En fait, l'impression à compte d'auteur est aussi de l'auto-édition, non ? Dans ce cas, je vais plutôt comparer l'impression à compte d'auteur à l'impression à la demande:
Dans l'édition à compte d'auteur, l'auteur paye un imprimeur pour qu'il lui imprime x exemplaires de son travail. A charge pour lui de rentabiliser son stock. Le client de l'imprimeur, c'est l'auteur et personne d'autre.
Dans l'impression à la demande, l'auteur ne doit rien investir: c'est le lecteur qui achète (le client donc) qui paye la production des livres. L'auteur peut aussi acheter ses propres bouquins, il se retrouve alors dans la même situation qu'un auteur qui s'édite à son compte. Mais cela ne fait pas de différence pour l'imprimeur.
Pour comprendre qui fait quoi, et éventuellement comment, aux frais de qui, etc. avons-nous les idées claires sur ce qu'est chacun des intervenants de la chaîne du livre : de l'auteur au lecteur (aboutissement et client final de cette chaîne), en passant par l'éditeur, l'imprimeur, le diffuseur, et enfin le libraire ? Internet et l'imprimerie numérique faisant que les fonctions traditionnelles des uns empiètent sur celles des autres ne facilitent pas la réflexion, outre les effets du mélange de genres et de la liberté d'expression. Encore moins de chances d'y comprendre quoi que ce soit s'il y a confusion entre édition et auto-édition. Aussi est-il bon de se souvenir que par définition, l'auto-édition n'est pas de l'édition. C'est un cas de figure dans lequel l'éditeur n'existe pas, l'auteur et l'imprimeur étant d'accord pour s'en passer, en ayant plus ou moins conscience des garanties dont cela peut les priver. Pour ce qui est de l'impression (et non de l'édition) à compte d'auteur, elle existe, mais là encore il ne faut pas confondre avec auto-édition. Sauf exception rare, un imprimeur n'est pas un éditeur et vice versa. Enfin, un auteur ne s'improvise pas impunément éditeur, ne serait-ce que de ses propres ouvrages. Là comme ailleurs la facilité a un prix.
C'est vous qui y voyez quelque chose de compliqué. La définition est très simple, elle :) et elle suffit ! Pourquoi se braquer sur l'industrie et l'activité professionnelle ? Etre éditeur, c'est une activité, ou d'une fonction. L'auteur qui s'auto-édite ne recours pas à un homme de métier, d'accord, il assume lui-même la fonction, l'activité d'éditeur. Il est éditeur, même si ce n'est pas son métier. Dans le cas de l'auto-édition, l'auteur assume toutes les fonctions qu'un éditeur professionnel apporte généralement, il endosse donc le rôle de l'éditeur.
Complètement d'accord avec Dr Folaweb. Les polémiques ne sont vraiment pas de mise ! Auto Edité ! Le vocable se sufit à lui même ! Et celui qui a auto édité un ouvrage sait parfaitement ce qu'il en est, surtout si, comme c'est mon cas, il est précédement passé par l'édition traditionnelle. Qui fait tout certes... sauf vendre le livre !
Bonjour Anne, je ne suis pas d'accord avec vous quand vous dites que la grande édition 'fait tout sauf vendre le livre'. Si le vôtre avait été édité par la grande édition, il serait actuellement en librairie - et pas seulement dans une vitrine virtuelle. Le livre de mon père 'L'or dans la peau', édité, il y a des années, dans la collection 'vécu' de Robert Laffont, s'est vendu à des milliers d'exemplaires, son attachée de presse lui a fait beaucoup de publicité. Des années après, on le trouve encore. Assurant moi-même une petite chronique littéraire dans un journal local, je peux vous dire que les éditeurs se démènent pour faire vendre leurs auteurs (ils y trouvent d'ailleurs leur intérêt !) puisqu'ils m'envoient toutes leurs dernières parutions lors de chaque office alors que mon journal ne couvre qu'une petite ville et les villages environnants. Publicité que ne pourra jamais faire une auteur qui s'auto édite. Comment le pourrait-il ? S'il arrive à vendre 300 à 400 exemplaires, ce sera un exploit !! Et puis, quoiqu'on dise, une méfiance - souvent justifiée - existe à l'endroit de la qualité des ouvrages autoédités. Je vous souhaite un agréable week-end. Cordialement à vous Edmonde
Lorsqu'aujourd'hui, les éditeurs se sont grillés eux mêmes par des catalogues exponentiels d'où les commerciaux des diffuseurs peinent à rassurer les libraires sur ce qui pourrait étre bon ou mauvais.
