Bonjour, je me demandais si, lorsqu'on a édité un livre sur The Book Edition, on pouvait le proposer à des librairies, et si oui, quelles étaient les démarches? En espèrant que vous serez locaces sur le sujet... et pourrez m'aider!
D'après ce que j'ai déjà pu lire sur le forum sur le sujet, il faut surtout prendre son courage à deux mains et démarcher directement les livrairies avec son livre sous le bras. Ensuite, il faut négocier un prix, étant entendu que, dans la plupart des cas, une librairie compte sur 30% du prix du livre pour sa marge à elle, mais je suppose que lorsqu'on fait du porte à porte avec un livre autopublié qui intéresse une librairie, tout est négociable.
Je ne vois pas vraiment l'intérêt hormis satisfaire son égo, de fournir les libraires - le prix de revient d'un livre en auto-édition supportant trés mal la soustraction des 30% de marge des libraires.
De même les éditeurs tentent tous de vendre directement en ligne de nos jours et pour les mêmes raisons. Bien sur, l'on sait que la vente en ligne ne représente pour l'instant que 6% des achats de livres face aux 43% du circuit tradi ( chiffres à confirmer ? ).
C'est donc sur cette ligne que nous devons à mon sens nous situer et nous battre - le libraire est notre ennemi car il est aussi le valet servile des éditeurs qui vous ont fermé leur porte.
La possibilité pour les libraires de commander avec leur remises habituelles via le référencement sur le réseau Dilicom. Le reste est à peu près semblable à TBE sauf le forum... Qui leur manque cruellement !
le problème d'édilivre c'est que nous devons signer un contrat avec eux donc il y a une grande différence avec tbe qui eux, ne nous demande rien, aucune signature, aucun engagement. De plus, leur contrat, est à mon sens, un peu douteux mais je ne parle que des avis que j'ai vu sur internet.
Perso je n'ai jamais rien vu de douteux dans leur contrat ? Le gros problème de ce site, à mon avis, est qu'ils allèchent (alapage, amazon, chapitre...) alors que les livres sont proposés sans photo de couverture ni résumé à un prix 40% plus cher que TBE, donc parfaitement invendables... En fait c'est un leurre.
NOVI dit : 'le libraire est notre ennemi car il est aussi le valet servile des éditeurs qui vous ont fermé leur porte.'
Mon dieu, que ne faut-il pas lire. Moi qui trouvais vos démarches personnelles intéressantes au travers d'une nouvelle forme d'édition comme le propose cette plateforme. Moi qui suis éditeur, et je n'ai rien à voir avec Hachette, je reprends cette petite phrase comme le raccourci stupide qu'il est : péremptoire et grégaire.
Je voulais aider à ma façon, dévoiler un peu le dessous des cartes, conseiller, rassurer pour que chacun puisse s'approprier la possibilité et le droit de chacun à faire son propre livre. Je n'ai rien contre Novi, mais là, je ne peux, par ma présence, continuer à cautionner ce qui vient de se dire. Sachez monsieur que l'aigreur est partagée par tous, mais qu'il convient de la maîtriser.
Je m'en retourne vers les éditeurs ces mécréants qui osent porter jugement, et leurs sous-fifres prévaricateurs, les libraires.
Non, on ne peut honnêtement se permettre de faire croire que tout se vaut : une paire de botte n'est pas Shakespeare !
Oui, cette phrase est de trop, je trouve aussi. D'autant que certains libraires sont parfaitement disposés à aider. Trop de rancoeur ne mène à rien. C'est bien dommage
Pour Edilivre : En ce qui me concerne je ne conseillerai à personne d'envoyer son tapuscrit à cet Editeur. Ma trilogie a été édité chez eux et croyez bien que je le regrette. Ils n'ont absolument rien fait en promotion ou pour aider à me faire connaître. Et actuellement j'ai des problèmes avec eux concernant mes droits d'auteurs. Je leur demande de résilier mon contrat, pour moi ce n'est pas un Editeur, mais une simple librairie en ligne comme il y en a des centaines sur Internet, seulement VOUS ETES PRISONNIER d'un CONTRAT. Si j'avais connu TBE avant, jamais je n'aurais envoyé mes tapuscrits à Edilivre.
Pour les Librairies j'ai eu aussi beaucoup de problème avec Edilivre, ce serait trop long à expliquer ici, mais à cause de leur manque de suivi je suis passée à côté de ventes non négligeables.
Pour TBE avec les librairies, en ce qui me concerne, pas de problème. Je suis allée leur proposer, vec mon livre 'sous le bras' elles sont intéressées et prennent entre 15 et 20% de la vente du livre puisque aucun frais de port, vous apportez les livres à la librairie, c'est tout bon pour eux.
Permettez moi d'en rire de vos cris d'orfraie pour ne pas dire de jouvenceau dans son rapport avec la virginité...
Les petits éditeurs ne valent pas mieux pour la plupart que les Gallimarts, Albin-michel et consorts lorsqu'il s'agit d'exploiter-escroquer les auteurs - A savoir et il suffit de se rendre sur les blogs d'auteurs pour apprendre qu'ils servent souvent d'appat à fin de revendre à vil prix les droits de l'auteur qui pensait que chez un petit, il serait en confiance.
