J'interviens un peu tard dans ce fil de la discussion en vous rappelant que ceux qui s'égarent dans leur propos ne sont pas les bienvenus sur ce forum. Les propos de voyageuz ont donc simplement été suprimés par mes soins.
En ce qui concerne le rôle de TBE, tout a été parfaitement résumé par Claudec et Dr_Folaweb.
Loin d'être moi-même à l'abri de fautes de français de toutes sortes et encore moins désireux comme en mesure de donner des leçons, je me permets de revenir sur le sujet pour une raison essentielle : la promotion de l'autoédition, à laquelle j'adhère : Je crois qu'aucun auteur ayant recours à TBE ne pourra m'en tenir rigueur (sauf à me reprocher la longueur du présent post).
Sortir des sentiers battus en empruntant une plateforme d'autoédition comme TBE ou une autre (moins sympa), et se passer ainsi des services d'un éditeur traditionnel, y compris à compte d'auteur, est un combat à livrer contre ceux que cela dérange. C'est en cela que je m'exprime et pense utile de faire connaître l'échange de mails que je viens d'avoir avec le Directeur du service culturel d'une commune organisant un salon du livre comme il y en a tant. Il n'est d'ailleurs pas le seul concerné puisque j'ai connu la même situation avec les responsables d'un autre salon, parmi les plus importants de notre pays.
Ces responsables font preuve à l'égard de l'autoédition, ou d'un obscurantisme rare ou d'un dédain dont il est permis de se demander s'il ne prennent pas prétexte de la qualité inégale de ce qui en sort, cela avec les encouragements de l'édition traditionnelle bien entendu. En tout cas le résultat est là : ils jugent les auteurs autoédités indésirables.
Le seul moyen qu'ont ces derniers de contrer ce refus est de soigner à tous égard leur production, de sorte que la plus grande proportion possible des ouvrages autoédités soient de qualité pour le moins en mesure de soutenir la comparaison avec ce que diffuse l'édition traditionnelle.
Bien sûr, tous les auteurs autoédités n'ont pas pour objectif de présenter leurs écrits dans des salons, ni la possibilité ou l'ambition de s'exprimer dans le respect de la langue française. Chacun doit pourtant être conscient qu'un livre présentant des malfaçons, quelle qu'en soit la nature, joue contre les intérêts du mode de publication qu'il a librement choisi, pour librement s'exprimer.
Voici l'échange de mails en question :
1) Ma question : Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire savoir si le [salon] de * en * 2009, est ouvert aux auteurs autoédités. Dans l'affirmative, étant moi-même dans ce cas et ayant produit courant 2008, 4 ouvrages que je serais heureux d'y présenter, je vous remercie de me faire connaître les conditions d'une participation. Merci encore et cordialement Claudec 2) Réponse Monsieur, Je suis au regret de vous annoncer que le Printemps du Livre de * invite exclusivement des auteurs par le biais des maisons d
Organisez donc un 'salon des refusés' en marge de cette manifestation ? Non, je suis sérieux :D
L'orthographe seule ne suffira pas à modifier la perception qu'on peut avoir de l'auto-édition. Vous pouvez certes sensibiliser les auteurs, mais vouloir que l'orthographe ainsi que tout autre aspect soient au top est une utopie. C'est le principe même de l'auto-édition qui veut ça: n'importe qui peut s'éditer, sans contrainte. Si vous voulez une reconnaissance pour l'auto-édition, je pense qu'il faut chercher ailleurs.
Pour être invité sur les festivals, ils faut que les organisateurs souhaitent vous inviter. Et ils le feront s'il y a une demande, ou si vous êtes suffisamment importants pour justifier une présence. Pour ça, il faudrait d'abord qu'on sache que l'auto-édition existe, qu'elle regroupe nombre d'auteurs (et qu'il y en a pour tous les goûts).
