Au-delà des prestations matériels, il y a un coût humain et c'est ce coût qui est le plus important. TBE fait des ouvrages irréprochables, c'est ce qu'on leur demande c'est vrai. Mais à côté, il y a une dynamique et une organisation qui font que nous n'avons pas affaire à des personnes planquées derrière l'anonymat de l'ordinateur pour laisser de côté les problèmes sans résolution.
C'est dans les problèmes qu'on peut voir quel prestataire a vraiment les épaules solides et la volonté d'aider ses 'clients' (car au final, nous sommes clients de TBE, qui joue le rôle de notre imprimeur) et il suffit de parcourir les nombreuses pages du forum où le staff répond présent (même si la question a été mainte fois posée) et tente de résoudre les problèmes; nous sommes d'accord, c'est la moindre des choses.
Mais, il suffit de regarder d'autres prestataires (pas seulement imprimeur, mais des concurrents direct de TBE), où la documentation est un vrai foutoir ou certes vous pouvez déversez tout votre mécontentement, de toute façon, personne n'y répond... Un autre, d'origine allemande propose quelque chose de solide avec toutes les options qui vont bien et tout le tralala, mais adieu la liberté, bonjour les options payantes et le prix de chaque bouquin est le même que sur TBE.
Je préfère payer 'plus cher' (et encore ça reste relatif) pour de la qualité (sur tous les plans) que de payer moins cher pour un résultat médiocre, sans possibilité d'avoir un interlocuteur et par conséquent, un service après-vente pour mes éventuels lecteurs qui là pour le coup auront une piètre opinion de l'auteur.
Tout à fait d'accord sur ce point. Je me souviens d'une erreur de livraison de 10 livres avec l'ancienne couverture qui, une fois que je l'ai signalée, a été réparée immédiatement : dans les 48 heures, j'ai reçu mes dix livres avec la nouvelle couverture. J'avais fait faire un devis chez l'imprimeur local, pour 100 livres, je gagnais certes 100 euros, mais la qualité était nettement inférieure à celle de TBE : le papier était presque transparent tant il était mince. Je préfère gagner un peu moins, mais avoir un livre qui ressemble vraiment à un livre !
Bonjour, je suis cette discussion avec beaucoup d'intérêt. Je voudrais préciser en préambule que je suis très satisfait de la prestation de TBE. Cependant, il est vrai que la fabrication d'un livre à l'unité reste un produit onéreux. Et cela devient encore plus vrai lorsque l'on prévoit une marge de 30 % pour les libraires. Il est possible de compenser en partie ce problème par l'achat de plusieurs exemplaires en même temps et de bénéficier de remises. J'ai donc choisi le format ex-libris car il correspond le mieux en rapport qualité prix produit à ce que l'on peut trouver sur le marché. Je trouve très étonnant, et j'ai fait le même constat sur les sites concurrents, de voir le prix élevé des livres édités au format poche. D'une part, les livres édités au format poche sont chers comparés aux produits que l'on peut trouver sur le marché. D'autre part, ce système de réduction proposée pour les achats multiples est bien moins avantageux que pour le format ex-libris. Est ce lié à des contraintes techniques ? Est-ce le choix d'une politique tarifaire ? Si vous pouviez simplement effectuer les mêmes remises pour les formats 'poche' que pour les ex-libris, je pense que cela permettrait aux auteurs de faire des choix, et en tout cas de proposer les deux formats. Je reviens tout de même au début de mon message, je reste très satisfait de l'ensemble du travail effectué par TBE. Je profite de ce message pour saluer Annie et François qui interviennent régulièrement sur le forum.
Evidemment que c'est cher! On nous assène l'argument selon lequel le numérique est cher, mais il ne faut pas oublier que le numérique est justement un procédé adapté aux faibles tirages! Le coût à l'unité est naturellement plus élevé en raison de la spécificité de la machine et du faible tirage. Pourtant comment le rapporter à l'économie traditionnelle du livre qui intègre dans son coût: un éditeur, un directeur littéraire, des lecteurs, du personnel administratif, un maquettiste, un imprimeur, un ditributeur, un libraire???
