Faire sa promotion soi-même ou signer un contrat d'édition ?

 La promotion de votre livre   Débuté par Alice   2009-10-15 00:00:00 +02:00   Messages 48    Vues: 6990

  1. Salaber
    Salaber Membre Avaricum
    Je te-vous rassure aussi, il faut relativiser mon propos, le sens général. Je pensais à l'état d'esprit sous tendu. Surtout que c'est une technique utilisée, malheureusement, pour se sortir d'un mauvais pas.
    Salaber, 2009-10-16 16:55:14 +02:00
  2. Bettina
    Bettina Membre
    Novi a dit :
    J'adore !!!!
    Bettina, 2009-10-17 20:46:07 +02:00
  3. Alice
    Alice Membre
    salaber, l'association m'a dit de foncer, l'éditeur est sérieux. Ce n'est pas une petite maison d'édition; je n'en dirai pas plus, mais je ne pourrais atteindre les prévisions de vente habituelles par moi-même c'est clair. En plus, mon livre sera dans la collection principale. C'est super de savoir cela, car les choses auraient été différentes sinon. Là je sais que mon livre est un premier choix.
    Maintenant, reste à recevoir le contrat.
    C'est incroyable ce qui m'arrive, d'où ma défiance.

    Un grand merci à vous, je vous donnerai des nouvelles:-).
    Alice, 2009-10-29 10:11:01 +01:00
  4. Salaber
    Salaber Membre Avaricum
    Je suis très content pour toi.
    C'est très important de ne pas rester seul dans un tel cas. L'association pourra également t'aider pour vérifier le contrat et pourquoi pas en négocier quelques points.
    Bon courage et haut les coeurs.
    Salaber
    Salaber, 2009-10-29 10:47:00 +01:00
  5. Alice
    Alice Membre
    Merci, je ne manquerai pas de faire appel à cette association, qui a été extrêmement réactive. Merci de m'avoir conseillée:-).
    Alice, 2009-10-29 17:32:56 +01:00
  6. Salaber
    Salaber Membre Avaricum
    Lizbel ...

    J'ai oublié un point important.
    Edité à compte d'éditeur tu vas être rémunérée en 'droit d'auteur'. Ce faisant tu vas être éligible à l'AGESSA l'organisme qui collecte les cotisations secu.
    Vois avec attention les implications financières (avec l'asso par exemple). C'est plus qu'un conseil ...

    Amitiés
    Salaber
    Salaber, 2009-10-30 13:21:39 +01:00
  7. Alice
    Alice Membre
    Oui, je sais que je vais être à l'agessa (ça se fait automatiquement non ?), je ne vois pas le souci.

    Mais par contre je ne comprends pas ta dernière phrase du tout ?? Tu m'intrigues.
    Alice, 2009-10-31 19:25:08 +01:00
  8. novi
    novi Membre
    Définition du droit d'auteur

    Le droit d'auteur est un droit incorporel qui trouve naissance dans la création intellectuelle. Le code de la propriété intellectuelle, qui régit ce droit, parle ainsi des 'oeuvres de l'esprit'.

    Ce code prévoit expressément que la propriété des droits découle automatiquement de l'acte de création et n'est pas subordonnée à des modalités de dépôt.

    Il suffit qu'une oeuvre soit originale pour justifier la protection édictée par le code de la propriété intellectuelle. Une oeuvre est originale dès lors qu'elle porte l'empreinte de la personnalité de son auteur.

    Le droit d'auteur est opposable à tous. Il comporte deux éléments :

    * l'un de nature patrimoniale : c'est le droit de tirer un avantage pécuniaire de la vente de l'oeuvre ou de son exploitation commerciale. Il s'exprime au moyen d'un contrat de cession conclu entre l'auteur, personne physique, et le diffuseur de l'oeuvre (au sens de communication au public, vente ou exploitation commerciale), qui doit obéir à certaines stipulations du code de la propriété intellectuelle.
    * l'autre de nature extra-patrimoniale, c'est le droit moral : droit au respect du nom, de l'intégrité de l'oeuvre, de la qualité d'auteur. Le droit moral est inaliénable et incessible.