Pour qu'elle puisse être reconnue comme une alternative solide aux réseaux traditionnels, il faudrait donc donner un peu de consistance à des groupes d'auto-éditeurs, et que ces groupes fassent parler d'eux. Pour l'heure, j'ai l'impression qu'il s'agit de chacun pour soi. Chacun publie un livre, en fait un peu de promo sur son propre site, sur les forums qu'il fréquente (forums littéraires probablement, donc déjà restreint à un public particulier) sur le catalogue de l'imprimeur, et puis... ?
Les 'blogs-bd' sont encore mal connus, même au sein de la blogosphère. Ils ont pourtant déjà leur propre festival à Paris, le 'Festiblog', grâce à des passionnés. Le festival s'accompagne chaque année d'un contre-festival 'organisé' par des auteurs qui n'ont pas été invités. Ces manifestations donne l'occasion de faire connaitre les blogs-bd au grand public, à travers la rencontre, mais surtout, grâce à la presse, la télévision,... Existe-t-il quelque chose de semblable, un 'festival du livre auto-publié' qui pourrait dire au monde 'nous existons' ?
Webcomics.fr a été présent cette année sur plusieurs festivals BD pour promouvoir sa plate-forme d'hébergement bien sûr, mais aussi les bandes dessinées auto-éditées des quelques auteurs qui sont passés par TBE. Ceux qui le peuvent se déplacent pour être là en personne. La présence 'légitime' de webcomics.fr permet d'introduire l'auto-publication auprès du public, mais aussi au près d'autres auteurs qui ignoraient alors cette possibilité.
Si aucun groupe n'existe déjà, créer une association qui aurait pour but d'obtenir un stand sur plusieurs festival et de présenter des auteurs auto-édités ne semble-t-il pas une bonne idée ? Je n'en sais rien, je m'avance sans doute, mais peut-être TBE, qui sera de plus en plus connu, pourrait avoir un stand à lui sur quelques festival (en tant qu'imprimeur ?) et présenter, avec quelques auteurs en renfort, son catalogue ? Et si cela n'intéresse pas TBE pourquoi ne pas constituer vous-même un tel groupe ?
Je plussois pour ma part qu'un minimum de sérieux au niveau de l' ortographe, crédibilise un ouvrage et que c'est l'un des clichés les plus courants dont on affuble l'auto-édition.
Cliché, parce que des fautes, l'on en retrouve même chez les grands editeurs et je ne suis pas sur que les intégristes les recherchent avec autant d'acharnement dans ces parutions la, que chez cette malheureuse auto-édition parée de tout les maux.
Pour mener ce combat la, sur des sites dédiés au polar et à ses fatales idées recues (je suis l'horrible Novisad en tant que pseudo)......je pense aussi que l'auto-edition a besoin de s'organiser pour pouvoir affronter valablement cette barriére que les lobbies de l'édition tente de dresser; le meme combat que la musique et ses droits d'auteur.....
Le polar Italien a survécu et triomphé dans des périodes politiquement difficiles pour lui, parce que des auteurs se sont regroupés, fédérés, pour générer des courants porteurs a cet effet .... Un exemple !
Les librairies, la GMS , les salons nous sont fermés, portons le débat sur le web, élargissons le a la politique puique c'est lié.....l'auto-édition ; pourquoi ne pas changer l'appelation d'ailleurs, qui rappelle par trop ces escroquerie ou l'auteur paie pour etre edité.
Affaire ou débat a suivre, tellement les enjeux sont passionnants.....
Je plussois pour ma part qu'un minimum de sérieux au niveau de l' ortographe, crédibilise un ouvrage et que c'est l'un des clichés les plus courants dont on affuble l'auto-édition.
Cliché, parce que des fautes, l'on en retrouve même chez les grands editeurs et je ne suis pas sur que les intégristes les recherchent avec autant d'acharnement dans ces parutions la, que chez cette malheureuse auto-édition parée de tout les maux.