Les journalistes et autres chroniqueurs à la noix sont contents, ils recoivent toujours moults exemplaires gratos et servis à domicile ; le couvert est assuré en échange de trois, quatre lignes de compliments à laquelle plus personne excepté les gogos ne croient ......
Disons le : il y a trop de livres et ce - édités ou auto-edités - et le lecteur potentiel ne s'y retrouve plus.....
La mésaventure arrivée au fameux ''chauffeur de limousine ', qui avait quitté son emploi suite à un mirifique contrat avec Flammarion , une médiatisation d 'enfer et qui s'est retrouvé au RMI avec 300 exemplaires vendus ......on passera sous silence les flops de BHL et de Houellebeque.
Vargas se vend encore bien mais ça s'achéte comme du consommable pour passer deux heures de TGV.....
Non, le monde du livre ne tourne plus rond .....et le fait d'étre auto-édité ou édité par Paul, relayé médiatiquement par Emile à mon sens n'y change pas grand chose.
La seule belle réussite étant sans doutes, Gerard de Villiers et son SAS ; la quadrature du cercle éditorial et le bouquin le plus vendu au monde .....un visionnaire qui a compris que l'édition était un monde de clowns et que les journalistes littéraires ne servaient à rien....
ET j'oubliais, tout le monde sait, la chose est publique et avérée, que les éditeurs mentent éhontément sur leurs chiffres de ventes .....
Edmonde, je suis parfaitement en accord avec vous lorsque vous dites que lesgens se méfient de l'auto édition. Avouerais je que je fais partie de ces gens... ? L'auto édition n'est encore qu'un dérivé (non payant ce qui en fait pour nous le charme) de l'édition à compte d'auteur. Autrement dit, n'importe qui peut y publier n'importe quoi, et vendre n'importe quoi ! Et cela fait un peu peur à l'acheteuse pauvre que je suis !
Par ailleurs, l'éditeur traditionnel a, certes, besoin de vendre le livre qu'il a édité, mais un 'bon' livre, c'est à dire un livre bien écrit et qui tient debout quant à l'histoire et 'l'air du temps' se vendra. Robert Laffont fait en effet bien son travail. J'ai eu l'occasion de le voir (et de refuser leur proposition d'édition pour ma bio sur JJG, pour plusieurs raisons), mais il est rare, très rare, et cela chez n'importe quel éditeur, grand ou petit, que la promo soit faite aussi bien qu'elle l'a été pour le livre de votre père. C'est peut-être aussi un effet du temps. L'exigence aujourd'hui, est celle de la 'rapidité'. Ecrire vite, publier vite et surtout, vendre vite ! Impossible donc de Tout promouvoir ! Aujourd'hui, nous 'écrivaillons' ou en tout cas considérés comme tels par les éditeurs, nous avons la chance d'avoir une alternantive qui nous permet de publier ce que nous faisons. Profitons en, mais exieons de nous même, la plus extrême riguer, de façon à ce que l'auto édition ne soit plus considérée comme un Sous-produit, mais comme une vraie alternantive !