    Droits d'auteur et sécurité sociale

    Pour ce qui concerne le droit de la sécurité sociale, les droits d'auteur représentent l'équivalent d'un salaire et cette assimilation permet que les artistes auteurs soient rattachés au régime général par leur appartenance au régime des artistes auteurs et puissent, de ce fait, bénéficier, dans certaines conditions, des prestations d'assurances sociales et d'allocations familiales.

    La conséquence en est que, même perçu occasionnellement, les droits d'auteur sont soumis à toutes les cotisations actuellement en vigueur :

    * assurances sociales
    * contribution sociale généralisée
    * contribution pour le remboursement de la dette sociale.

    Droits d'auteur et fiscalité

    Du point de vue fiscal, les droits d'auteur constituent un revenu non commercial. Toutefois, ces revenus peuvent donner lieu, selon les catégories d'activités artistiques, à des formes d'imposition distinctes.

    Les écrivains et les compositeurs (selon la définition fiscale) peuvent :

    * déclarer leurs droits d'auteur en traitements et salaires, et bénéficier des abattements automatiques pour frais professionnels, ou choisir d'être imposés aux frais réels
    * ou renoncer à l'assimilation aux traitements et salaires et déclarer leurs droits d'auteur en bénéfices non commerciaux

    Les photographes créateurs non journalistes professionnels sont obligatoirement imposés dans la forme des bénéfices non commerciaux.

    Pour les auteurs de logiciels, l'imposition des produits des cessions de droits s'effectue sous le régime des plus-values à long terme comme pour les revenus du patrimoine.

    TVALes droits d'auteur sont soumis à la TVA au taux réduit de 5,5 % (19,6 % pour les produits de cession des oeuvres de logiciels).
    Ces données sont susceptibles de varier en fonction de la législation fiscale en vigueur (l'AGESSA n'est pas habilitée à donner des conseils dans ce domaine).


    Site officiel de l'Agessa en toute simplicité.

    Qu
    novi, 2009-11-01 13:41:36 +01:00
  9. Alice
    Alice Membre
    Un immense merci à salaber pour le guide qui m'est extrêmement utile :-).

    Merci novi pour toutes ces précisions, je m'étais déjà renseignée avant même de publier mon livre chez TheBookEdition, mais lorsque l'on n'est pas concerné directement on oublie plus ou moins les infos collectées.

    Concrètement, par contre : j'ai déjà une activité salariée. Je devrai, comme presque tous les écrivains, cumuler les deux, mais en ce qui concerne la sécurité sociale ? Je peux être affiliée à l'agessa tout en bénéficiant des droits octroyés par mon activité principale ? Si j'ai compris, la réponse est oui et quoiqu'il arrive, on cotise (via le 'précompte') qu'on bénéficie ou non des droits que donne l'affiliation. C'est la solidarité entre écrivains, ça ne me dérange pas.
    Et donc, dès que je touche mes droits, je cherche à être affiliée, mais pas avant ? Ce ne sera pas avant des année donc (mon livre devrait sortir l'année prochaine, et puisqu'il faut compter 18 mois je crois avant de toucher ses droits d'auteurs et verser donc automatiquement le précompte...)
    Que les droits d'auteurs puissent être déclarés dans les salaires ou bien en BNC, c'est une excellente nouvelle.
    Alice, 2009-11-02 13:58:48 +01:00
  10. novi
    novi Membre
    Lizbel,

    Oui, c'est à peu prés ça...55000 auteurs assujetis dont seulement 2500 dépassent annuellement les 7500 euros annuel pré-requis: on peut appeler ça de la solidarité ! moi, je préfère foutage de gueule, mais bon.

    Sans parler des petites magouilles entre amis visant au braquage des subventions, salons, prix, concours bidons : la liste est longue.

    Pour ma part, tous le monde connait ma position vis à vis du contrat d'édition tel qu'il est proposé de nos jours et la liste des auteurs spoliés par des maisons pourtant dites prestigieuses est éloquent sur les moeurs en usage dans cette profession.
    novi, 2009-11-02 17:46:18 +01:00
  11. Alice
    Alice Membre
    Tu connais la chanson 'Taxman' de George Harrison... Hé bien, je m'attends à ce qu'un jour on taxe nos moindres pas, alors oui c'est du foutage de gueule, mais faut faire avec.