Pour mener ce combat la, sur des sites dédiés au polar et à ses fatales idées recues (je suis l'horrible Novisad en tant que pseudo)......je pense aussi que l'auto-edition a besoin de s'organiser pour pouvoir affronter valablement cette barriére que les lobbies de l'édition tente de dresser; le meme combat que la musique et ses droits d'auteur.....
Le polar Italien a survécu et triomphé dans des périodes politiquement difficiles pour lui, parce que des auteurs se sont regroupés, fédérés, pour générer des courants porteurs a cet effet .... Un exemple !
Les librairies, la GMS , les salons nous sont fermés, portons le débat sur le web, élargissons le a la politique puique c'est lié.....l'auto-édition ; pourquoi ne pas changer l'appelation d'ailleurs, qui rappelle par trop ces escroqueries ou l'auteur paie pour etre edité.
Affaire ou débat a suivre, tellement les enjeux sont passionnants.....
Bonjour, A Dr Folaweb tout d'abord, qui semble me prêter des propos que je n'ai pas tenus. Je n'ai jamais dit (ni pensé) que 'l'orthographe pouvait suffire à modifier la perception qu'on peut avoir de l'autoédition'.
Je maintiens par contre que le meilleur moyen de promouvoir l'autoédition, dans laquelle un imprimeur disposant de moyens sophistiqués les met à disposition de l'auteur, est de la pratiquer avec le maximum de pertinence et de soins de part et d'autre. Ce qui signifie qu'il appartient aux auteurs de soigner leurs oeuvres dans leur élaboration (de l'écriture à la présentation) et à l'imprimeur d'en assurer la production la plus valorisante possible. Imprimeur et auteur se retrouvent ensuite, lors de la diffusion pour tirer, chacun pour ce qui le concerne, la satisfaction qu'il attend de son initiative. Il est ainsi clair qu'autant l'imprimeur que l'auteur ont intérêt à générer des produits compétitifs sur tous les plans pouvant donner lieu à comparaison avec des produits issus de l'édition traditionnelle. C'est une affaire de rapport qualité/prix, sachant que ce rapport s'apprécie par le lecteur en tenant compte de tous les paramètres habituels qui sont pour un livre, quel qu'en soit le genre : son contenu, son aspect, son prix, ses références, parmi lesquelles : pour l'imprimeur l'ensemble des auteurs et des livres dont il peut se prévaloir et pour l'auteur son imagination, son écriture (orthographe incluse), son style, etc. et ses autres ouvrages le cas échéant.
Ce qui précède passe avant toute autre considération, notamment celle de salon spécialisé. Il existe déjà tellement de salons du livre, et chaque commune étant en voie d'organiser le sien, il y en aura bientôt autant que de vide-greniers, kermesses et autres manifestations qui finissent par intéresser davantage les associations qui les organisent que des visiteurs qui se lassent et se font de plus en plus rares ou, au mieux, se comportent comme des promeneurs du dimanche venant là faute de mieux.
Il me semble que le meilleur moyen de faire valoir l'autoédition sur le marché du livre
Oups. A relire votre texte, je dois reconnaitre que je ne sais pas comment j'ai pu comprendre ça. Toutes mes excuses. Cela dit, vous affirmez PRESQUE ça:
.
Vous dites quand même bien que l'orthographe (entre autre) est LE meilleur moyen de promouvoir l'auto-édition, non ? ou je comprends tout de travers ? Bon, passons.
Nous n'entendons apparemment pas non plus la même chose par la « promotion de l'auto-édition ». Si vous l'envisagiez comme l'amélioration de l'image auprès du public, je l'envisageais comme l'amélioration de la diffusion. L'image collant pour ma part à la réalité, il sera difficile de la changer sans changer l'auto-édition elle-même (hé oui, faudra s'y faire).
