J'ai contacté des diffuseurs distributeurs, alors je ne sais pas s'ils disent quelquechose par exemple sur la qualité des oeuvres qui n'ont pas passé un comité de lecture, mais des fois, le fait qu'un auteur auto-édité soit tout seul les gêne avec un seul livre, pourquoi ne peut-on pas faire un groupement d'auteurs auto-édités qui auraient alors plus de titres à leurs catalogues?
tbe c'est sur internet, c'est bien, mais je parlais d'un distributeur diffuseur dans toutes les librairies de france mais ça ne doit pas etre possible, j'ai mis 25 livres dans la métropole lilloise, je sais pas si ça va être facile de les vendre.
Ce qui gêne le diffuseur, ce n'est pas qu'un auteur n'ait qu'un seul livre à vendre, mais qu'il soit inconnu. Les célébrités parviennent à persuader les éditeurs (qui doivent ensuite persuader les diffuseurs) avec, souvent, un seul livre à leur actif ou à celui de leur plume. Se grouper ne changerait rien à l'équation de base : 1 inconnu + 1 inconnu = 2 inconnus et pas quelque chose de plus connu. Donc, vous avez raison, il faut se faire connaître. Auto-éditeur ou éditeur, c'est le même métier. En revanche, écrivain et éditeur, ce n'est pas le même métier. Rares sont les personnes qui sont à la fois des artistes et des commerçants. C'est possible, Annie pourrait vous en dire plus avec ses chiffres de vente. En gros, c'est la rencontre d'un bon livre (ne pas confondre littérature et expression) et d'un marché, le tout rendu possible par des moyens. C'est comme pour le bricolage : si vous avez les moyens, vous faites faire (édition classique); si vous ne les avez pas, vous faites vous-même (auto-édition). Je ne tiens pas compte de ceux, probablement un minorité, qui choisissent l'auto-édition par conviction. On se console en se disant qu'il n'y a pas très longtemps, il n'était même pas possible de s'auto-éditer. Ca avance doucement, mais ca avance.
Il me souvient avoir lu dans une interview d'un directeur de collection de FN dont le nom m'échappe présentement, une déclaration revendiquant qu'il était important à ses yeux que les auteurs de son écurie puissent vivre décemment de leurs livres, et qu'il ne faisait entrer un nouvel auteur dans la prestigieuse collection 'd'alors' que si celui-ci était capable de produire au moins un ou deux livres par an ( c'est lui qui découvrit Houssin à cette époque).
On sait ce qu'il est advenu de cet éditeur, et ce qu'il en est des auteurs d'aujourd'hui ( Houssin pas stupide a cessé de produire pour des tirages en chute libre eu égard à ceux d'antan, et pas con, s'est tourné avec le succès qu'on lui connait vers le cinema et le scénario télévisuel. Pareil pour Delteil ou encore Mizio, etc).
Que reste-t-il aujourd'hui ? Des centaines d'auteurs ''amateurs', tous plus ou moins incultes en matiére de l'histoire récente du marché du roman. Des catégories sociales assez visibles à l
L'auto edition a celà de bien : avoir la liberté de raconter des histoires, sans faire partie d'une 'élite littéraire', et sans se prendre pour un 'grand écrivain'. Libre après à chacun d'interpréter à sa façon. Des fois on croit dire des choses importantes, puis personne ne les remarque ! Pas grave car personne non plus ne nous met la pression.....