Il est vrai que la question posée par Kili (j'abrège, désolé lol) peut sembler pertinente. Quand mon livre était sur ce site, pour avoir une marge de 1,50
''''Une correction aussi bien orthographique que syntaxique, et surtout, un travail de fond avec un directeur d'ouvrage pour améliorer mes textes (et là, je peux vous dire que c'est hard de voir pointer du doigt les défauts de votre texte, mais c'est ainsi que l'on progresse) '''
C'est amusant, parce que je me suis toujours demandé en quoi, des gens qui seraient ( qui sont en fait) incapables d'écrire un bon livre eux mêmes ( et publient justement les 90% de daubes infâmes, récits indigents, écrits avec les pieds, et proie du pilon très rapidement après leur mise en rayon ), auraient une quelconque capacité -hormis l'orthographe qui peut parfois échapper à un auteur et la fatale coquille oubliée- à savoir ce qui est bon dans une phrase, dans une syntaxe ( ces abrutis sont bien passés à côté d'un Céline à l'époque !!!!!!)
Exemple frappant, prenez un des auteurs (Thilliez) les plus vendus actuellement ( mieux, traduit en 'amerlocain', c'est dire si cet auteur est corrigé, rectifié, amélioré comme vous dites, par toute une équipe), et dont tous les chroniqueurs-critiques digne de ce nom s
'''Pour conclure, je dirais que j'ai été entièrement satisfait de TBE. Toute prestation a un prix (demandez ses tarifs à un plombier, vous allez voir lol), c'est ainsi. '''
Justement, il y a aujourd'hui, le plombier auto-entrepreneur (ou polonais) aux émoluments dix fois moins chers que le plombier formé vite fait à l'AFPA...
Pareil pour le dentiste, allez en Hongrie, c'est 60% moins cher ( et le gars est souvent plus compétent que le boucher local ;-))
Et pour vous remercier de m'avoir fait sourire ce matin : juste un bon mot pour en rire...non, un produit n'a pas de prix, le travail non plus ( en Chine, c'est pas le même prix qu'en Suisse, pour fabriquer une montre, et pourtant une montre suisse vendue à l
J'allais oublier, c'est dire si il y a matiére à rigoler...
''N'en soyons pas pour autant outrés, les grands auteurs littéraires eux-même, s'ils n'avaient pas une solide équipe éditoriale pour les seconder, ne feraient pas mieux... ou feraient pire! '''
Oui, mais bien sûr, on imagine tout de suite Céline ou London à plat ventre devant le gougnafier de l'équipe éditoriale, accepter qu'on lui modifie un traitre mot de sa littérature ;-)))
Mais il est vrai, qu'à vous lire, très cher, on comprend illico de quel bois est fait la littérature actuelle, de ces centaines de tacherons laborieux besognant humblement leurs textes avec une grande modestie, celle en général, proportionnelle à un cruel manque de talent.
Novi, si je vous ai fait rire, tant mieux. Vos remarques sont judicieuses et montrent, justement, à quel point le travail de correction est important. Pour reprendre ce que vous dites plus haut, il est vrai que je me suis mal exprimé: j'aurai dû parler de littérature actuelle. Il y a bien longtemps que des auteurs du talent de London ou Céline ne sont plus légion; je crois même qu'il doit être possible de compter les actuels sur les doigts d'une seule main (je parle bien entendu pour la France uniquement). hélas, dans mon esprit, cela ne faisait pas de doute. ce qui m'amène à la suite. Ce que je trouve intéressant, c'est que vous commenter, si je puis dire, mes commentaires. Je me suis mal exprimé, et du coup cela créé un malentendu. C'est exactement de ce travail là dont je parle quand je parle du travail effectué par mon éditeur: faire ressortir mes erreurs, mes tournures maladroites ('pas très françaises' va-t-on dire), me demander (et non pas m'obliger) à rendre certains passages plus clairs, intéressants, lisibles. Comme quoi, c'est un travail nécessaire. Mais attention, jamais au grand jamais je ne changerai de style pour plaire à un éditeur ou vendre plus. Et ne nous leurrons pas, aucun grand auteur (actuel donc lol) ne va voir un éditeur avec un texte 'brut' et lui dit de le publier tel quel; ou alors s'il le fait, il peut tout de suite lui dire au revoir. Stephen King explique lui-même qu'il y a toujours une partie de bras-de-fer à ce moment-là. Ce travail de correction, de bêta-lecture, nous ne l'avons pas ici. Peut-être d'ailleurs faudrait-il créé une section pour cela, car je vous garantis que cela porte ses fruits. Il ne serait nullement question de refaire le texte, de renier le style de l'auteur, mais simplement de lui montrer certaines choses qui 'clochent', parce qu'il est bien connu qu'un auteur, tout attentif qu'il soit à son texte, n'aura jamais le recul nécessaire. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas de talent, loin de là.
[quote]'''Pour conclure, je dirais que j'ai été entièrement satisfait de TBE. Toute prestation a un prix (demandez ses tarifs à un plombier, vous allez voir lol), c'est ainsi. '''
Justement, il y a aujourd'hui, le plombier auto-entrepreneur (ou polonais) aux émoluments dix fois moins chers que le plombier formé vite fait à l'AFPA...