Quant à vous monsieur Novi, vous parlez comme quelqu'un d'aigri ! Le livre va mal à cause des éditeurs requins dites vous ? Mais l'art va mal ! Le pain et le vin vont mal ! (Tiens, en parlant du vin, vous avez vi ce que le gouvernement prépare aux vignerons ?) ! Le BTP va mal ! Les banques vont mal ! Et le consommateur, moi, toi, vous, eux, nous... va mal ! Nos enfants ne lisent plus et croient que Quasimodo et Esméralda sont des inventions de Walt isney. Kipling ? Connaissent pas, mais ah oui, le livre de la jungle ! Même Harry Potter devient un film avant d'être un livre ! Un comble pour l'auteur qui a redonné envie de lire à des millions d'enfants ! La culture va mal, mais pas tant à cause des médias, du fric et des requins que parceque nous sommes paresseux ! Et pauvres ! Si le cinéma coûtait beaucoup moins cher, irions nous plus souvent au cinéma alors que la télé et ses quelques 400 chaînes, son écran plat, sa HD etc... nous offre, crois t'on la m^me chose ? Pourquoi lire 'Le diable s'habille en Prada' alors que le film est là, qu'on peut regarder sans se fatiguer. Sauf que, bien sûr, le filmne se termine pas comme le livre, mais, quelle importance...
Non, je ne crois pas que les éditeurs de tous poils soient les seuls responsables du malaise du livre ou de la musique. Nous y sommes tous pour quelque chose !
Anne, vous dites qu'un bon livre se vendra, et là, je suis d'accord avec vous, toutefois, le bon livre auto édité part avec un handicap par rapport au bon livre de l'édition traditionnelle du fait qu'il n'apparaît pas dans les catalogues de parution - style evene - et que les lecteurs en ignorent l'existence. Je ne crois pas qu'un lecteur en quête d'un livre ira spontanément parcourir les vitrines de l'auto édition. Je ne le faisais pas avant d'y être moi-même !! Il se tournera plutôt vers celles de l'édition traditionnelle ou ira consulter le rayon des nouveautés de la librairie, de la fnac ou du supermarché où le livre auto édité a rarement sa place. Même le fait de figurer sur les sites amazon, decitre, la fnac ne sert pas à grand chose si les lecteurs n'ont jamais entendu parler de votre livre. Ces sites ne sont pas des vitrines, on y va pour acheter un livre précis. J'en sais quelque chose puisque j'en ai un qui figure depuis des lustres dans ces sites !! Cela dit, cela changera peut-être un jour, ce que j'espère, car le 'bon livre' est loin d'être l'apanage des éditeurs classiques qui publient - comme l'exprime si bien la plume acérée de novi - aussi beaucoup d'ouvrages d'une navrante médiocrité. Cordialement à vous, Anne, et bon week-end. Edmonde
Si l'on est sérieux, que l'on ne se précipite pas à auto éditer son livre dès l'écriture de la dernière ligne, l'auto-édition est une escellente chose pour l'auteur qui n'a pas la chance de rentrer dans la cour des grands, même si son ouvrage vaut les miliers d'autres en rayon de toutes les libraires.
Votre ouvrage peut intéresser un grand éditeur comme Galimard, Lafont, etc..., mais si il est édité par eux ce n'est pas pour autant qu'il plaira à la majorité du public. Combien de livres dans les librairies édités chez ces grands éditeurs, ont attiré votre attention pour que vous l'achetiez? Je parierai pour un très petit nombre. Les autres sont noyés dans la masse et au bout d'un mois repartent chez le distributeur en invendus ou alors sont cachés derrière les autres qui arrivent, ce qui est la même chose.
