme mes livres, et je tiens à ce que mes couvertures portent ces traditions, cette culture.
Alors, bien sûr, à une époque où les couvertures de livres se ressemblent tellement, au point que des générateurs de couvertures en distribuent ( essayez, c'est amusant : vous rentrez un nom d'auteur pour votre livre et le générateur vous tire une couverture) http://www.omerpesquer.info/motbot/index.php?marque=0
Et puis, on me croit souvent méprisant envers ce genre d'album de famille versus grande famille du polar ( si chère à Mespléde), alors qu'il s'agit d'autre chose chez moi, d'un romantisme comme défini par cette boutade de Bastiani objet du faux débat de l'autre jour : « Les seuls écrivains noirs ( auteurs de romans noirs, of course)que je connaisse et salue sont ceux qui, anonymes, furtifs, clandestins, calligraphient 'Merde pour celui qui le lit' dans les pissotières, chiottes de gare, de caserne ou de bistrot. '(Ainsi Soit-Il, Maurice Raphaël, 1946-1947.).
J'ai adoré les bouquins de Houssin en leur temps, pas du tout ceux de Tito Topin et encore moins ceux de Daeninckx, mais je n'ai ni l'envie ni le besoin de me faire photographier à leurs côtés
Parfait Novi. D'ailleurs : 'Les images ne sont pas les choses qu'elles représentent ; par contre elles s'en servent pour parler d'autre chose...' (Martine Joly). Il est vrai que ça, peu de gens y prêtent attention !