2010 est une année difficile qui rompra avec les convenances. Pour certains, je serai un chenapan, pour d'autres, rien ne changera. J'ai décidé d'en finir avec la souffrance permanente. Ainsi, le chemin ne sera pavé de violettes odorantes mais de dalles de ciment et de ronces. La ronce de l'amertume, ce sera cela.
Alors je fais de merveilleuses rencontres, comme cette dame de Vitré, plus très jeune mais au combien chaleureuse et charmante. Avant de terminer l'année, j'ai eu l'honneur de faire de multiples rencontres qui m'ont permis d'y voir plus clair et de fuir le quotidien qui me tire vers la boue. Je les en remercie. C'est grâce à tous ces gens que mes couleurs ont changé, mes trait plus habiles et j'entreprends des toiles plus suggestives porteuses de sensualité et d'amour...
Vous verrez les amis, l'homme aux chats vous surprendra par ses nouvelles représentations graphiques car j'ai décidé de mettre toute mon âme dans ma peinture et dans mon âme, s'il y a de la tristesse, il y a de l'amour, l'amour de l'autre...
Un jour, une personne m'a incité à me regarder dans le miroir, sans honte de mes rondeurs, de mes rides et des ravages du temps. C'est grâce à elle qu'aujourd'hui je suis 'capable' (je pèse mes mots) de me prendre en photo et me représenter sur mes toiles.
Au pied de chacun de ces gens, je dépose une rose puis une pluie de baisers, plus particulièrement à celle qui m'a redonné confiance en moi.
Enfin, je suis également fier d'avoir découvert un talent qui dessine, transcrit l'émotion et écrit avec autant de grâce qu'elle en a le sourire. Une Grande Mademoiselle (réservé autrefois aux artistes, qui n'empruntais jamais d'autre nom que le leur), à laquelle il pousse des ailes pour s'envoler.
Le clown et la mésange s'écrit et se dessine à quatre mains. Il ne s'agit pas de biographies fusionnées ni d'une histoire vraie, d'un cauchemar en plusieurs épisodes et puis tout bascule une nuit, lorsque la petite mésange vole de son perchoir et se pose sur la poitrine du clown endormi, à peine démaquillé... la petite mésange sautille sur l'épaule de l'homme, pour lui siffler une douce mélodie. A ce moment précis, un orage éclate et la fenêtre s'ouvre sous la poussée du vent. La chambre semble illuminée par les éclairs qui n'en finissent pas et l'oiseau se réfugie dans le cou de son hôte. Alors tout s'arrête et le calme revient, la nuit se termine doucement alors que les éléments se sont tus. Au réveil, quelle n'est pas la surprise de Pichta...
Alors je repasserai voir vos oeuvres quand Morphée ne voudra pas de moi !!! L'autre nuit, j'ai passé un très émouvant instant dans votre atelier ! Amicalement M.
Vous êtes, chère Ombre, la Bienvenue en mon humble atelier. J'y mets le chauffage vous invite à vous assoir devant une tasse de thé de turquie, en pâte de verre réhaussée de feuille d'or, dans laquelle fume un thé noir, parfumé aux agrumes et à la bergamotte. Quelques Speculos dans une coupelle attendes d'être croqués. Vous serez entourée de mille regards de personnages et de chats.
Bientôt, deux toiles peintes hier (en même temps), viendront rejoindre la collection : l'homme, la femme, torses nus et décorés ; ils posent devant les bambous jaunes; accompagnés d'un chat... Le miracle de la saint Sylvestre !!!
Merci pour cette aimable invitation : alors ce sera un thé à la menthe avec 1 sucre !
Puis-je une question ? Dans plusieurs de vos tableaux, il y a un chat ! Pourquoi, ces chats auprès de ces jolis dames, si ce n'est pas trop indiscret ? (bien que j'en ai une petite idée...) sourire !
J'aime tout particulièrement l'Epouvantail ! il a un regard spécial et il me fait penser à un auteur qui a le don d'être aussi peintre !