Il y a quelques années en arrière c'était différent. Il y avait beaucoup moins de 'postulants', les gens n'écrivaient pas ou peu et n'osaient sans doute pas franchir le pas de l'édition. Aujourd'hui TOUT LE MONDE ou presque écrit. Bien entendu il faut faire un tri de tous ces nouveaux écrivains du marché. Comment me direz-vous, surtout dans l'auto-édition? : Avez-vous déjà lu les 'quatrième' de couverture des livres auto-édité? C'est déjà un premier pas pour se rendre compte de ce que sera la qualité du livre, je parle bien sûr de l'écriture qui englobe tout (orthographe, syntaxe, conjugaison, ponctuation etc...). Bien entendu il y a aussi le sujet du roman qui rentre en ligne de compte, si vous accrochez ou pas, mais il me semble que c'est déjà une approche révélatrice. C'est pour cela que l'auteur qui s'auto-édite doit être minutieux, attentif, excessivement rigoureux sur la qualité de son ouvrage. Il est d'une importance capitale qu'il fasse relire ses écrits par une personne compétente, un oeil 'neuf', un lecteur (qui a tout de même une certaine culture) qui pourra corriger, donner son avis, encourager à poursuivre s'il sent le potentiel du nouvel auteur, ou préfèrera donner le conseil d'arrêter.
Je viens de 'lancer' l'édition de mon nouvel écrit 'FEMMES' sur TBE. Mais je ne le mets pas en librairie avant d'en avoir reçu un exemplaire, de l'avoir relu et fait relire. Je suis à peu près certaine que je vais, que nous allons trouver encore des erreurs. Ensuite je vais m'employer à faire connaître ce livre qui je pense est le reflet de la vie de la plupart des femmes. Pour cela il y aujourd'hui beaucoup de possibilités à notre portée, il suffit de le vouloir. Je ne dis pas que je vendrai des milliers d'exemplaires, mais déjà quelques centaines me conviendont et je serai comblée de savoir que des femmes ont aimé mon ouvrage.
Pour les SAS, je suis tout fait d'accord. Ce livre EST le BEST SELLER qui dure depuis.....très longtemps. Ils font le plaisir des grands voyageurs (surtout les hommes je pense) car c'est un bouquin qui se lit facilement, qui passe le temps et permet à celui qui est en voyage, en train ou en avion, ou dans sa chambre d'hôtel, de passer un bon moment.
Que puis je rajouter à tout ceci ? Ignorante du monde de l'édition et de 'ses loups' j'ai cru naïvement (tout du moins au début) qu'il me serait facile de trouver un éditeur. Qu'il accepterait tout ce que j'exigerais. Que nenni. Après avoir essuyé les plâtres de l'édition à compte d'auteur et refusé quelques contrats de maisons d'éditions (un peu louches) . Je me tourne à nouveau vers l'auto-édition. Evidemment comme Anne, je reste un tant soit peu sceptique mais le procédé à la base est bon. Tout dépend de ce que nous en faisons et ce que nous attendons. Il y a une évolution du livre, chacun écrit ce qu'il veut, ce qu'il peut.Nous ne sommes pas tous et toutes très bons en français, parfois les livres s'en ressentent (moi le premier je sais) .
L'auto édition reste et j'en suis persuadée un formidable moyen d'avoir la possibilité d'éditer un livre en dur, évidemment vous allez me dire, tout le monde peut écrire n'importe quoi et se faire auto éditer, bien sûr. D'un côté, je dirais que cela donne la possibilité à tout un chacun d'écrire et de s'éditer (même ceux qui ont du mal avec la langue française) d'un autre côté, cela permet aussi d'auto éditer un livre bourré de fautes en tout genre. Alors que faire ? Tout dépend de ce que le lecteur attend d'un livre, certains y trouveront leur compte, d'autres non. Personnellement, si je lis un livre où il persiste quelques fautes, çà ne me gênera pas. Par contre, si cela en est truffé, que c'est écrit en dépit du bon sens, çà gâchera un peu mon plaisir (même si je n'ai de leçons à donner à personne vu mon niveau en français) .
