Mais Orcus ! Les dieux des petits auteurs inconnus viennent de leur inventer le quadri-numérique délicatement et discrètement installé aux côtés de la grosse Offset, il me semble...
Une manne pour tous ces petits imprimeurs aussi, navrés de devoir refuser de si nombreuses petites quantités quand les grosses commandes font si cruellement défaut.
On sait que je plaide pour le format 11X 17 de 250 pages à 4, 50 euros : seule solution pour enfin pouvoir aborder sereinement une diffusion en librairie, et surtout comme vous l'expliquez si bien : amortir quelque peu un salon. Les éditeurs disent pour leur part qu'ils amortissent un salon à partir de 1000 euros de CA.
Enfin, moi j'attends, vous savez ...Je hume l'air du moment. Je cherche à lire dans les nuages annonciateurs...
novi : On sait que je plaide pour le format 11X 17 de 250 pages à 4, 50 euros : seule solution pour enfin pouvoir aborder sereinement une diffusion en librairie, et surtout comme vous l'expliquez si bien : amortir quelque peu un salon.[/quote]
Hi hi hi !!! Y'a les formats numériques pour ça... Mais faut pas avoir la trouille...
En fait, je suis un peu trop occupé par mon métier nourricier en ce moment précis ( l'explosion des calls center sur le photovoltaïque,etc, la nouvelle escroquerie du moment) pour creuser véritablement le sujet, pis mon petit doigt me dit qu'il faut attendre que les choses se décantent de part et d'autres : TBE réfléchit, tout le monde gamberge..., on verra !
Mais ce sont des éditeurs avec qui je discute sur des forums qui m'en parlent de ce quadri numérique - pour eux aussi cela semble avoir révolutionné leur façon de travailler. Ils commandent de moins grosses séries au départ en sachant qu'ils peuvent approvisionner ensuite.
Novi : 4.50 euros pour 250 pages en 11x17 tout compris (couverture en quadri, reliure) ? Où ? Quand ? Cela dit, 11x17, c'est petit. Pourquoi se limiter à ce format ? Qu'est-ce qu'il a de spécial ?
Oups Orcus, car en effet, le 11X17 est mon format fétiche en rébellion au marketing des éditeurs qui ces dernières années ont imposés sournoisement aux auteurs du grand format et du 500 pages pour pouvoir marger confortablement sur du livre à 18 euros, et flinguer ainsi les petits tirages par avance. Facile lorsqu'on ne paie pas ses auteurs. Consternant dans le cadre du polar, littérature populaire par définition à destination de se glisser dans un sac à main ou une poche ( le livre vendu sous le manteau si cher à Novi). Malhonnête vis vis du lectorat parce que 500pages implique toujours du bla bla inutile et donc du remplissage ; je me refuse à remplir ( au contraire, je sarcle au maximum à la relecture ). Ellroy vient de se vautrer à ce jeux là,bien fait pour sa tronche. A prendre le lecteur pour un con,voila ce qui arrive.
Chez TBE, on est donc fatalement à côté de la plaque en voulant vendre à des libraires du format Poche de 250 pages à 15 euros - le prix d'un grand format de 500 pages chez Gallimachin,etc...
Plus encore qu'une marge, mais il en faut une pour la crédibilité, et je réitère ma colère contre les écrivaillons TBE qui vendent leurs livres à prix coutant ( qu'ils aillent faire 'mumuse' dans une cour de récré, c'est de leur age)..., je revendique des tarifs en adéquation avec le marché du livre.
' je revendique des tarifs en adéquation avec le marché du livre.'
C'est pour ça (sauf que moi, je ne le revendique pas !)que j'ai décidé de revoir mon ouvrage 'Il rêvait de grands espaces' . 18E pour un format poche, c'est quand même 'fort' . Je me 'sépare' donc des illustrations couleur que je remplace par du noir et blanc. Mais comme j'y tiens quand même (car cet ouvrage ne va pas sans images) j'essaierai de faire un montage sur la 4E de couv, avec celles qui me tiennent à coeur... Je serai aussi par conséquent 'obligée' de me séparer de certaines qui passent mal en noir et blanc !!!
Oui, ça me rappelle mes premiers livres où pour tenter de justifier les 15 euros, j'avais opté pour le mode simple avec une police énorme, la marge qui allait avec ...et hop, je me retrouvais avec un 400 pages.Fastoche.
Il me souvient aussi que DOA expliquait que lorsque que ses livres passaient au format Poche, ses ventes se dupliquaient par mille pour cent. Eloquent.
Nous sommes bien entendu très loin de cette dimension vu notre diffusion, mais un ajustage drastique amènerait au moins une crédibilité qui fait cruellement défaut.
Bon,il est vrai que de plus en plus d'éditeurs font imprimer en Espagne par exemple, ce qui dit la complexité de l'affaire.
Après vous avoir connu dans 'belle histoire ou belle littérature?' j'ai plaisir à vous trouver à faire des comptes dont nul n'y échappe, pour ma part dentellier milieu de la méticulosité comme l'écrit, la musique et leurs dispositions naturelles nécessaires.
Actuellement, pour moi l'écrit avec mon incapacité ; mais les temps ont changés depuis, disons, sitôt après la dernière guerre avec une forte activité, les besoins étaient là vers les USA et des avantages d'état encourageants à l'exportation, les autres guerres, Indochine ensuite (départements français) d'Afrique du Nord, pendant ce temps l'inflation, en 1947 un ouvrier en travail ordinaire gagnait 200 frs par mois un spécialiste le double, mais ces salaires sont montés à dix fois plus avec le panier de la ménagère guère plus lourd en valeur.
Aujourd'hui, nous sommes au même point ou presque, mais une évolution épouvantable de la diversité, une multitude de communications humaines et les sollicitations d'innombrables d'articles.
Voilà, où se trouve le livre, le livre de messe, la télé maintenant mangeait par internet...
Vous évoquez les ventes de vos écrits, leurs prix de revient fabrication dépassent parfois celui de vente possible.
Hier, les récompenses 'Molière', où, s'est trouvée la volonté d'indépendance des auteurs...
je suis une petite 'écrivaillonne' que le profit n'intéresse pas, j'écris pour le plaisir suivant l'inspiration du moment, je n'écris pas sur commande, je ne cherche pas la célébrité, juste le plaisir d'être lue, alors la marge bénéficiaire est le dernier de mes soucis
j'ai acheté beaucoup de livres tout au long de ma vie (j'approche à grands pas de la zone '3 x 20') me fiant aux critiques littéraires, aux prix décernés, à la publicité qui en était faite et j'ai été déçue par leur lecture pour à peu près 60% d'entre eux
lorsque je chine sur les brocantes d'ailleurs ces livres s'entassent dans des caisses en carton que leurs propriétaires essaient de vendre à 10 ou 20 cents la pièce mais personne n'en veut
TBE me donne l'occasion d'avoir 'en mains' un livre que j'ai écrit même s'il ne plait à personne ça m'est égal
Marie Deluneq (www.inspiraplume.com) vous salue bien
Il eut fallu dire messieurs au lieu de monsieur car nous fûmes plusieurs à disserter et on ne sait du coup à qui peut bien s'adresser votre courroux, d'autant que le sujet déterré pour l'occasion est déjà ancien. Mais bon, pas grave ;-)))))
A mon sens, l'acte d'achat d'un livre est important pour l'auteur même avec une marge symbolique, car ce qui ne vaut rien ne s