Pareil pour le dentiste, allez en Hongrie, c'est 60% moins cher ( et le gars est souvent plus compétent que le boucher local ;-))
Et pour vous remercier de m'avoir fait sourire ce matin : juste un bon mot pour en rire...non, un produit n'a pas de prix, le travail non plus ( en Chine, c'est pas le même prix qu'en Suisse, pour fabriquer une montre, et pourtant une montre suisse vendue à l
Je comprends bien les messages ci-dessus mais aussi les réponses de Novi. Certes c'est de l'acide sulfurique comme à chaque fois mais il est dans le juste. Il refuse la compromission et c'est à son honneur. J'imagine mal que quelqu'un me dise de réécrire ou de supprimer une centaine de page comme cela arrive souvent. Pourtant, la première mouture de mon écrit après les conseils éclairés d'un ami m'ont obligé à tout reprendre (mais sans rien abandonner). Finalement, j'ai le livre que je voulais (et qui restera inconnu même si j'ai rentrepris beaucoup de démarches et que le livre est bien accueilli). Pour revenir aux livres de poche qui manquent cruellement de compétitivité. Je vois de nombreux auteurs du forum qui choisisent ce format pour proposer un ouvrage à 12 euros en moyenne avec un coût de fabrication souvent non loin des 10 euros. Cela ne prends donc pas en compte une éventuelle marge pour des libraires ou de la distribution. Je viens de repasser dans le rayon des livres de poche, la moyenne des prix est de 7 ou 8 euros Je refais l exemple me concernant, mon tapuscrit au format poche fait environ 350 pages pour un revenu à l'unité de 9 euros. Si je veux la remise de 30%, il fait que j'en commande 100 (et encore faudra les passer et les distribuer: le boulot!). Soyons fou: bing 600 euros, j'en ai 100 ( et je ne parle pas des frais de ports à prendre en compte). Je recompte les 30% pour les libraires dans le prix, et l'euros minimum de royalties imposé par TBE ( je sais on peut se passer de royalties). Je me retrouve avec un investissement de plus de 600 euros pour un retour eventuel de 100 euros et cela avec le challenge d' un livre peu attractif financièrement. Je rappelle que 10 euros fait plus de 65 francs et moi cela me parle toujours. Voilà pour moi la quadrature du cercle. Tout le monde ne peut pas investir de grosses sommes et c est cela qui m'avait séduit dans ce genre de fabrication de livre. Essayez tout de même de revoir les remises des livres de poches que l'on puisse proposer des livres à moins de 10 euros?
Merci d'avance.
Ps: j'edite le message car David à répondu entre temps. Je suis d'accord avec ses props dans le sens où un texte demande beaucoup de travail et de nombreuses relectures extérieures sont souvent nécessaires. Le français est déplus une langue très compliquée et bourrée d'exceptions. Ensuite et sans revenir sur le terme de compromissions, nombreux et moi le premier souhaiteraient se faire éditer.
''Pour revenir aux livres de poche qui manquent cruellement de compétitivité. Je vois de nombreux auteurs du forum qui choisisent ce format pour proposer un ouvrage à 12 euros en moyenne avec un coût de fabrication souvent non loin des 10 euros. Cela ne prends donc pas en compte une éventuelle marge pour des libraires ou de la distribution. Je viens de repasser dans le rayon des livres de poche, la moyenne des prix est de 7 ou 8 euros '''
Tout à fait, et c'est d'ailleurs mon cas ;-)))
Parce qu'effectivement, je ne désire pas être diffusé en librairie, n'en voyant pas l'intérét eu égard aux faible intéret des lecteurs vis à vis des auteurs inconnus médiatiquement ( pour servir de faire valoir à l'édition en remplissant les rayons aux côtés de leurs auteur phares - très peu pour moi) et par cohérence, puisque je suis un auteur revendiquant une rebéllion contre ce systéme éditeur- difuseur-médias corrompus, et que je me dois donc de plébisciter un mode de distribution autre ( et de combattre de ce fait les auteurs inféodés à ce systéme, acceptant le formatage idéologique de leurs ouvrages pour être publiés).
La littérature actuelle, il ne faut pas se le cacher, est régie par ce qui gouverne le monde: le fric. La plupart des 'grands' auteurs actuels sont avant tout là pour, et par, leur puissance commerciale. Il n'y a qu'à regarder les meilleures ventes sur les sites spécialisés: la littérature se résume à savoir raconter une histoire, certes avec moults rebondissements, effet et compagnie. On est bien loin des textes profonds, littéraires. Alors oui, il existe encore quelques 'grands' (je ne parle pas de poids-lourds, hein), mais comme je l'ai dit, ils sont bien peu nombreux.
