D'un point de vue technique, c'est sobre et parfaitement réussi.
On ressent un texte de qualité à la lecture de l'affiche, dont la forme : image, musique, participent à une ambiance d'un charme désuet qui dénote agréablement avec les choses de mauvais gout, vulgaires, tape-à-l'oeil, qui sont le fait habituel de cette forme de média.
Seul bémol en forme de réflexion de fond : on sent une mode, ou plutôt une éniéme tentative de l'autoédition pour se faire connaitre, à défaut d'étre enfin reconnue..., et à mon sens, autant pour une littérature commerciale s'adressant par définition à un public de gogos..., autant pour des ouvrages de qualité s'adressant à un public cultivé : hum !
Merci Novi pour cet avis éclairé, j'apprécie l'énoncé des côtés positifs mais également des côtés négatifs. J'améliorerais certainement par la suite, le manuscrit étant en cours de corrections, je serais obligé de refaire un clip, ou du moins de le modifier. En ce qui concerne la mode, il faut bien utilisé les seules armes médiatiques qu'il nous reste, non? Je n'ai pas trouvé le moyen idéal de me faire connaître, cela viendra peut-être un jour, de moi ou de quelqu'un d'autre. Il y a deux mois et demi, lorsque j'ai mis mon manuscrit entre les mains de TBE, je n'aurais jamais imaginé pouvoir m'investir dans ce type de travail, car j'ai une sainte horreur de me vendre!!! Comme quoi, avec l'aide de la motivation de certains ici, je suis capable de changer, moi aussi.
Sainte horreur que je partage totalement et oui ! Moi, le chantre autoédité, terreur des forums, qu'on dit boursouflé d'égo.
Certes l'auteur est le plus mal placé pour parler de ses livres, et l'usage a appris aux auteurs estampillés d'user de milles artifices pour le faire sans en avoir l'air.
J'ai appris, nanti de ces expériences forumiques, à classifier les faux nez de l'édition et ses obligés.
En général, il se font passer pour des amateurs passionnés, de purs lecteurs, bien qu'ils tentent réguliérement de placer une nouvelle, un essai de texte : mine de rien avec toute la modestie qui convient. Leur détestation de l'autoédité prétendant ou prétencieux leur vient de là : ils savent leur médiocrité, quand ce n'est pas nullité en tant qu'auteurs possibles, et préférent jouer la carte du copinage, du fayotage auprés des éditeurs, en affichant un mépris feint du livre autoédité. On les rencontrent dans les librairies, particuliérement lors des dédicaces d'auteurs étrangers : la fan attitude !
Il y a aussi les webmasters, souvent trop pauvres pour acheter les livres, en quantité suffisante à leurs consommations personnelles, et qui se fournissent donc auprés des services de presse des éditeurs, en bons larbins qu'ils sont ( je ne connais à ce jour, aucun chroniqueur de polar y échappant). Je conchie ces gens, et figurer dans leurs colonnes, serait une honte pour moi.
Ce n'est donc point tant vendre qu'il nous faille de nos jour, mais un combat mener à ce niveau.
je trouve votre présentation très réussie, comme disait Novi c'est sobre mais efficace.
Après, cela permettra t'il de vendre plus de livres...? en tout cas pour ma part j'ai pris du plaisir à faire la mienne, je pense que pour vous c'est la même chose.
Si ça peut contribuer à faire connaître un peu plus les auteurs de TBE tant mieux !
Bonjour Martial, Je sais que tu veux des conseils, alors allons-y :) Je pense que tu devrais éviter les zoom/dézoom. Chaque fois que tu es tenté de zoomer - c'est valable aussi pour les films de famille - demande-toi si tu ne peux pas remplacer par un plan fixe, un gros plan, une ellipse... La musique est à revoir. Si ton thème est la montagne, cherche un morceau qui contient le calme puis la tempête. Tu devrais trouver ça en classique du domaine public...le problème étant l'orchestre éxécutant et ses droits. Ou alors use du droit de citation , qui existe aussi en musique et monte différents morceaux actuels en très courtes courtes séquences (du mixage à la DJ :) ) Sinon, l'idée du déroulant écrit pour un livre, pourquoi pas ? Enfin je crois avoir vu 2 fois le mot 'mais' dans une phrase. @Novi : un service de presse sert à promouvoir un auteur, sinon les éditeurs n'enverraient rien, crois-moi.
@Novi : un service de presse sert à promouvoir un auteur, sinon les éditeurs n'enverraient rien, crois-moi.