Je pense qu'il faut savoir accepter les critiques, de s'entendre dire que notre roman est encore bourré de fautes ne fait pas sur le coup spécialement plaisir (j'en parle en connaissance de cause) mais cela m'a permis de me remettre en question et de le retravailler (Et là encore il est loin d'être parfait) . Maintenant, évidemment certains vont continuer à dire qu'il vaut mieux un livre rempli de fautes mais intéressant que le contraire !!!
je finirais par dire que l'auto édition est une très bonne alternative aux éditions traditionnelles. Il est facile de critiquer les maisons d'éditions, l'auto édition....Il y aura toujours des personnes qui diront que les maisons d'éditions traditionnelles ne sont que des requins, que des loups. En attendant, si celles ci leur proposeraient un contrat sérieux, avec les attentes et les conditions qu'ils veulent, refuseraient ils ? Personnellement, je n'ai pas honte ni peur de dire que si cela m'arrivait, je réfléchirais à deux fois avant de refuser. Je ne peux prétendre avoir suffisamment de talent pour cracher dans la soupe....
Je suppose que l'on peut étre aigri ; pire même revolté ; dans le cas où l'on estimerait qu'il devrait étre normal de pouvoir vivre de sa plume pour un auteur.
Hors le paradoxe hexagonal fait que la plupart de auteurs d'aujourd'hui sont :ou fonctionnaires de police, ou de l'ED, mais surtout pour les meilleurs ouvrages, Rmistes !
Je parle bien sur pour mon domaine en particulier, le polar ......
Situation paradoxale d'où il me parait difficile d'exonérer le monde de l'édition ; non ?
Le résultat est connu, des ouvrages relevant plus du tricot, du scrabble ou du jeu des 7 familles que des themes du polar. Mais rassurons nous, il y a aussi un lectorat pour ce genre de littérature ; et tant mieux .......qu'il y ai des clients pour rouler en Scenic ou en Twingo, hein !!!
Mais moi, je m'interroge sur ceux qui voudraient rouler en Porsche ; n'est ce pas.
Vu les conditions éditoriales actuelles, on se doute bien que les gens aptes à écrire ce genre d'histoires, ont bien d'autres choses à faire de plus lucratives et d'autres chats à fouetter que de batailler avec des directeurs de collections style intellos has been...
Dans ces conditions, on ne peut étre aigri, mais simplement en rigoler !
Un livre est une arme à retardement, peu importe qu'il se vende beaucoup, tout de suite, du moment que son existence même .....le fait exister et qu'à tout moment, il est et sera opposable à la production de son époque.
La génération des polardeux talentueux des 70, le néo-polar par exemple n'a étè reconnue que des années plus tard.
L'édition traditionnelle est en crise, OUI, ce n'est un secret pour personne .....c'est encore guére visible sur la forme( on vend encore des livres ) mais sur le fond, c'est plus que probant.
Point d'aigreur véritable donc, mais de l'optimisme : de nouvelles générations d'auteurs attendent et ceux là feront tôt ou tard la fête sur les tombes des éditeurs qui n'avaient rien vu venir.....
''''Votre ouvrage peut intéresser un grand éditeur comme Galimard, Lafont, etc..., mais si il est édité par eux ce n'est pas pour autant qu'il plaira à la majorité du public. Combien de livres dans les librairies édités chez ces grands éditeurs, ont attiré votre attention pour que vous l'achetiez? Je parierai pour un très petit nombre. Les autres sont noyés dans la masse et au bout d'un mois repartent chez le distributeur en invendus ou alors sont cachés derrière les autres qui arrivent, ce qui est la même chose.''''
On ne peut étre que d'accord !
Je connais des auteurs ''édités 'qui font de la signature en GMs ou sur des salons ; qui racontent ensuite avec humour leurs déboires concernant le lecteur lambda style ;
- On va lui offrir quoi pour son anniversaire ? - Ah, regarde là, Chatam ou Grangé, c'est connu , hein ......
Le SAS en général, ils se l'achétent en loucedé, y a du cul dedans.
Parcourez les forums du web dédié et Dieu sait si j'en suis coutumier de ce genre de promos ! Et vous lirez les mêmes 'idiots utiles' ( de Lenine ) se pâmer devant Millenieum ou le dernier machin arrivé d'outre Atlantique....
