En fait, (je reprends la problématique en cours de route...) je crois que ce problème de prix n'est pas tant le prix TTC pour l'acheteur qui peut se justifier de par la qualité du livre au niveau de la brochure et, par le fait qu'il est effectivement imprimé à la demande. Par contre, il est vrai que pour le tarif postal de base, il faut quand même rajouter 'un petit quelque chose'. Sommes-nous à 1,40 ou 2,50 euros près? Non, bien sûr... Quoique?... Oui, c'est eussi parfois le 'quoique?' qui peut coincer chez un acheteur potentiel car, entre payer un livre 9,20 euros et le payer 9,20 + 1,50 de port il y a une différence. Cette différence, si infime puisse-t-elle paraître se rajoute, en fait, à un prix du livre qui, initialement, paraissait maximum. Il ne s'agit nullement pour TBE de faire baisser ses tarifs au point d'être concurrent des grands éditeurs car ce ne sera jamais possible dans le cadre de l'édition à la demande mais, essayer de 'gratter' 1 ou 2 euros permettrait peut-être des prix de base plus attractifs pour chacun. Bon, après c'est aussi à nous de fixer une marge adaptée...
Votre proposition n'est pas mauvaise, Bertrand. Elle reviendrait à réduire la marge de TBE, qui est si confortable, qu'elle ne mettrait probablement pas en péril l'avenir de la société. En revanche je ne suis pas certain qu'il soit commode de négocier si vous commencez par expliquer d'entrée que les tarifs qu'elle pratique vous semblent justifés! Et TBE aura beau jeu de vous rétorquer que la tarification postale ne dépend pas d'elle.
Le prix de l'envoi peut être conséquent. Pour un format A4 il faut compter plus de 3 euros en envoi lettre, et près de 7 euros (si je ne m'abuse) en colissimo si on veut être assuré de recevoir son livre (parfois selon où on habite, ça peut être préférable : immeuble, boites aux lettres trop petites etc). ça chiffre vite !!! et il est sur qu'en magasin il n'y a pas cet ajout qui effectivement doit en bloquer plus d'un. C'est donc également un problème de taille...
Je pense que la vente n'est lucrative que sur le terrain quand on commande au moins 100 livres, car si l'on se contente de les vendre par correspondance, le gain est infime. Je viens de vendre mon roman 'l'Amante religieuse' sur TBE : gain 0,88 ! J'ai juste le plaisir d'avoir trouvé un lecteur. Ce qui n'est pas rien ! En revanche, mes ventes locales m'ont rapporté de quoi faire éditer le roman suivant. Ainsi, l'écriture devient un loisir entièrement gratuit. Que demander de plus ?
mais le problème n'est pas forcément de gagner de l'argent, juste de vendre quelques livres, c'est à dire avoir quelques lecteurs : c'est tout de même le but, le désir de chacun... or le prix peut en arrêter plus d'un qui serait pourtant prêt d'acheter via le net...
Assez d'accord avec Sandrin, surtout quand on n'a pas les moyens d'avancer l'impression de 100 bouquins, ce qui revient au passage à de l'édition à compte d'auteur.
Bonjour, l'édition à compte d'auteur vous oblige à l'achat et à signer un contrat qui vous lie pour une période plus ou moins longue. TheBookEdition.com ne vous oblige à rien et ne prétend pas être éditeur, même si nous permettons aux auteurs de dédicacer gratuitement sur 2 grands salons, et même si nous vous conseillons le plus possible.
Kilistil... dit : 'Assez d'accord avec Sandrin, surtout quand on n'a pas les moyens d'avancer l'impression de 100 bouquins, ce qui revient au passage à de l'édition à compte d'auteur.'
Je ne suis pas d'accord. La constitution d'un petit stock à vendre soi-même n'a rien à voir avec l'édition à compte d'auteur, laquelle implique un éditeur (éditeur-arnaqueur en l'occurence) qui vous fera payer l'intégralité des frais de fabrication (et plus encore : sa scandaleuse marge) sur 500 ou 600 exemplaires qu'il ne vous vendra jamais (et pour cause, il s'en fout, puisque l'auteur arnaqué les a déjà payés). J'ai un ami auteur qui s'est fait avoir de la sorte. 2500 euros payés et cela fait 4 ans qu'il rame TOUT SEUL pour vendre ses bouquins, en sachant pertinemment qu'il ne rentrera jamais dans ses frais.
Je rejoins parfaitement ce que préconise Synovie avec la constitution d'un stock (ce peut être 100, mais aussi moins avec 50 ou 25 exemplaires), à vendre soi-même. TBE permet aujourd'hui -de par les remises quantitatives- de prendre à sa charge (l'auteur) le coût du port, en conservant sa marge initiale, voire plus.
Maintenant, une nouvelle réduction des coûts de TBE serait bien sûr la bienvenue. J'imagine que personne ne cracherait dessus.
C'est valable Chelt (ces achats en nombre qui compensent les frais de port)que si vous vendez de la main à la main. Mais si vous vendez via internet il faudra bien quand même que soit l'acheteur soit le vendeur paie les frais de port. Or il s'agit bien aussi de ça : vendre sur le net.
Bonsoir, Tout à fait. Et c'est justement ce que j'explique plus haut : Les remises permettent de vendre en prenant à sa charge les frais de port, mais, ce, en conservant au minimum la marge acquise en cas de vente d'un exemplaire sur ce catalogue, avec revenus versés par TBE chaque trimestre.
Et puis, vendre sur le net à des lecteurs qui ne vous connaissent pas, je ne sais pas pour les autres auteurs, mais moi perso, je n'y crois pas beaucoup. en ce qui me concerne, cela représente à peine 5 ou 6 ventes, le reste ce sont les connaissances, puis le bouche à oreilles des connaissances, et aussi un petit salon local (une vingtaine d'exemplaires vendus en quelques heures ; pas sûr du tout qu'une journée sur FB me rapporte ne serait-ce qu'une vente).
Votre démarche me semble bonne Synovie. Toutefois je ne vois pas bien comment vous parvenez à couvrir une sortie par la publication suivante. A moins de faire à chaque fois une marge supérieure au coût de fabrication! Bon, sur du roman, je présume que vous pouvez vous autoriser un prix de vente aux alentours de 20
Je vais vous faire une simulation de ce que je fais et vous comprendrez. Mais attention : ceci n'est valable que si vous êtes absolument sûr d'écouler vos 100 exemplaires. J'ai quant à moi la chance d'avoir mes cent lecteurs locaux fidèles. Bien entendu, je ne procède ainsi que pour les romans. La petite étude sur Thomas Mann eût été un fiasco. Je l'ai publiée juste pour avoir le plaisir d'avoir un petit livre. J'ai dû avoir 3 lecteurs ! Les poésies idem, c'est invendable ! Mon livre Frime et châtiment me coûte : Fabrication de votre livre : 15.09