Chronique des jours

 Café Littéraire   Débuté par novi   2010-02-04 00:00:00 +01:00   Messages 3    Vues: 712

  1. novi
    novi Membre
    Les jours passent et ne se ressemblent pas, où si peu...

    Aujourd'hui, chez Wrath, on a voulu traiter du Trailer et de ses conséquences sur le marché du livre. Les littéraires de l'endroit, ne semblent pas très enthousiastes. C'est juste bon pour de l'édition commerciale, du bas de gamme, ils disent. Sans doute.

    Novi a été interpellé par la consultation d'un Wobook ! Ils appellent ça ! Edition les deux encres s'en sert pour sa promo sur FaceBook. C'est joli, il y a même le bruit des pages lorqu'elles tournent. Trés belle présentation.

    Par contre, Novi n'est pas allé au delà des six premiéres pages, et en profite pour lancer un appel aux candidats auteurs de thrillers, de polars : cessez d'écrire sur de l'intrigue, de l'enquéte policière, du serial killer,etc ..., tout a déja été dit là-dessus, ça été dupliqué dans des millliers de livres - on n'en peut plus.

    Au lieu de recopier eternellement ce qui a déja été écrit de façon exponentielle, commencez par chercher des scénarios inédits, originaux , en phase avec leur époque. Allez sur le terrain, voyagez, enquêtez, infiltrez vous, et écrivez ensuite nanti de la matiére. Ayez pitié de vos lecteurs potentiels, ce sont de grands lecteurs et ils attendent des nouveaux auteurs de sortir enfin des sentiers battus.
    On ne peut accuser les éditeurs de ne recevoir que ce genre de manuscrits ; ils n'éditent que ce qu'ils recoivent.

    Il y a de plus en plus de livres publiés, et de moins en moins de synopsis originaux. C'est une chance, non ?


    novi, 2010-02-04 13:18:48 +01:00
  2. Laurent64
    Laurent64 Membre Nantes
    Ouep ! Peut-être que tout a été dit, relaté en matière de polar, thriller etc... Moi personnellement je n'aime pas raconter des histoire sur des faits réels, c'est pourquoi je n'irai pas m'infiltrer, aller sur le terrain. J'aime imaginer des histoires, inventer des personnages un peu déjantés, des conflits entre eux, agrémenté de suspens. J'écris pour faire voyager le lecteur durant quelques heures, lui faire oublier ses soucis, ses peines, sa morosité, la vie de tous les jours, alors ce que pensent les éditeurs je m'en balance, j'écrirai toujours dans ce sens.
    Laurent64, 2010-02-04 18:24:44 +01:00
  3. novi
    novi Membre
    J'écris pour faire voyager le lecteur durant quelques heures, lui faire oublier ses soucis, ses peines, sa morosité, la vie

    Emblématique...

    Or il semble que cette posture réponde à une angoisse sociétale : on ne veut pas entendre parler du chomage, de la réalité de l'emploi, de la vie chére, de la répression, parce qu'on préfère plier le dos. On marchera bientôt à genoux.

    Les jeunes militaires qui reviennent d'Afghanistan ne peuvent même pas en parler : ça dérange ! Doit-on rappeller que les auteurs de polars amerloques dont on nous rabat les oreilles, doivent leur génie à l'après guerre du Vietnam dont leur génération est issue.

    Les Hugo, les Zola, doivent contempler tout ça tristement de là-haut.

    Finalement si on analyse, je re-cite : lui faire oublier ses soucis, ses peines, sa morosité, la vie ...Il est médiocre, morose, sa vie aussi ! Fournissons lui une littérature en forme de Prozac, sic...

    Bon évidemment, lorsqu'on lit les lignes éditoriales sur les appels à manuscrits des éditeurs, ce n'est pas tout à fait la demande, partout (enfin chez les bons) on lit : roman en phase avec la réalité sociale !

    Je dirai pour ma part, que ne voyant rien venir de talentueux à cet horizon si banal, les éditeurs se contentent de ''remake' du néo polar, ce qui reste malheureusement toujours mieux que du thriller bidon et grotesque - j'en conviens.
    novi, 2010-02-04 19:28:09 +01:00
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