Car il faut bien reconnaitre cela: sans un filtre contraignant pour pousser à faire des efforts, une bonne part des auteurs qui s'auto-éditent n'en auront rien à faire d'avoir une bonne orthographe, un bon scénario, un bon papier ou encore une bonne impression... L'auto-édition étant gratuite pour l'auteur (et l'imprimeur), il n'y a pas de risque, pas d'impératif à faire de la qualité, ni même à vendre !
Dans ces conditions, vouloir améliorer la qualité générale, en partant en croisade contre la malorthographe par exemple, est une fausse piste. Et intervenir comme cela a été fait sur ce forum est par conséquent complètement stérile. Cela sert seulement à dégoûter les auteurs, de part et d'autre. La seule possibilité de ce côté, c'est l'incitation, l'éducation, qui demandent un investissement d'efforts et de temps auprès de chaque nouvel auteur. C'est la meilleur solution à long-terme, évidemment. Mais là encore, il n'y a aucune obligation à suivre les conseils des ainés ou des pros.
Aussi, plutôt que de se battre contre des moulins à vent, qu'est-ce qui peut être mis concrètement en oeuvre ?
Je ne suis pas sûr que mettre en concurrence les livres pros et les livres auto-édité soit une bonne chose. On ne se bat pas sur le même terrain. Les pros ont des moyens pour produire des objets plus luxueux, en faire la promotion, pour les diffuser largement et les vendre au plus grand nombre. Si c'est là l'objectif que suit un auto-éditeur, il risque d'être fort déçu.
L'auto-éditeur touchera d'abord une niche: que ce soit un prof qui imprime un livre de cours qui s'adresse à ses élèves, un fan d'animés qui écrit un D?jinshi pour ses camarades, un spécialiste de l'astrologie qui rédige un guide pour ses adeptes,... ou n'importe quel auteur convaincu par le principe de l'auto-édition, qui sera lu par des lecteurs prêts à investir dans des livres auto-édités. Ce n'est plus ici la quantité, mais la qualité des lecteurs qui compte. Les critères de 'respectabilité' d'un livre sont peut-être très différent pour ces groupes ?
Bah, je suis venu à l'auto-edition par choix et ce, pour beaucoup de raisons associées!
D'une part idéologique ; je n'écris point sur des thémes et des théses politiquement correctes et j'ai donc peu de chance de passer la censure d'un comité de lecture dépendant du monde du travail éditorial actuel.
Exemple, vous trouverez sur le marché des tas d'ouvrages écrits par d'ex policiers ou d'enseignants, de gens qui se placent d'un coté du miroir sociétal, avec les méchants truands et les gentils policier.......mais pratiquement plus aucun depuis la disparition d'une génération d'auteurs tels que Lebreton ,Giovanni ,houssin, etc ....ne se placent de l'autre coté, cette délinquance qui fait plus peur aujourd'hui lorsqu'elle est sociétale qu'une manif fomentée par la CFDT.
C'est de lire de la littérature mais plus du vrai polar qui m'a fait venir a l'écriture d'ailleurs. Un devoir de mémoire aussi sur une communauté qui n'ayant pas de culture écrite, ne pouvait écrire sa propre histoire.
D'autre part, lorsqu'on conteste un systeme dans lequel on a du survivre, on ne s'accomode pas d'un contrat unilatéral qui vous spolie de vos droits d'auteurs pour vous accorder généreusement 4 ou 6 % de commissions (contrats des maisons d'éditions dites glorieuses), on ne s'assoit pas, convoqué comme un salarié, devant le bureau d'un directeur de collection.
Pour toutes ces raisons, l'auto-édition a étè un choix murement réfléchi ; un choix de societé!
Le choix d'une revendication, d'une banniére, d'une banderolle.....
