Ce qui serait un plus, serait d'obtenir les bannières de nos livres également en BBcode, car, dans la majorité des forums, le Html est BANNIS, du même coup nos bannières ne sont plus utilisables. C'est bien dommage.
En même temps, Martial : sur les forums, il faut en général faire soft, pour ne pas s'attirer les foudres des modérateurs, et mêmes des lecteurs suppots de la grand édition.
C'est pour ainsi dire paradoxal, mais internet est devenu l'endroit le plus hostile, le plus inhospitalier, pour parler de livres et de culture underground. Gentille mainmise de l'édition classique qui veille au grain sournoisement.
Je ne connais pas la solution : créer des forums ! celà s'est toujours soldé par des échecs. Bon on comprend aussi que des gens incapables de mener le moindre débat sur des sujets autres que leurs livres, finissent par gonfler l'auditoire possible.
Je ne sais pas, on sent intuitivement qu'il manque quelque chose de puissant à ce niveau - un vrai portail alternatif.
Pour l'instant, on en est réduit à squatter des forums hostiles dont toujours en général, au bout d'un moment , à force d'interventions cohérentes, on finit par trouver une place.
Tout cela est vrai, à un bémol près :o) Il est certain que si l'ont utilise et abuse de lien html pour présenter X fois le même recueil, ça lasse et c'est compréhensible puisque nous sommes, nous même, rébarbatifs à toutes formes de pubs débiles que nous subissons plus que nous n'écoutons. Concernant l'insertion d'une 'pub' dans une signature, cela devient moins agressif, si, bien sûr, nous savons parler d'autre chose dans le corps du message accompagnant la signature........ Pour avoir l'expérience de la gestion d'un forum depuis 4 ans, je sais très bien que la signature finit par 's'effacer' de notre vision, avec l'habitude de sa présence constante. Par contre elle attire forcément l'oeil du 'petit nouveau' qui découvre.
A mon avis, si l'html a été banni des forums concernés c'est précisément pour empêcher la pub. J'ai également été modérateur de forums et je trouve l'utilisation d'images en signature très désagréable. Allez jeter un oeil à un forum tel que celui de guitariste.com (j'ai évoqué celui-ci car il n'a aucun rapport avec ce qui nous intéresse et je ne détournerai aucun visiteur de la sorte), le site contrôle les bannières de publicité et interdit l'utilisation d'image(s) en signature. L'ensemble du site est cohérant, la lecture des discutions est agréable et fluide. Ce n'est pas forcément le cas lorsqu'on doit sans cesse faire défiler le site pour 'zapper' un demi-écran de publicité à chaque message d'un utilisateur.
De plus puisque l'on évoque la vie forumique, relatif seul complément de la vente de livres en ligne ; je ne sais ce qu'il en est pour vous les littéraires blanc si j'ose dire, mais pour moi dans le polar : on assiste à un effondrement de la fréquentation, sans compter du coup, le rajeunissement. Bon, comme je fais point dans le polar pour ados non plus.
D'ailleurs, j'ai largement débordé sur du forum littéraire où cela se passe mieux globalement, je suis peut étre moins en concurrence et ceci explique celà.
Bon le nombre de modérateurs et de webmasters qui espérent aussi un jour étre publié, faut dire...
La vente en ligne a un vrai probléme de promotion. Je comprends mal, je travaille aussi sur du BtoB en ligne, propection sur exploitation de bases de données, etc...et ça fonctionne plutôt bien depuis deux ans. Avant, ce n'était pas dans les habitudes de traiter à distance, les gens voulaient voir un commercial, mais la crise nous a aidé en ce sens, les gens ayant enfin intégré qu'une bonne remise vaut mieux que la poignée de main du commercial.
Je cherche une soluce dans le genre pour les bouquins, mais je trouve point !
désolé de vous contredire sur ce point précis :o) mais le Html a surtout été supprimé des forums (en particulier) en raison de la trop grande vulnérabilité de ces forums pouvant être attaqués par du code html. Ce n'est pas en raison des images, car en BBcode ont peut tout aussi bien en insérer avec simplement ce code précis [ i m g ] :o)
En effet, le problème du HTML est l'invasion des pubs en tous genres, d'une part, et le code malveillant d'autre part. Il faudrait être sur le pied de guerre 24/24 pour surveiller les marchands de Viagra et autres poudres de perlinpinpin. 80% des commentaires reçus sur le blog TBE en sont, mais les messages restent dans une boîte d'approbation avant d'être triés. Ce qui ralentit l'affichage des messages normaux. Nous allons étudier sous peu la possibilité de vous allouer une page personnelle. Ce qui éviterait les messages suivis de 20 bannières. Et le problème des prix est sur la table en ce moment D'autres changements vont suivre... Bon, Novi, inutile de refaire la liste des souhaits, TBE n'est toujours pas éditeur :)
Bon, Novi, inutile de refaire la liste des souhaits, TBE n'est toujours pas éditeur :)
Peu importe au fond, puisque l'issue est peut-étre, probablement ailleurs...C'est l'auteur seul qui construit sa notoriété : un principe bien plus important que tous les marketings éditoriaux du monde, excepté bien sûr pour les Beigbeder, Levy et consorts, où là l'effet levier est exactement contraire.
