Quoi Dame Synovie ; c'est maintenant que vous nous avouez avoir connu Bastiani, si l'on avait su, l'on vous aurait appliqué la question quelque peu pour vous faire avouer plus vite !!!!
Ange Bastiani ; je ne connais pas bien, enfin jamais lu ...il écrivait sous de nombreux pseudos, il me semble ?
Bon André Helena aussi a vécu de sa plume, disons que les vils éditeurs lui ont suçé le sang pour étre plus vrai de la vérité , ce qui relativise vivre de ..au RMi aussi, on vit en France.
Et si vous nous faisiez un petit article sympa sur Bastiani un auteur fort méconnu, cela me passionne par avance et nous changerait des platitudes habituelles de nos mornes rubriques.
Bonjour Novi, oui effectivement je l'ai bien connu puisque c'était un des meilleurs amis de mon père. Ange est venu souvent chez nous, notamment pour interroger un guérisseur exorciste pour un chapitre de son livre 'Le bréviaire du crime ou l'art de tuer son prochain sans risque'. Tout ce que vous écrivez, je l'ai appris par hasard, il y a deux ans, longtemps après sa mort (et celle de mon père que je n'ai malheureusement pas pu interroger), en lisant le livre de Modiano et notamment une note. Du coup, j'ai fait des recherches sur Internet et j'ai appris son passé trouble. J'y ai découvert l'article que vous m'indiquez. Je dois dire que cela m'a fait un choc, car tout cela ne correspondait pas au personnage que je connaissais :docteur Jekyll et Mister Hyde. Cela m'a expliqué aussi pourquoi il vivait en permanence dans une chambre d'hôtel avec sa machine à écrire pour tout bagages ! Voilà, vous savez tout. Bien cordialement Edmonde
Ah c'est fabuleux ; ces histoires d'ecrivains qui errent d'hotels en hotels avec une machine à écrire pour tout bagage.
Ca manque beaucoup aujourd'hui.
Enfin, c'est la magie de 'internet via Google de pouvoir retrouver des traces de tels gens. Il y a un forum consacré aux livres rares, littératures populaires ; je vais les consulter.
Vous qui aimez bien la littérature d'avant, surtout les talents disparuent, est-ce que Jack London c'est bien? Grâce a Edward Bunker je l'ai découvert et ça a l'air d'être le même genre de personnage, qui naviguait en eau trouble et ce fut l'un des premiers a vivre de sa plume.
Je vais découvrir Le lLoup Des Mers
Désoler de déranger avec ce message mais je trouvais cool d'en parler avec quelqu'un cultivé dans ce genre.
Bien sur que Jack London devrait étre rendu obligatoire dans les ....écoles !
En commençant par Crocs Blancs pour se diriger ensuite vers le peuple de l'abime ; comme zêtes déja un grand, pouvez attaquer direct le deuxième d'autant qu'il sera bientot d'actualité niveau contexte social.
Ensuite pour parfaire, y aura bin aussi Thoreau agrémenté de Jack Kerouac ....le tout assaisonné d'un peu de Bakounine et de Stirner - c'est complémentaire.
La c'est le loup des mers, un auteur que je ne connais pas que j'ai acheté l'un des livres(j'aime bien les paris) et la bête au ventre de Edward Bunker. Trois a lire déjà et aprés de Jack London je veux Le Vagabond Des étoiles, le personnage était dans San Quentin ou l'écrivain y étais, ça a l'air intéressnt.
Merci des conseils de lecture que vous me donnez, certains citez ils sont français? Désoler si je ne connais pas grand chose je ne me suis dans la lecture il n'y a que 1an et demi.
A méditer pour ceusses qui imagine que l'édition classique ...
'''Faillite d'un éditeur indépendant : Michel Champendal ferme L'éditeur de tous les humanismes « En Grèce antique, on égorgeait le porteur de mauvaises nouvelles : j'espère que vous réserverez dans votre esprit un sort plus clément à mon col. »
Voilà trois ans que sa maison, les Editions Michel Champendal, ou EMC, proposait des livres originaux et sympathiques. Nous avions même eu l'occasion d'en chroniquer un particulièrement agréable et de rencontrer le directeur de la maison. La cage d'escalier, par exemple, ou encore Les aventures mémorables de Pamphile de Milet, qui dégagent, l'un comme l'autre, un humour et une chaleur superbes.