Effectivement Dr Folaweb, ne faisons pas de fixation sur l'orthographe, qui n'a d'ailleurs été que le prétexte à un débat plus sérieux et dont le nombre de ceux qui y participent et le suivent prouve qu'il intéresse et mérite d'être entretenu
'vous affirmez PRESQUE ça' me dites-vous. Je ne vois pas ce que PRESQUE vient faire là, si mon expression (orthographe comprise) a été correcte. Sauf à avoir affaire à un lecteur qui ne veut, ou ne peut, comprendre que ce qui lui donne raison. S'il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir. Autre exemple de cette tendance que je me permets de relever : 'Vous dites quand même bien que l'orthographe (entre autre) est LE meilleur moyen de promouvoir l'auto-édition, non ? ou je comprends tout de travers ? Bon, passons.'
Humh, pas une ''incorrection'mais une insoumission ; nuance de taille !
Insoumission devant l'imposture de l'auto proclamation, d'un systéme ou la compétence se situe trés exactement a l'acceptation d'un chiffre sur un bulletin de salaire pour le cadre salarié directeur d'edition .......et quelques fonds sous forme de SARL, dans le cas des petits éditeurs (certains s'affichent sous forme de directeur généraux d'ailleurs, grandiose ).
Et c'est a ceusses la qu'il faudrait confier le vie de votre ouvrage sous prétexe qu'ils ont réussis a corrompre quelques services de presse, a vos frais d'ailleurs puisque ces braves journalistes trés spécialisés ne disent du bien que de ce qu'ils ont lus gratuits.
Ce n'est pas d 'un marché que l'on parle mais de petites combines a deux balles servant a entretenir une certaine mediocrité de ton, dormez bien citoyen, le polar ronronne pour vous......
Très bien. Je vois que j'ai affaire à forte partie pour le pinaillage. Effectivement, il y a un soucis dans la façon dont j'ai exprimé cela. Cela dit, le fond reste valable je pense. Je vais tenter de l'expliquer mieux.
D'abord, forcément, si vous supprimez mon 'presque', vous changez le sens de ce que je veux signifier: vous dite presque que l'orthographe est LE moyen de... C'est aussi ce que j'ai dit avoir lu je ne sais plus comment. Mais vous ne dites pas exactement cela (d'où le presque). Vous affirmez que soigner l'orthographe ET d'autres aspects sont le moyen de promouvoir l'auto-édition. C'est bien cela ?
Or c'est cette idée qui ne m'a pas convaincu: certes une oeuvre de qualité rendra toujours mieux qu'une oeuvre mal finie, mais ce n'est pas suffisant pour faire la promotion de l'auto-édition. Et là j'enchaine avec notre différence de conception sur la promotion, etc.
La logique de mon intervention vous semble-t-elle plus claire ?
L'image des moulins à vent n'était peut-être pas une bonne idée non plus vu votre interprétation (pas fausse non plus, juste très littérale). Je l'entendais comme l'expression qui désigne un combat utopique, perdu d'avance, tout simplement. Les moulins ne sont pas forcément les gens qui campent sur leur position. Il pourrait aussi s'agir de l'ignorance par exemple. Ignorance de quelques notions de design, de mise en page, d'orthographe... Ce serait plutôt se battre contre une hydre: pour une tête coupée (pour une personne convaincue par la nécessité du soin), dix autres repoussent (les nouveaux venus sur le site de l'imprimeur). Pour avoir défendu la bonne orthographe sur quelques forums, je sais d'expérience que cela ne sert à rien. Ceux qui ne veulent pas lire resteront sourd à ces appels. Et ceux qui se sentent concernés pratiquent déjà, bien souvent. A un niveau individuel, ça marche. Mais vouloir imposer des règles à une collectivité, bonjour la prise de tête.
Que faire alors ? Aider ceux qui cherchent à faire bien. Comment ? Je ne sais pas moi: des fiches explicatives, des tutoriaux, des conseils, des FAQs... Une page 'quelques moyens pour améliorer votre livre' reprenant des liens vers des correcteurs orthographiques performants, des trucs et astuces d'écriture, des conseils sur les logiciels de mise en page, une liste des fautes les plus fréquentes des débutants dans tel ou tel domaine... Un site, un forum ou un blog qui produisent tout ça deviendront rapidement des références pour les auteurs en herbe, et il est possible alors de transmettre à un grand nombre cette conviction qu'il faut soigner son travail. C'est je pense une approche constructive, non ? qui aura un effet à long terme, mais ne fera pas pour autant disparaitre l'amateurisme.
