Truands'Story

 Café Littéraire   Débuté par novi   2010-02-09 00:00:00 +01:00   Messages 3    Vues: 726

  1. novi
    novi Membre
    Si un jour, me reste un peu de temps pour mourir, alors je sifflerai Driftin' pour voir défiler ma vie...( Ecrivain Clandestin)

    Il n
    novi, 2010-02-09 21:13:44 +01:00
  2. auteur008
    auteur008 Membre commentry
    Bonjour,
    Comme d'habitude, je me suis laissé emporté par vos phrases, pleine de poésie,de rêve et de réalité. On s'y croirait, et même les bruits extérieurs sont étouffés par ces sublimes lignes. Quel talent! Vous êtes le Hyde et Jekil ( je ne sais pas si c'est la bonne orthographe) de l'écriture.
    Cordialement.
    auteur008.
    auteur008, 2010-02-10 11:07:29 +01:00
  3. novi
    novi Membre
    Merci, l'Auteur

    Dans cette manie -cette habitude- d'éparpiller mes fragments de textes ci et là sur le ouébe, comme des graffitis sous l'arche d'un de ces pont qui parsèment nos cités : j'y vois un clin d'oeil respectueux à ce qui est fondateur de l'écrit. Je fais parti de ceux qui pensent que le ouébe est originel et ne peut donc étre propriétaire de qui que ce soit ( vive le hack qui rend vaine la pseudo compétence de l'informaticien) ; qu'il existe pour enregistrer dans sa mémoire gigantesque des parts d'histoires ; internet est le meilleur des coffres forts et la seule clef doit en rester l'intelligence.

    Il m'arrive ( le cambrioleur javanais de Manuel Ruiz sur FB) parfois, d'entrer par effraction sur l'un de ces forums dont j'ai été interdit pour de mesquins intérèts commerciaux, et d'y laisser un texte mystérieux que seuls les initiés peuvent décrypter. C'est tellement drôle le pied de nez à la bétise.

    Il y a peu, je suis tombé par hasard sur une série amerloque d'une intelligence rare de par sa lecture à plusieurs niveaux - ce qui est carrément surréaliste vu la débilité de leurs séries habituellement. Il s'agissait de Son's of Anarchy, l'histoire feuilletonesque d'un gang de bikers, avec et c'est le plus étonnant, des références profondes aux mythes fondateurs de ces mouvements. Dans un univers ou les gens ne lisent pas ou plus à cause de la décadence en forme de futilité de la littérature ! Il se sont servi du théme du graffiti ,du tag inscrit sur des murs de zones industrielles pour distiller des références à Thoreau et à Emma Goldman.

    Je me suis dit devant la pensée de ces gens : comment sans nous connaitre, ni n'avoir la même affinité historique et géographique..., a-t-on pu avoir une telle convergence dans la vision de notre époque, et dans le message à transcrire.

    Il y a aussi probablement que je suis un de ces écrivains purement issu du ouébe, et non point du manuscrit papier, et que j'ai besoin d'afficher mes textes sur du support virtuel pour pouvoir les corriger, en apprécier la force ou la futilité. Il y a une fracture sociale en ce moment entre les auteurs de polars estampillés et les clandestins.
    Pierre Lemaître vient d'écrire dans son dernier ouvrage à propos du ouébe '' on était sûr d'y trouver tout ce qu'il y a de plus moche et de plus laid dans l'étre humain'' - certes ! je dirai, mais à qui la faute ?
    Son roman pour une fois détonne dans l'univers médiocre du polar français en osant aborder un angle social de façon carrée, presque un coté chef d'oeuvre, puis il sombre dans la deuxiéme partie avec une intrigue à la noix, coutumiére de cette génération d'auteurs - à qui la faute ?

    DOA vient d'avouer publiquement que FleuveNoir le contraignait à modifier la fin de ses livres - à qui la faute ? ( perso, je ne signerai jamais aucun contrat avec FN, ils éditent de la merde, et je me refuse de figurer dans un catalogue aussi clownesque).

    Manotti vient de sortir un éniéme polar nous promettant une critique sociale digne du roman noir, or je n'ai vu que des personnages grotesques et caricaturaux pour le moins, du binaire en noir et blanc.

    Vous m'imaginez deux minutes sur un salon, devant discuter entre le fromage et le café avec ces gens-là. Que pourrai-je bien leur dire d'ailleurs puisque nous ne parlons même pas la même langue. Il me semble d'ailleurs qu'Annie non plus ne comprend pas grand-chose dans la démarche. Tant mieux d'ailleurs aussi.

    Plus j'avance, plus le concept d'Ecrivain Clandestin me parait s'inscrire dans l'époque avec des mots balbutiants traçés à la peinture rouge sur des murs ( marrant sur FB, on dit un ''mur'' aussi).
    novi, 2010-02-10 13:49:42 +01:00
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