Parce qu'il s'agit de l'énième exercice masturbatoire d'une'petite' éditrice, ou plus probablement une 'petite' salariée d'un éditeur, et que, toujours et encore : la petite clique d'auteurs médiocres , de pseudos éditeurs (Cayla dont on ne sait s'il est éditeur, auteur, ou pseudo auto-édité se faisant passer pour autre chose, parce qu'on s'en contrefout au fond) qui sévit sur Face Book, tentant de rallier quelques auteurs et lecteurs à leur médiocrité ambiante..., nous en rabat déjà les oreilles comme s'il s'agissait de maitres d'écoles s'adressant à des élèves.
De mauvaise répliques de nos politiciens actuels - parce qu'enfin qui a ruiné le marché du livre ? les auto-édités ou les éditeurs ? A chaque fois que je me promène à la Fnac de ma ville, j'entends la même complainte des vendeurs : que les catalogues sont pourris, que ça ne se vend pas ( effectivement si les gens font comme moi, de parcourir les livres sans les acheter) - ça devient un tel lieu commun que l'on se demande si un bon bouquin jeté au milieu de ce marasme, se verrait encore...
Alors bien sûr qu'il a du vrai dans cet espèce de communiqué ; qu'ils sont assaillis par les manuscrits de gens ayant besoin d'un médecin ou d'une assistante sociale, mais peut-être devraient-ils se retourner la question : pourquoi ne reçoivent-t ils de plus en plus que ça ? Pourquoi de plus en plus d'auteurs se détournent d'eux ?
Eux qui ne survivent souvent que par des fonds publics ( organisation de salons,etc), ne sont même plus foutus de payer leurs partenaires ( voir le niveau d'impayé dans ce milieu), et qui ont encore la suffisance de vouloir donner des leçons faussement ironiques.
Annie, Auto-édition ou édition tout court, la problèmatique reste la même. On n'écrit pas pour soi, mais pour un public. L'auto-édition repousse le moment du jugement et donne à chacun sa chance, mais jugement il y aura. L'impression de liberté que l'auto-édition donne s'apparente aux jeux de foire où chacun peut tenter sa chance sur le ring, face à un professionnel. Mieux vaut avoir un peu de pratique ...
Je pense le contraire, allant même jusqu'à croire le lecteur nocif à l'écrivain.
Malraux en fut persuadé, Céline plus que probablement. Sans compter ces auteurs d'autrefois publiant sous de fausses identités pour ne pas être identifiables à leurs livres - une forme de liberté revendiquée.
Etre lu, certes, mais à condition que cela corresponde à un mouvement culturel, à protéger des idées dans un cocon de lecteurs déterminés.