Pour ma part, je n'estime pas avoir un talent particulier. J'ai proposé mes textes à des éditeurs car des amis et des inconnus, après les avoir lus, m'ont dit que je devrais tenté le coup. Les bénéfices vont être versés à une association caritative, donc autant vous dire que la notoriété, 'je m'en brosse le nombril avec le pinceau de l'indifférence' (dixit Achille Talon). J'ai la chance d'avoir été retenu. Force est de constater que ce partenariat avec mon directeur d'ouvrage m'a fait progressé amélioré mon style, auquel je reste fidèle. Mais pour cela, il a fallu que je me remette en question, que je lise et comprenne les critiques, que j'en accepte certaines, que je m'admette faillible et non pas comme ayant la 'science littéraire' infuse, ce qui est sans doute le plus dur. On peut légitimement se demander un gars incapable d'écrire un livre peut conseiller un auteur, c'est vrai. En élément de réponse, je dirais qu'il est un peu comme un lecteur qui trouve que certaines choses ne vont pas, dénotent. Sauf que le directeur d'ouvrage sait expliquer ce qui ne va pas, les pointer du doigt (sans pour autant pouvoir apporter la solution il est vrai). Maintenant, je ne me suis pas prostitué pour être édité à tout prix. Comme je l'ai dit, je ne renierai jamais mon style, et si par la suite je ne trouve pas d'éditeur, et bien tant pis, je resterai fidèle à moi-même.
Pour ma part, notre mini-débat est clos pour ne pas faire du hors-sujet par rapport au sujet, justement, de ce fil de discussion. On peut cependant, si vous le souhaitez, le continuer par MP ;-)
'''Je refais l exemple me concernant, mon tapuscrit au format poche fait environ 350 pages pour un revenu à l'unité de 9 euros. Si je veux la remise de 30%, il fait que j'en commande 100 (et encore faudra les passer et les distribuer: le boulot!). Soyons fou: bing 600 euros, j'en ai 100 ( et je ne parle pas des frais de ports à prendre en compte). Je recompte les 30% pour les libraires dans le prix, et l'euros minimum de royalties imposé par TBE ( je sais on peut se passer de royalties). Je me retrouve avec un investissement de plus de 600 euros pour un retour eventuel de 100 euros et cela avec le challenge d' un livre peu attractif financièrement. Je rappelle que 10 euros fait plus de 65 francs et moi cela me parle toujours. Voilà pour moi la quadrature du cercle. Tout le monde ne peut pas investir de grosses sommes et c est cela qui m'avait séduit dans ce genre de fabrication de livre. Essayez tout de même de revoir les remises des livres de poches que l'on puisse proposer des livres à moins de 10 euros?
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Intéressant ( j'avoue n'avoir jamais fait ces calculs, me désintéressant des problèmes de diffusion massive de mes livres, y préférant une diffusion à un lectorat trié sur le volet, me permettant de situer ma production plutôt que de la divulguer -choix strictement personnel, donc) mais en contradiction
Oui, dans ces eaux-là, je ne sais plus exactement. Au départ, il faut investir certes, mais il y a un risque car on ne sait pas si on va réussir à écouler les 100 exemplaires. Si c'est le cas, on récupère sa mise et on gagne de quoi faire éditer l'ouvrage suivant. En ce qui me concerne, j'ai la chance d'être connue dans mon coin car j'ai sévi en tant que prof d'allemand pendant des lustres : j'ai les élèves, les parents d'élèves, les collègues
Votre expérience est intéressante. Toutefois Synovie, il me semble que votre démarche s'apparente à de l'édition à compte d'auteur. Et il ne serait pas improbable, tant qu'à miser sur une centaine d'exemplaires, que vous ne trouviez pas un petit imprimeur qui vous fera ça sans doute aussi bien et à moindre coût. Pour ce qui me concerne je n'ai pas les moyens d'investir dans une quelconque quantité de livres pour ensuite écumer les salons pour tenter de les vendre. C'est pour ça que la démarche de TBE me convient parfaitement: les lecteurs intéressés se rendent directement ici, come dans une librairie. Sauf qu'avec un prix aussi élevé les acheteurs sont dissuadés. Donc si le concept TBE me semble bien plus adapté à un système moderne de consommation du livre, que d'autres formes d'édition, je trouve que son modèle économique tue un peu l'oeuf!