Je suis allée sur le site Mytex où j'ai pu lire un extrait de 'Marie', écrit par Plume. Je l'ai trouvé magnifique et je me demande dans quel recueil on pouvait le trouver dans son intégralité ? Si Plume passe par là ou si quelqu'un connait la réponse ... Bonne journée à tous Mony
bah déjà, il faut être sure que tu parles bien de moi, il s'agit de quel texte ? un poème ? et je ne connais pas ce site donc tu confonds peut être avec une autre personne (ce qui est possible) et en plus des Marie y'en a un tas sur le net comme le pseudo plume hypra connu des forums littéraires. Qui te dis que c'est bien moi ? bon je vais aller voir ça de plus près, si tu peux ou veux poster cet extrait ici et je te dirais de suite si c'est de moi ou pas, merci d'avance
Coucou, Bien sûr, il ya sans doute d'autre ' Plume' Voici une partie de l'extrait en question: 2007_ Antoine reprend la parole...
_Six années se sont écoulée...Pourquoi en ce mois de Mars 2001 étais-je si impatient de rencontrer mon premier patient ? J' avais tellement hâte de mettre en oeuvre ce que j'avais étudié au prix de tant d'heures d'efforts ; alors que maintenant, je souhaite parfois que cet interminable défilé s'arrête enfin, mais aucun répit n'est accordé à la souffrance.
Quelquefois, au cours des nuits de garde, j'ai l'étrange impression de sentir la présence de Marie, de voir sa silhouette se déplacer dans les couloirs. Sans doute suis-je influencé par le roman de Marc Lévy qu'un copain m'a offert lorsque je lui ai parlé de Marie ? Marie, le premier « cas » qui m'a tant marqué...Il m'arrive même d'en parler à mon épouse ; je la sens un peu jalouse.
_Tu ne vas tout de même pas être jalouse d'une ombre !...Elle est à peine rassurée.
Sur un journal de sport, j'apprends un jour qu'une compétition de dressage va avoir lieu au Club Hippique d'Aix ; je décide d'y aller. Depuis quelques années en effet, je suis passionné d'équitation et rêve de pouvoir m'acheter un cheval.
La foule envahit le club, soulevant la poussière grise des allées. Chevaux et cavaliers se croisent, échangent quelques paroles. Certains, si j'en juge par leur plaque d'immatriculation, sont venus de très loin. Je tente de partager mes impressions avec mon épouse mais le sport équestre la laisse indifférente.
Nous prenons place sur les gradins, serrés les uns contre les autres, non loin de la tribune officielle...Enfin la musique assourdissante fait place à la voix du micro annonçant le début du concours . Comme il se doit, pour respecter le règlement, chaque cavalier doit venir saluer la tribune officielle. Ils sont nombreux, couleurs claquant sous la lumière : jaquette rouge, culotte noire, jaquette claire, culotte sombre ; dans le dressage la traditionnelle bombe est remplacée par un feutre élégant...
Les voix de la foule couvrent celle du micro, mais brusquement, j'ai l'impression que mon coeur va s'arrêter : là, à quelques mètres, sur un cheval noir racé, une jeune fille, jaquette noire, pantalon blanc moulant des cuisses musclées, bottes bien campées sur les éperons, torse légèrement incliné vers l'arrière dans une attitude fière, tourne la tête vers la tribune ; l'ombre de son chapeau masque en partie son visage. Malgré cette incertitude, quelque chose me dit que c'est Marie. Une onde de joie m'envahit : je la ressens physiquement comme j'avais autrefois ressenti la douleur.