Je m'éteins doucement, J'ai perdu trop de temps, Demain je fêterais mes cent ans, Mais je n'ai plus d'enfants. Tous partis, tous abandonnés, Je n'ai plus rien n'y personne sur qui me reposer, Tous partis, tous bannis, Je n'ai plus rien de la vie que j'avais. Et là, je m'éteins doucement, Je n'ai plus qu'à partir, En ce doux printemps, Il est temps, de finir mon temps. Tous partis, tous abandonnés, Je n'ai plus rien n'y personne sur qui compter, Tous partis, tous enfuis, Qui voudrait du vieux bonhomme, personne. Extrait de 'Après la pluie viendra le beau temps'