@Novi : attention, il y a beaucoup de personnes du même nom que moi sur Facebook ! Sommes-nous'amis' ? :D Tu dis que les flics, les bandits et les détectives ne lisent pas de polars : tu parles, Charles ! Ils en écrivent à la pelle. Tiens, je connais un fameux éditeur de polars qui a commencé tout petit et est devenu une sacrée pointure sur Marseille et ailleurs : Jimmy Gallier créateur et dirigeant des Editions Jigal à marseille. Lui, les modèles et les bruits de couloir, il s'en fout. Il défend ses ouailles avec passion, et ses bouquins sont toujours très attendus. La chronique littéraire : ce n'est pas de la critique, c'est simplement l'expression de ce qui reste en vous d'un livre après lecture, de son auteur, de ce qu'il vous apporte ou non, de ce que vous en avez compris. Pas besoin de sortir de St Cyr pour s'y exercer, et si vous rédigez votre billet avec style, vous aurez le bonheur de recevoir des compliments de l'auteur. Si l'auteur estime que vous écrivez bien, il vous félicitera même si vous avez exprimé votre désaccord. C'est à cela que l'on reconnaît la classe.
ouh, quelle agressivité tôt le matin ! je ne visais personne en particulier, je parlais au sens large du terme. Ce que je souhaitais exprimer, c'était que je ne me prenais pas pour ce que je ne suis pas. Je n'ai jamais craché dans la soupe (comme on dit) et j'ai apprécié ta critique littéraire apportée à mon livre (ou 'pâté' selon ton expression) et je le revendique, oui j'ai écrit mon livre avec mes tripes, c'est vrai et je l'assume parfaitement bien. Je pense que ns ns sommes mal comprises mais cela ne fait rien. Ce que j'essayais d'exprimer, c'est que parfois, il est bon de ne pas tout mélanger, les littéraires (là encore au sens large du terme) et ceux qui comme moi ne le sont pas.
Ce n'était pas une critique, juste un constat. Inutile de s'énerver pour cela. Il a ceux et celles qui viennent sur tbe pour le simple plaisir de mettre en ligne leur livre et les autres qui espèrent bien plus. Je préfère arrêter là car je n'aimerais pas que mes propos soient à nouveau mal interprétés....Si j'ai froissé la susceptibilité de certaines personnes, j'en suis désolée.
Quant à la correction de mes nouvelles synovie, ce n'est pas le lieu ici pour exprimer ton mécontentement à ce niveau. Si tu as quelque chose à me renvoyer, fais le en privé car cela ne regarde personne (non que ça me gêne que tu l'es dit, seulement c'est hors sujet ici) . D'avance merci.
ps : ravie d'apprendre que tu penses que mon livre soit un 'pâté'
Je ne sais pas s'il s'agit de la bonne Annie sur facebook, mais il me semble, d'après les propos sur le mur de Rusbee Leguellec - à confirmer donc...
Cet auteur, presque voisin géographiquement pour moi, est en train de générer un buzz marrant sur facebook, plus de 1000 contacts en deux mois - ça fourmille quoi ...
Bien sûr il y a quelques flics qui écrivent des polars, des ex ! Virés pour alcoolisme comme Marchal (j'aime bien Marchal pourtant), mais sur l'ensemble de la profession, c'est trés mal vu ( je m'entraine avec des poulets deux fois par semaine, du commandant au simple gardien, faut dire)...C'est compréhensible dans la mesure où la plupart sont à droite 'toute' politiquement parlant quand le polar est à gauche 'toute', alors ça les agacent particuliérement, le polar.
ET puis Annie, on va pas refaire le débat, mais qui en France aujourd'hui écrit encore du polar tel que l'on fait des Giovanni ou des Lebreton ? Je vous met au défi de m'en trouver un de crédible !
Faut arréter les conneries et se rendre sur un salon du polar pour comprendre qu'on a affaire à de petits fonctionnaires - Chainas est facteur - édités chez Gallimard ou FN, et qui se prennent pour des auteurs à la marge. Ne sursautez pas d'indignation, la définition n'est pas de moi, je l'ai reprise chez un lecteur excédé par cette imposture actuelle.
Alors bien sûr qu'un fonctionnaire peut écrire de trés bons polars à intrigue, des histoires d'enquétes de détectives, puiqu'il s'agit de fiction et d'un genre aux contours trés flous...mais l'argument s'arréte là trés précisément, aprés commencent les contours justement d'autres univers, impossible à approcher pour ce genre d'auteur(facteur). Un gars qui roule en Twingo, n'a pas les moyens financiers de fréquenter des truands, et pour le reste, on oublie aussi. C'est comme quand Tarentino fait un film sur la guerre ou sur des gangsters, ça peut passer en catégorie tartufferie ( et encore).
IL ne s'agit donc pas pour moi de décrèter qui fait du bon polar ou du mauvais - il y a un lectorat et une presse d'érudits pour cela, mais simplement de remettre les choses à leur place, ou chacun à sa place, de savoir qui fait quoi exactement.
[ Annie, comme promis, je vous tiens au courant : publications en cours... je ferais un post dès que ce livre sera validé. Voili, voilou! Plus grand chose en rapport avec les messages précédents, mais il fallait bien trouver un endroit où le dire! ;-) Bon week-end. ]
Les caïds ! ça existe pas, Martial ! C'est juste une invention des flics relayées par des journalistes, et sur lesquels, les mauvais auteurs de polars se fient pour écrire des trucs relativement ridicule dans l'absolu, mais dont les lecteurs sont tellement intoxiqués, qu'ils croient dur comme du fer, qu'il s'agit de la réalité d'un monde dont pourtant ils ignorent tout, et pour cause...
En ce sens, il peut devenir trés amusant d'écrire des polars en saupoudrant de choses subliminales dont ces mêmes lecteurs n'y verront que du feu, mais dont d'autres plus affranchis, sourieront amusés...
Les voitures puissantes ( par exemple, une Jaguar Xtype n'en étant pas une, mais une Mondeo améliorée) font partie des codes de ces univers, et permettent des passerelles entre formes de délinquances différentes, et ce, beaucoup plus que les armes, puisque des pans entiers de la délinquance n'utilisent pas d'armes à feux.
La quasi absence de cette culture automobile dans le polar français, témoigne de l'ignorance de ces codes, de la part des auteurs concernés...Et de son obstination à vouloir décrire -par conviction politique- le monde de la délinquance comme un univers de losers, ou de crapules atypiques, ce qui est bien sûr parfaitement caricatural.
Le même ridicule qui consiste dans l'imaginaire populaire à décrire des commandos militaires comme des marginaux têtes brulées, quand la réalité sait bien qu'ils sont pour beaucoup péres de familles, et des gens sommes toutes tout à fait conformistes.
Mais aussi en Jaguar, est-ce que je peux avoir des copains chez les caïds de Marseille?
La Jaguar ne suffira de toute façon pas, on guettera comment vous vous comportez dans une boite à partouze par exemple, ou comment vous réglez une altercation...des tas de petits détails qui rendent les infiltrations difficiles !