Yés, j'ai aucun doute sur l'intention, et il suffit de se placer un tant soit peu au niveau d'un lecteur se cherchant un peu de lecture inédite, pour comprendre que lorsqu'il aura parcouru avidement les trois, quatre sites de références dans le polar ( pour le roman litté, c'est plus flou vu la diversité), qu'il aura tout compris sur la fameuse indépendance de ces quelques chroniqueurs auto-institués spécialistes.
Je pourrai les décrire avec un humour féroce, tant leurs styles respectifs d'ailleurs sont médiocre, pour pas dire indigent..., mais je préfére m'en réjouir vu que ce contexte pathétique ouvre des boulevards aux écrivains maudits ! ahahahahah !
Celà reste malgré tout un trés mauvais systeme, dont personne n'est dupe : ce copinisme de mauvais aloi, qui ne sert pas le lecteur.
Pour le zoom/dezoom certainement :o) Pour la musique, je suis plus ou moins d'accord, mais là c'est effectivement un ressenti par rapport au contenu du livre. L'histoire n'a rien à voir avec la montagne, c'est juste un décor, pas un lieu lié à l'action.
C'est perfectible au maximum, j'en suis bien conscient mais j'ai créé tout cela en découvrant par la même occasion le logiciel qui m'a permis d'élaborer ce clip.
La question que je me pose et je pense Martial aussi : c'est la visibilité de ce type de vidéo dans cet océan de vidéo qu'est Youtube ?
On peut supposer que l'internaute se servant de YT commence par rédiger un mot-clef en guise de recherche, et que donc la chance de tomber sur un sujet inédit pour lui, est trés mince.
En apparté, parce que je ne vais pas créer un sujet, vu l'absence de débats littéraires sur ce forum - un truc énorme sur le rôle de l'écrivain :
I. Kadaré. - En littérature, il y a tellement de mystères que les écrivains n'ont pas découverts encore. Les possibilités sont énormes. Les écrivains approchent des frontières de l'invisible, mais ils s'arrêtent avant de les franchir. Le cerveau humain est ainsi fait, il ne vous permet pas d'aller plus loin. Il se heurte à la vérité ultime.
On nous demande souvent ce qui nous fait écrire, je trouve que c'est une trés belle réponse : on cherche, on gratte, on fouille...
C'est évidemment le même problème que pour dégoter un bon livre sur le net, si on ne connaît pas l'auteur, le sujet, etc, nous sommes forcément noyés dans la masse. Mais d'un autre côté, si nous ne faisons rien, nous n'aurons pas plus de résultats et nous pourrions même dire que nous en aurons forcément aucun.
I. Kadaré. - En littérature, il y a tellement de mystères que les écrivains n'ont pas découverts encore. Les possibilités sont énormes. Les écrivains approchent des frontières de l'invisible, mais ils s'arrêtent avant de les franchir. Le cerveau humain est ainsi fait, il ne vous permet pas d'aller plus loin. Il se heurte à la vérité ultime.
C'est une réflexion que je me fais très souvent. Avons-nous vraiment encore beaucoup de possibilités dans l'imaginaire? En dehors de ce que l'on classe dans la science-fiction, où tout est permis, le meilleur comme le pire...., dans ce que nous classons dans le littéraire traditionnel, je ne vois pas, personnellement, qu'est-ce qu'il reste à inventer.
C'est métaphysique, Martial ! Carrément métaphysique !
C'est valable pour le surfeur toujours en quéte de la vague ultime, pour le musicien devant la note impossible ( pourtant, il n'est censé y en avoir que 8 !), et pour tout auteur digne de ce nom. Certains ont frolé, chacun dans leurs style, leur genre - du naturalisme américain au néopolar- mais tous vous diront que l'oeuvre est toujours inachevée, et qu'une fois un livre terminé, on sait bien qu'à l'ouvrage, il faut se remettre.
L'imaginaire n'y peut rien, si ce n'est d'étre un simple outil, nous permettant de décrypter le réel, car contrairement à ce que l'on croit, le réel est moins visible que la fiction..., quand l'écrivain a mission à transcender.
Sinon, l'idée du déroulant écrit pour un livre, pourquoi pas ?
ça me paraissait beaucoup plus 'cool' qu'une simple lecture page par page. Je crois que la dessus les avis seront aussi très partagés :o) De toute façon on ne peut pas dire qu'il existe un 'standard' pour ce genre de présentation, autant tester, non?
Déformation guitaristique de ma part, parce que sur cet instrument particuliérement : on part du Do majeur et on conclut la descente par le Do mineur !