Rien que ces derniers jours : deux affaires similaires avec le même scénario, allez donc sur le blog de Francis Mizio qui vous parlera de ses mésaventures à ce sujet et chez Sebastien Gendron, auteur des Mat- Sperone passé des mains du Seuil à Toucan éditions...
Auteurs ! Ne cédez jamais vos droits de façon unilatérale à un éditeur - sous peine de les voir revendus de mains en mains, vos ouvrages modifiés quand ce n'est pas plagié, en cas de propostion du cinéma ou de television ,vous ne toucherez rien ! Déja que vos chiffres de ventes, vous attendrez longtemps n'est ce pas !
Quant au Dilicom pour Amazon ; Synovie a raison bien que ce soit variable. L'auteur auto-édité de ''legion je t'accuse'' que je croise sur des forums de promo, en aurait vendu selon le referencement Amazon : 10 000 exemplaires ! un exploit du a un buzz infernal sur le web.
Pour ma part , je n'y suis reférencé par le biais d'un éditeur associatif que depuis trop peu de temps pour pouvoir en parler valablement.
Pour reprendre sur les libraires où je persiste et signe : ils sont pieds et poings liés par le systéme des éditeurs ( les livres sont en reprise d'invendus ) et non seulement n'ont aucun intérèt à vendre de l'auto-édition, mais plutôt à soigner leurs bonnes relations avec leurs copains commerciaux des diffuseurs, histoire de conserver leur ligne de crédit...
Pour des petites librairies qui ne sont guére sous la pression de leurs fournisseurs obligés, oui sans nul doute que cela peut présenter un intérèt relatif.
Bon, j'ai bien vu la FNAC de ma ville accepter de mettre un présentoir d'un fanzine local - il y a toujours des exceptions pour confirmer des régles après tout...
Ce n'est pas un probléme de rancoeur, mais juste de savoir dans quel camp on se bat !
Moi, je n'ai jamais envoyé le moindre manuscrit à un éditeur ayant pignon sur rue, par principe et éthique. Je ne suis donc pas auto-édité par ''défaut'', mais par choix.
Ce qui fait une sacrée nuance...et dans ces conditions, je ne risque pas d'avoir de la rancoeur sur ce que je n'ai pas fait.
Jamais envoyé à un 'éditeur ayant pignon sur rue' ? Ce qui suppose que les 'petits' ont tout de même eu ta préférence ? Dans ce cas nous sommes d'accord...
Heuh, non en fait...jamais aucun éditeur puiqu'il n'est pas question dans ma démarche de céder mes droits d'auteurs.
J'ai l'impression que beaucoup d'intervenants ici n'ont pas encore tout à fait saisi la différence entre un contrat dit à compte d'éditeur ou l'on céde son manuscrit à un tiers qui va en faire ce qu'il voudra, décider des corrections, choisir la couverture en phase avec sa ligne éditoriale et bref vous coller comme 51eme de son écurie d'auteurs et vous payer un pourcentage de 4 à 6% en génèral sur ses ventes quand bon lui semblera...
Les auteurs anglo-saxons ont eux pour habitude de passer par des agents littéraires qui eux négocient des à-valoir conséquents quand n'est pas la vente directe des droits ( voir l'affaire Tavernier et 'Brumes Electriques' pour piger que les ricains ont plus de couilles que les frenchies à ce niveau ).
Si il y a un auteur couillu en France - JL Costes qui a fait le tour des maisons d'éditions en leur demandant 20 000 euros d'à-valoir et vend aujourd'hui trés bien ses bouquins en direct.
Il va falloir cesser un jour le plus prochain possible avec les pratiques des éditeurs français et même si ce combat fait figure encore de début de resistance, il a le mérite d'exister.
Pour ma part et la petite histoire, mon livre est aussi édité chez un éditeur coopératif qui fait lui un véritable travail d'édition, Dilicom, ISBN, mise en vitrine...mais aux conditions de l'auto-édition, c'est à dire que je détiens mes droits d'auteurs et peut rompre notre collaboration à tous moment.
Cordialement et pour que l'expèrience des uns puissent servir aux autres.
Autoéditer un livre est un plaisir que l'on se fait avant tout. Mais ce plaisir a des limites, d'abord le prix de votre format poche ,secundo la qualité de l'écriture et de son auteur le plus souvent inconnu ,le tout représente un sérieux handicap. Ce n'est pas parce qu'on a fait un bouquin qu'on est un écrivain . Certes chacun de nous est peut être un écrivain qui s'ignore et celui qui veut percer doit se montrer pour se faire reconnaître. Sauf exception il faut du temps,beaucoup de temps, comme pour toutes activités artistiques. Il faut une grande patience, et aussi de la sueur ,des larmes ,non pas du sang mais de l'argent. Le tout pourquoi ? C'est la question que je pose à tous ces camarades qui veulent vendre leur produit en divers lieux pour atteindre une clientèle la plus importante possible. Je crois franchement que c'est mission impossible . Cependant qui ne tente rien......est sûr de ne jamais franchir le seuil d'un grand Editeur .Bon courage en tout cas ,prenez plusieurs avis car moi je suis pessimiste en ce domaine. Amicalement. RIBOT Le 24 Avril 2009. 19 heures.