Mais voilà, ce n'est pas annoncé dans un communiqué froid et bête, bien au contraire, dans un courriel précis et sans amertume, Michel Champendal nous annonce sa faillite. « Voilà trois ans que je vous bassine avec mes courriels : tel ne sera plus le cas maintenant. »
Les raisons sont sinistres, un procès perdu contre un imprimeur, les chiffres du bilan 2008 qui ne sont guère réjouissants, alors la conclusion s'impose. « Il n'existe de nos jours aucune perspective en 2009 de vente de livres pour un petit éditeur parisien publiant des auteurs inconnus débutants. Les gros éditeurs, Editis en tête, ont verrouillé toute la diffusion et la distribution des livres. » Bien sûr, l'époque n'est pas simple : chute de 20 % des ventes de livres, augmentation de 10 % du prix du papier, on ne peut que s'abriter derrière une trace d'humour : « Le combat cesse faute de combattant. » Une fois encore les petits éditeurs sont mis en avant, vivant une situation que Michel Champendal qualifie de « catastrophique », un ton alarmiste nullement exagéré, quand on a rencontré l'homme et son habituel optimisme.
« Merci à tous ceux et à toutes celles qui nous ont soutenus dans cette aventure éditoriale qui aura duré trois ans, avec plus de dix livres au catalogue. » La messe est dite. La maison pourrait être mise en sommeil durant l'année 2009, histoire de donner une seconde chance. Le dernier livre à être édité sera Apprentissage de l'anonymat.
Eh oui, novi, c'est bien triste pour cet éditeur que je ne connaissais pas, je l'avoue. Pour ce genre d'ouvrages, je commande aux Belles Lettres qui ont été victimes d'un incendie, l'année dernière. Je suis persuadée qu'être édité(e) quand on n'est un illustre inconnu relève de l'utopie. C'est pourquoi, je ne prends même plus la peine d'expédier mes manuscrits, je les mets directement sur tBE. De toute façon, à mon âge, je n'attends plus la reconnaissance (vanitas, vanitatum ! ) Au fait, si cela vous intéresse, j'ai assisté - j'étais bien jeune à l'époque - aux répétions de la pièce d'Ange 'Le pain des jules' ! Cordialement à vous Edmonde
Au fait, si cela vous intéresse, j'ai assisté - j'étais bien jeune à l'époque - aux répétions de la pièce d'Ange 'Le pain des jules'
Cela ne m'intérèsse pas ; celà me subjugue !
Je ne voudrais pas abuser en vous proposant un petit exercice littéraire ou journalistique, mais je lirais avec un plaisir non dissimulé un petit article de votre part, chére Synovie sur votre ressenti quant à cette piece ,cette époque.
Pour vous répondre sur l'édition ; oui bien sur c'est le marasme actuellement et pour ma part, je ne me voyais pas me faire estourbir par des gens ausi médiocres que les éditeurs d'aujourd'hui, ni figurer au même catalogue que des auteurs dont je trouve la production ridicule ....donc comme vous ; je suis bien ici ....en parfaite adéquation avec ma propre ligne éditoriale en plus.
Il me semble que le format recommandé par les éditeurs pour l'envoi des tapuscrits est 21 x 29.7, relié (spirales de préférence), en recto uniquement, ceci pour laisser de l'espace aux éventuels remarques ou commentaires du comité de lecture... Mais je peux me tromper... Bises!
Il nous reste à espérer qu'Internet permettra de changer la donne : que l'édition traditionnelle batte de l'aile, ça ne me dérange pas, à condition que l'on voit émerger toujours plus de nouvelles initiatives type TBE (ce que je ne doute pas, il y a encore de belles choses à tenter en la matière). La transition va nous paraître longue mais elle me semble inévitable à l'ère du numérique.