« Qui parle de mettre en concurrence livres édités et autoédités ? »
Mais... vous-même ! Je vous cite:
« Il est ainsi clair qu'autant l'imprimeur que l'auteur ont intérêt à générer des produits compétitifs sur tous les plans pouvant donner lieu à comparaison avec des produits issus de l'édition traditionnelle. »
Selon votre propre propos, avec quoi les livres auto-édités devraient-ils être comparés, sinon avec les produits issus de l'édition traditionnelle ? Car c'est bien de produits dont vous parlez.
A moins que vous ne vouliez signifier que les auteurs de l'auto-édition ont intérêt à générer des produits compétitifs (p/r aux autres livres auto-édits) générant ainsi une concurrence comparables à la compétition (et non aux produits) qui peut exister entre les produits de l'édition traditionnelle ? C'est un peu tarabiscoté, mais c'est probable...
Permettez-moi maintenant, dans le cadre de ce débat, de réagir à une autre de vos phrases, sans attaquer la phrase elle-même, mais le sens que moi j'en dégage, même s'il est le résultat d'une erreur de compréhension.
« la qualité (critère oh combien subjectif) s'entendant comme satisfaisante dès lors que les acheteurs se manifestent en nombre suffisant. »
C'est donc choisir les ventes comme critère de qualité ? C'est un critère subjectif, ça ? C'est ainsi que la bande dessinée est bien trop souvent considérée malheureusement, à l'aune du tirage, et non de la critique. Les supermarchés vendent des bandes dessinées comme la série 'les blondes', 'les aventures de Bigard en bd',... ces bandes dessinées, pour soignées qu'elles sont, font-elles la promotion de la BD ? De plus, je ne crois pas que la vente (le nombre d'acheteurs, c'est pareil) soit un indice applicable à l'auto-édition. Dans une perspective commerciale, s'il s'agit de faire tourner une boite grâce aux ventes par exemple, avec de grands tirage c'est un critère tout à fait valable: une bd, indépendamment de ses qualité réelle, qui se vend et rembourse ou dépasse son coût de production, est une réussite. Et comme beaucoup de bd sont ainsi publiée, on peut même comparer les tirages entre eux. Un auto-éditeur n'a pas forcément cette nécessité de vendre. Un seul exemplaire (le sien) peut être une réussite plus que satisfaisante. La vente n'est pas nécessairement l'objectif de l'auto-édition.
Dès lors qu'un simple accent peut changer le sens d'un mot (ex fourni dans une contribution : interne & interné) pinailler est parfois non seulement utile mais nécessaire. Je préfère en tout cas être taxé de pinaillage que de polémique, celle-ci préférant la discussion pour elle-même à la poursuite (en espérant l
vous savez, le langage lu n'est pas le langage écrit qui n'est pas le langage parlé. Voilà déjà trois chapelles remplies de gens de bonnes volontés.
Il y a la faute d'orthographe classique et ceux qui veulent absolument écrire la dictée de monsieur Bernard Pivot sans la moindre erreur. A vrai dire, des fautes, il y en a qausiment dans tous les bouquins, sauf peut-être La Pléïades.
Sans faute, nous avons un langage ampoulé qui sollicite en permanence vos neurones. Lisez juste pour correction un de vos propres livres (après une période de repos, bien sûr), ou encore reliser en corrigeant les livres d'un autres, AVANT qu'ils soient édités et vous comprendrez bien des choses : l'auteur dès le livre fini se rue sur l'éditeur qui n'a pas les moyens de payer la correction, d'où, bien souvent le prix des services.
Résumé, trouvez-moi des correcteurs, là ça avancera. Merci de votre attention. Bien à vous.