    Quant au contrat d'édition, je ne me fais aucune illusion.

    Si ça se passe mal, je peux toujours écrire, je ne perdrai pas cette liberté.
    Au fait, on n'est pas obligé de proposer ses prochains manuscrits à l'éditeur, c'est simplement qu'on ne peut pas voir ailleurs ni s'autoéditer ? De plus, il sera précisé dans le contrat quel genre de manuscrit on doit proposer et si on écrit de la poésie alors qu'on doit des romans, je suppose qu'on peut aller voir ailleurs avec ses poésies. De plus, j'avais peur de cela mais aucun délai ne sera indiqué dans le contrat : si je veux, je peux décider d'arrêter l'écriture, et l'éditeur ne pourra pas m'obliger à écrire un livre pour lui. En tout cas, c'est ce qui m'a été dit.

    Alice, 2009-11-03 14:31:57 +01:00
  12. novi
    novi Membre
    De plus, j'ai une chance, pas mince avec cet éditeur, d'avoir un grand nombre de lecteurs (en tout cas c'est

    Pourquoi un grand nombre de lecteurs ?

    A moins de se nommer Beigbeder, Olivier Soz, Mitterrand...où encore Ellroy ! je ne vois pas ce qui pourrait inciter le lectorat disponible à se procurer l'ouvrage d'une inconnue au milieu de milliers d'autres livres.

    Enfin, corrigez -moi si je suis dans l'ignorance d'une nouvelle donne éditoriale ?

    Bon,je sais pas, voir du coté de chez Annie, notre nouvelle assistante marketing, qui pourra vous faire béneficier d'une de ses séances de dynamisation- motivation style stage PopaulEmploi.

    Ainsi armée, pourrez prendre d'assaut les chefs de rayons - que dis-je, trop modeste que je suis - plutôt les responsables produits culturels des centrales d'achats, de nos grandes surfaces de France et de Navarre qui n'attendent plus que nous pour relancer leurs rayons livres.

    La vache, chuis gonflé à bloc là...voyez ça marche ! Enfin en théorie...
    novi, 2009-11-03 16:20:27 +01:00
  13. Alice
    Alice Membre
    J'ai dû mal m'exprimer et j'en suis désolée, car si vous m'avez cru orgueilleuse c'est obligatoirement que je me suis mal exprimée ;-). Je vais donc enlever de mon message précédent ce qui a pu faire croire que j'étais immodeste.
    Mon principal défaut : la maladresse.

    Et puis pour moi, quelques dizaines c'est déjà beaucoup !
    Si j'avais au moins quelques dizaines de lecteurs je serais déjà très contente. Je ne cours ni après la gloire, ni après l'argent.

    J'espère donc avoir dissipé tout malentendu concernant mon précédent message. Ainsi, je serai très heureuse que vous effaciez la citation en gras de votre précédent message et je vous remercie une nouvelle fois pour les données que vous avez postées, qui me sont très utiles.


    Alice, 2009-11-03 16:55:50 +01:00
  14. Alice
    Alice Membre
  15. novi
    novi Membre
    car si vous m'avez cru orgueilleuse

    Pas du tout Lisbeth ! Je survis depuis assez longtemps sur les forums et souvent autrement plus difficiles que celui-ci, pour savoir ne pas tout interpréter de façon vive. Ce n'est que du débat, de la discussion, où il faut relativiser vu l'aspect virtuel de ce mode de communication, et donc ne pas juger les gens sur quelques phrases.

    Et j'ai donc bien compris votre propos, et je m'étonnais juste qu'un éditeur puisse promettre des ventes...puisque s'il peut promotionner, diffuser : cela ne garantit malheureusement pas des ventes dont le mécanisme se situe à un tout autre niveau que le sien.