Pour ma part, j'ai 38 ans et j'écris depuis un quart de siècle, j'ai attendu la fin de la première moitié avant de m'entendre dire que je pouvais être édité (j'ai même eu un contrat avec un éditeur) et au final j'ai passé la seconde moitié à me faire à l'idée de n'avoir pas été publié (alors que ce n'était même pas ma volonté initiale, j'écrivais pour le fun jusqu'à ce qu'un auteur que je connaissais me suggère de proposer mon manuscrit à son éditeur) parce que je suis tombé sur un éditeur qui a signé tout ce qu'il trouvait en espérant faire un gros coup qu'il n'a évidemment jamais fait. A tel point que cela m'a un peu cassé dans mon désir d'écrire pendant quelques années. Alors l'édition traditionnelle, je dis : pfff...
Pas dit que j'aie choisi la voie la plus évidente : un roman SF pour des ados qui devront passer par leurs parents pour pouvoir l'acheter avec leur carte bancaire. C'est pas ce qu'on appelle faire simple. Mais au moins, voilà, on choisit notre ligne éditoriale ! Je lis actuellement un livre sur la vie et l'oeuvre de Philippe Ebly (romans SF jeunesse, pas dit que vous connaissiez) et comme je le supposais, dans ce que peut apporter un éditeur, il y a sans doute du bon mais il semble y avoir beaucoup trop de moins bon, ce qui ne compense en rien...
Et merci pour ce témoignage, qu'il puisse servir aux jeunes auteurs...
Pour fréquenter et échanger beaucoup avec mes alters egos auteurs des maisons d'éditions classiques ; je crois que leurs conclusions rejoignent souvent les votres.
Il faut de tout, mais c'est certain que l'édition traditionnelle est à côté de la plaque. Je suis devenu entrepreneur depuis mais dans mon dernier job salarié, j'étais dans une grosse maison d'édition scientifique dont les auteurs savaient pertinemment qu'ils n'allaient pas vendre beaucoup. Le seul gagnant restait l'éditeur. Les auteurs étaient heureux d'avoir leur premier exemplaire, certain(e)s en pleuraient même d'émotion. Bref, mis à part quelques 'pointures', la plupart aurait eu tout intérêt à passer par l'auto-publication, les responsables éditoriaux les auraient moins emmerdés.
Heureusement, tous les éditeurs ne sont pas à mettre dans le même panier. Je songe notamment à une initiative comme Riviereblanche (.com). Je ne sais pas si cela existe dans d'autres genres (si quelqu'un en a déjà entendu parler, je suis preneur), car il s'agit surtout de romans de SF, mais c'est une alternative intéressante. C'est certes une maison d'édition, mais c'est surtout tenu par un grand fan de SF, lui-même écrivain, également découvreur de talents. Le principe est qu'une fois ôté les coûts de fabrication, c'est 50/50 entre l'éditeur et l'auteur. Par contre, ils ne vendent que par Internet et quelques librairies spécialisées 'sympas'. Pour l'anecdote, chaque soir, il sort avec les exemplaires achetés à poster sous le bras. Ils ont peu de stocks, il me semble qu'ils commandent une dizaine d'exemplaires par livre. Le problème c'est qu'ils reçoivent déjà beaucoup de manuscrits et ils ont déjà de quoi publier pour quelques années.
je ne suis pas fâchée mais je trouve ce procédé un peu honteux car dépenser autant d'argent pour ne même pas être sure de récupérer ces billes, voilà ! je vais t'envoyer un message sur le forum de pascal carlier, si tu veux y jeter un oeil, merci d'avance.
Le post de Laurence est édifiant, mais ne convaincra malheureusement pas '''les idiots utiles( Lenine)'' qui continueront à se prosterner encore longtemps devant l'édition - sorte de syndrome suédois de la victime admirant son bourreau...
Ceux-là ne veulent surtout pas comprendre qu'il faut se battre contre un ennemi et non pas attendre sa compassion sinon sa pitié.
Le pire étant certains auteurs de mes connaissances, qui n'ayant pratiquement rien vendu, ni toucher quelque argent, mais se glorifient d'avoir été édité à compte dits d'éditeurs - dans quelles conditions effectivement, contrat, diffusion, droits d'auteurs - n'ont pour toute gloriole misérable que de pouvoir citer le nom de l'éditeur comme s'il était plus important que leur propre ouvrage.
Nenfin pendant qu'il se prostituent si petitement, celà permet à d'autres de revendiquer une toute autre vision des choses...