Mais bien sûr ( corrigez moi si je me trompe !), chez TBE, personne ne veut devenir le nouveau Levy où la nouvelle Nothomb, et écrire des bouquins vendus dans des aéroports à destination des masses laborieuses - nous voulons tous devenir écrivain, n'est-ce pas ? (ouf, je suis rassuré).
Donc dans ces conditions, que faut-il pour obtenir un peu de notoriété ? ( ce qui est tout à fait autre chose que la célébrité, vaine vanité : Johnny est célèbre, qui voudrait coiffer le Bob du roi des beaufs )
En cela et vu sous cet angle, non seulement on voit guére comment TBE pourrait bien se positionner valablement, par l'entremise de qui ? sur quelles valeurs ? par rapport à quoi ? D'autant que même les éditeurs classiques n'en sont plus capables...Guérif peut-étre, restera le seul dernier grand directeur de collection à dimension historique, quand les autres ...l'indigence du genre !
Je viens de suivre l'épopée Ellroy en France ; ça me gonfle bien sûr et Ellroy aussi, ça se voit à sa façon de faire le clown devant ces crétins de frenchies qui eux achétent ses livres à contrario des amerloques. Mais il y a des leçons à tirer sur la banale médiocrité des journalistes qui se refilent tous les mêmes questions, les chroniqueurs minables du polar qui se branlent en choeur...Si on m'avait dit il y a 20 ans que pour sauver le polar français, on devrait surfer sur les restes d'un auteur américain, lui même traçant sans vergogne l'histoire récente de son pays pour nous la refourguer : j'aurai fatalement haussé les épaules - salaud de Guérif ! Tiens, avec sa collection Rivages-noir.
Quant à nous, il nous reste à batir la légende des auteurs underground. Ceux qui travaillérent dans la pénombre pour préparer les courants littéraires de demain.
Moralité de ce fil, alors que j'étais en train de finaliser le forum de mon site, j'ai éradiqué le bbcode ET l'Html des signatures ^^ j'ai eu peur des abus de mon jeune public en voyant ce qui se faisait sur des forums Harry Potter ou Twilight :)
Gardez courage cher Novi, l'essentiel est que nous défendons notre vision de l'autoédition, la reconnaissance viendra un jour ou l'autre. J'ai rencontré un auteur jeunesse/fantasy récemment par le biais de mon site internet. Il faut voir comment il a été accueilli sur les forums lorsqu'il a tenté de présenter ses travaux. Globalement la réponse (quand il y en avait une) était 'oui, vous êtes bien gentil mais on a déjà suffisamment à lire avec les éditeurs 'officiels', nous n'avons pas de temps à perdre avec des amateurs'. Nous en sommes encore à 'autoédition'='amateurisme' dans l'esprit des lecteurs. Pourtant la démarche de cet auteur est bien plus avancée que la notre à l
Heureusement qu'il y a Nabe qui vient de s'autoéditer de façon violente, pour renverser un peu la vapeur à ce niveau, sur le : si vous n'étes pas chez un grand éditeur, c'est que ça vaut rien !
Bon malheureusement, il n'est pas venu chez TBE. Quel dommage vu la pub qui pleut, voir l'Express entre autres.
Nabe est un faux underground et un pur produit de l'établishment littéraire franchouillard, en plus de n'étre pas un garçon trés fréquentable, mais bon on s'en serait contenté, car du buzz est toujours bon à prendre à ce niveau.
Nabe déclare avec tonitruance : pas de code barre, ni de prix sur mes bouquins, mes livres ne seront pas en librairie - comme moi quoi !
C'est une bonne chose que des auteurs ayant déjà une certaine notoriété franchissent le cap. Il existe aussi de belles histoires de réussite par l'autoédition fort heureusement (lire celle-ci par exemple).
Humh, celà sent plutôt l'escroquerie, voyez plutôt :
''Mais la jeune héroïne née dans l'imagination baroque de deux bibliothécaires strasbourgeoises viendrait-elle de tomber dans la gueule d'un grand méchant loup? Car Bernard Fixot, patron des Editions XO, qui vient d'acquérir les droits y compris cinématographiques des trois tomes déjà parus, est connu pour afficher clairement une ligne éditoriale sonnante et trébuchante : les blockbusters Tara Duncan et Guillaume Musso, c'est lui. Les ados qui ont tous filé sur Google se renseigner sur XO ont tous lu ce qu'on dit de son patron : qu'il est une cash machine. Les grandes manoeuvres ont déjà commencé. Pour des raisons de confidentialité, Cendrine Wolf et Anne Plichota ont été priées de fermer leur forum - les fans d'«Oksa» étaient en effet en train de commenter allègrement les transactions en cours - et les trois livres ne sont désormais plus en vente nulle part. Ni sur le site fnac.com, ni dans les librairies alsaciennes, ni à l'adresse personnelle des auteurs... rue du Jeu-des-Enfants.