Je ne peux que plussoyer cette leçon de choses de msieur Abéasis. Le correcteur expert doit etre devenu si cher ou si rare que même chez nos magnifiques dits grands éditeurs; en cherchant bien, en effet.
Mais etre lu par des intégristes de l'orthographe et de la sintaxe lorsqu'on prétends simplement a un genre dont l'ambition et l'heure de gloire fut la culture populaire de son siécle.
Bonjour Jacques Abeasis, et merci, mais il semble que vous soyez le seul dorénavant à faire ici une fixation sur l'orthographe. Parcourez ce forum et vous y lirez, entre autres mentions : 'l'orthographe n'est autre que de l'esthétique.', 'il n'y a pas que l'orthographe qui compte', 'ne faisons pas de fixation sur l'orthographe, qui n'a d'ailleurs été que le prétexte à un débat plus sérieux', 'il y a effectivement un minimum d'efforts à fournir sur l'orthographe (mais pas que)', 'il ne faut pas être un extrémiste de l'orthographe', 'Orthographe, mise en page et autres ingrédients ne suffiront pas à assurer la promotion de l'autoédition','dans la mesure où un texte est compréhensible, l'orthographe revêt un caractère secondaire','Je n'ai jamais dit (ni pensé) que l'orthographe pouvait suffire à modifier la perception qu'on peut avoir de l'autoédition', '... croisade contre la malorthographe par exemple, est une fausse piste', 'L'orthographe seule ne suffira pas à modifier la perception qu'on peut avoir de l'auto-édition', etc. Il a de même déjà été dit : 'Noter que parler est une chose et qu'écrire en est une autre', 'écriture et lecture sont deux choses différentes', etc.
Ceci étant, votre formule 'Donnez-moi des correcteurs... ' me paraît (ce qui n'engage que moi) tout à la fois pertinente, fondamentale, et chargée d'espérance. Pourquoi ? 1- Vous appelez ainsi de vos voeux ces filtres dont les plateformes d'autoédition sont inégalement dotées, tenant probablement compte : du coût de leur mise en place, des limites de leurs utilisateurs potentiels que sont les auteurs, et du supplément d'implication qui en résulte pour elles-mêmes. Ces filtres sécurisent pourtant auteurs et imprimeur dans leur effort conjoint et existent sous forme de prestations de tiers, payantes. 2 - Cette idée 'coiffe' toutes celles dont il a été question ici. 3 - Par l'existence d'un tel filtrage, les plus flemmards et ignorants d'entre nous (auteurs autoédités) seraient, non seulement encouragés au respect de notre langue, mais manifesteraient leur désir quant à cette amélioration. Si vous demandez un correctreur, c'est que bien que considérant l'orthographe comme non primordiale vous y êtes sensible. Non ?
Il me vient à l'idée, après avoir rédigé ce qui précède, qu'une autre faiblesse de l'autoédition (du point de vue des auteurs) est peut-être son caractère 'mutualiste', qui fait que ces mêmes auteurs, aussi nombreux qu'ils soient et puissent devenir, tourneront en rond dans le même microcosme. Cela peut plaire à nombre d'entre eux qui, s'achetant mutuellement leurs ouvrages, se satisfont de cette lecture réciproque, mais le présent forum atteste, au-delà de points de détail comme l'orthographe, que d'autres (auteurs) ont d'autres ambitions (fondées ou non).
''''le présent forum atteste, au-delà de points de détail comme l'orthographe, que d'autres (auteurs) ont d'autres ambitions (fondées ou non). '''''
Mais, mais ......je ne vous le fais pas dire !
A un triste sire d'un forum qui se dit polardeux, qui m'opposant piteusement qu'il attendait toujours qu'un chef d'oeuvre soit issu de l'auto édition......j'ai bien du retorqué, hors le fait qu'historiquement nos grands ecrivains ont bien du eux .......qu'il avait fait bien d'attendre, que nous arrivions......