    J'ai suivi avec attention par exemple le mécanisme qui a abouti aux milliers de ventes de Opale de Lefevre...un auteur que j'ai cotoyé sur un forum.
    Il a s'agit d'une machine de guerre énorme avec l'appui de magazine comme Femmes Actuelles, une diffusion appuyée par Beigbeder justement.
    Aucun petit et moyen éditeur aujourd'hui ne dispose de tels moyens.

    Par contre, si ce n'est que pour vendre une dizaine de livres, ce qui est loin d'étre ridicule pour un premier ouvrage ( un livre a plus qu'une vie ensuite pour exister) : est-ce bien de céder ses droits ?

    Je ne sais pas ! De toute façon, vous ne risquez rien à essayer.

    PS: Il existe aujourd'hui de petits éditeurs classiques qui acceptent aprés négociations de ne pas capter les droits, Lello ou je suis, IPE pour Plume et Synovie etc...et d'autres, de plus en plus.
    Je serai sur le salon du livre nordique ce week end à Nantes, trés grosses sponsorisations et beaucoup de contacts éditoriaux et journalistiques - j'essaierai d'en ramener du nouveau !
    novi, 2009-11-03 17:22:03 +01:00
  16. Alice
    Alice Membre
    Ok, alors c'est moi qui ai mal interprété !!

    Comme vous dites, je ne perds rien à essayer. Si l'expérience est décevante, tant pis. Et si l'expérience est concluante, j'en serais très heureuse. L'éditeur croit en mon roman, mais on ne m'a rien promis, on m'a juste donné des stats.
    Alice, 2009-11-03 17:27:58 +01:00
  17. Chelt
    Chelt Membre nord
    Chelt, 2009-11-03 21:36:40 +01:00
  18. novi
    novi Membre
    Le post de Chelt me permet de rebondir sur le fait que dans la recherche de l'éditeur avec un grand E : il peut et il devrait y avoir une rencontre, une aventure humaine possible.

    Et c'est en cela que le 'petit'' de petit éditeur est important à mes yeux; cet éditeur là est souvent un homme ou une femme, un passionné, plutôt que d'étre le numéro un tel dans l'organigramme interne d'une grosse maison d'édition.

    D'ou la mésaventure arrivée à une amie auteure, publiée par une maison prestigieuse pour son premier ouvrage et qui déchanta dramatiquement lorsque son Pygmalion, directeur de collection fut licencié et remplacé par un autre, des plus antipathique.

    Etre publié, ce n'est pas seulement vendre des livres et lire son contrat, mais plutôt s'appréter à vivre des moments bons ou difficiles avec quelqu'un qui a cru en vous, comme vous avez cru en lui. Rencontrer quelqu'un de bien tout simplement.

    Il me paraissait important aussi de dire ces choses là, car il se passe toujours des choses derriére les choses, l'on passe parfois à coté ou encore, on les découvre plus tard.

    Comme ce forum : il est né de l'idée d'une espéce de F.A.Q sans doute, et il n'empéche qu'il s'y passe souvent des choses humainement parlant - une espéce d'aventure humaine aussi...
    novi, 2009-11-03 23:17:47 +01:00
  19. plumed or
    plumed or Membre france
    chelt : je vous remercie pour cette très gentille attention et je suis ok bien sûr, il faudra voir avec Irène comment cela peut être possible car je ne sais pas quand le salon aura lieu et si mes livres seront imprimés d'ici là. Pouvez vous la contacter de votre cpoté sinon je le ferais.
    Pouvez vous me dire quel est votre nom de plume afin que je vois en gros qui vous êtes ?
    plumed or, 2009-11-03 23:27:12 +01:00
  20. synovie
    synovie Membre Drôme
    Bonjour Gilles, je ne découvre ton post que maintenant, ne venant que rarement sur ce forum. C'est très gentil à toi d'avoir pensé à mes philosophes. J'habite trop loin du Nord pour venir aux salons. En revanche, je ferai volontiers la promotion de ton livre dans la Drôme car il est question que nous tenions un stand, Sophie et moi, au salon de la petite édition à Crest, au mois de mai. Merci encore Cordialement Edmonde
    synovie, 2009-11-04 13:19:39 +01:00
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