Chez Fixot, on reprend tout à zéro. «L'Inespérée» et «l'Homme-Fé» vont devenir un seul et premier tome qui sortira en mars. Suivra probablement en décembre 2010 - objectif thunes à Noël ? - la parution de l'actuel troisième tome. Le quatrième tome devait sortir le 5 décembre, il ne sortira pas avant 2011 au plus tôt. Ainsi, les petits «pollockmaniaks», qui auront mené ce combat pour arracher «Oksa» à la confidentialité de l'autoédition, se voient paradoxalement punis d'avoir si bien bataillé.
Lamentable ! ou le buzz lançé par ces deux auteures n'était qu'un coup de bluff avec de faux surfeurs enfants, ça s'est déjà vu...ou pire encore, quel manque de respect vis à vis de tous ces jeunes lecteurs. Quelle médiocrité dans ce cas, pour pas dire une absence totale de dignité.
Vendre un truc qui avait fait rêver des momes à une cash machine comme ils disent...je suppose que l'autre minable est arrivé avec son gros cigare et sa boite d'édition pourrie, et que les deux petites bibliothéquaires impressionnées, hein...
N'enfin dans le registre pour adultes, je vois bien un polar avec mes personnages habituels organisant le saucissonnage d'un éditeur voleur de rêves d'enfants. La fin serait comme dab, impubliable pour un éditeur, puisque mes gars se casseraient aux Caraibes, les doigts de pieds en éventail, avec le pognon du dit éditeur. Comme dab, Manuel Ruiz écrirait choqué que j'écris des livres immoraux,bof ,bof ...
Tout ceci est bien enivrant. Espérons que la g... de bois ne soit pas au rendez-vous des deux auto-éditées...
Fatalement...et elle n'aurons même pas le moindre euro pour récupérer leurs droits d'auteurs perdus. Le pot de terre contre le pot de fer, les éditeurs cherchant avant tout des gens exploitables et naifs.
C'est vrai qu'en ayant terminé la lecture de cet article je me suis immédiatement dit: consécration certes, mais du même coup je ne comprenais pas leur obstination à chercher malgré tout un éditeur. Comme le disais si bien l'auteur que vous aviez cité Novi, pourquoi se contenter de 10% lorsque l'on peut obtenir 100% (il a du oublier les frais d'impression et les 35% des libraires mais qu'importe, nous avons bien compris !) Ce que nous cherchons tous c'est d'être lu... elles semblaient être sur le bon chemin pour se passer d'éditeur et gagner en notoriété. A la réflexion histoire bien étrange en effet.
Hum ! Nabe parlait de 70% et il a volontairement fait imprimer 5000 exemplaires sans code barre, ni prix, et ce, afin que ses livres ne puissent étre vendus en librairie. Le message est clair et l'affaire à suivre.
Il est clair aussi, que l'édition traditionnelle, et tous les parasites qui vivent de son systéme ( il n'y a que l'auteur qui n'en vit pas, un comble ...) péte de trouille à chaque fois qu'une autoédition, assumée ou pas, touche à un succés quelconque. Ils savent quelle boite de Pandore cela représente et quel cheval de Troie cela représenterait pour des tas d'auteurs 'non-controlés ' s'y engouffrant. Il n'y a pas que des enjeux d'argent, mais celui de l'intoxication des cerveaux disponibles : la collusion de l'édition industrielle et des pouvoirs en place.
La parade est donc simple et facile lorsqu'on s'adresse à de petites gens : les acheter pour quelques billets ( quitte à foutre le livre à la poubelle aussitôt).
C'est ambigu à mon sens, cette position de l'autoédition. En effet, si elle s'assume pleinement en tant que concept révolutionnaire : il lui faut dans ce cas, revendiquer un peu plus que de la littérature à fonction récréative, n'est ce pas ! Et c'est à dire donc, se positionner en tant que mouvement éditorial ( sur la forme tout au moins, n'est ce pas Annie ). Le succés à long et moyen terme ne pouvant se faire qu'à ce niveau, création d'un lectorat, reconnaissance des médias ( comme pour le RAP par exemple).
Ou alors comme c'est le cas aujourd'hui, pour des raisons de frilosité ou de moyens humains - elle décide de rester en retrait d'un point de vue intellectuel, se contentant d'étre une simple entreprise surfant sur une niche laissée vacante par la crise.
Je dirai pour ma part, que l'occasion ne se représentera peut étre pas deux fois de bénéficier d'un si bon contexte : la littérature officielle se meurt, on le sait, plus d'idées, plus de matiéres, en total décalage avec le social...les conditions qui ont vu naitre le Rap encore une fois.
La nature a horreur du vide, surtout de la pensée, et le mouvement littéraire nouveau naitra avec les acteurs de l'impression à la demande..., ou sans eux !