Vous avez raison monsieur Novi, ce que j'ai pris pour de l'aigreur n'est qu'humour. L'édition traditionnelle est désopilante à force de ne miser que sur les solutions sans risques. Il est certainement plus facile de vendre le 'Menteuse' de Sophie Marceau (je sais, je l'ai acheté et m'y suis profondément ennuyée avant de le fermer à la 40ème page) que le dernier Novi (je sais, je l'ai pas acheté parce que... ben on sait pas, des fois qu'il soit pas bon... Moi, je le connais pas ce mec là !). Voilà, grande lectrice devant l'éternel, je suis comme tt le monde, assez con pour acheter le Marceau parce que hein, je la connais, si si, elle a joué ds 'La boum' qui est un 'livre' excécrable. Bien fait pour moi ! Et aussi assez bête pour imaginer que la bio de Goldman serait acceptée, juste pour ce qu'elle est, par l'éditeur ayant pignon sur rue... Oh ça, pour l'accepter, il l'a accepté ! Mais sous quelles conditions !!! N'étant ni Voici, ni Gala et ayant autant d'estime pour moi même que pour mon sujet, j'ai dit 'non'. Cela signifierait-il que, finalement, je suis un tout petit peu moins con que j'en ais l'air ? Pas évident ! Et, je terminerais sur une note rassurante : n'oublions pas que le célèbrissime Harry Potter a été refusé par 5 éditeurs ! Eh oui, ils n'ont pas non plus la science infuse !
Anne, mon livre est un zeste plus chiant que celui de Marceau, promis, juré !! Il ne peut que donc que passionner une lectrice devant l'éternel, ces espaces infinies qui effraient !! Edmonde
Moui, pour continuer dans l'humour nécessaire ; Il m'est arrivé tout aussi exceptionnellement, de vendre mon livre à ce genre de lecteur, pour preuves celui là :
''''forum de polarnoir, extrait :
''''de Nikos le Mer 10 Déc 2008 23:40
Je viens de terminer l'épopée nomade, ma deuxième expérience de livre auto-édité et ma première expérience de livre jamais lu. Je crois bien être le premier à l'avoir acheté. Mon côté curieux. J'ai passé un bon moment à suivre les aventures de Ludo et ses potes. Pas vraiment d'intrigue c'est plutôt une sorte de portrait du monde des forains. Leur vie, leurs habitudes, leurs activités. ça se lit bien. C'est plaisant. Ce n'est pas tout à fait mon style de livre mais j'ai voulu essayé. Je l'ai terminé ce qui n'est pas le cas du dernier Catherine millet que j'ai pris par hasard à la bibliothèque.. ''''
J'ai bien aimé cette critique, l'humour de ce lecteur sans doutes.....
Pour redevenir plus sérieux, sur le fond quoi .....il suffit de parcourir le catalogue de Thebook pour s'apercevoir que rien qu'au niveau des synopsis et quatriéme de couverture ; certains livres tiennent largement la comparaison avec des catalogues d'éditeurs....
Prenons le coup de coeur de cette semaine ,' Venus à deux visages ''.....j'ai pas lu bien sur, mais la présentation est attirante pour le moins ; histoire originale, sa couverture est belle, etc ....alors même que chez l'édition classique actuelle, l'on assiste à des trucs rabachés depuis des lustres et des tonnes de couvertures carrément à chier.
Un imbécile sur un forum avait sorti un jour, qu'on attendait encore le chef d'oeuvre auto-édité .....je m'étais marré en lui repondant , zavez bien fait d'attendre, il arrive .....et comme l'on peut valablement compter sur l'édition classique pour passer à coté.
Je dirai et c'est un préssentiment que l'auto-édition à un avenir parce qu'elle est la seule formule à ne pas brider la création et qu'en cela , il vaut la peine de faire abstraction de ses petits defauts de jeunesse, les corrections, la présentation,etc ....