@novi, je te rejoins sur un point : le fait qu'ici je puisse gérer la promotion de mon livre comme je l'entends, que je prends la marge que je veux et que surtout je n'ai pas besoin de rendre des comptes à qui que ce soit en matière de promotion du livre, maintenant, il est aussi évident que bcp d'auteurs sont à la recherche et ont soif de reconnaissance...
Chez dame Wrath par exemple : on s'étripe joyeusement entre auteurs surtout et parfois éditeurs venant défendre leurs intérèts ( menaces de procédures, etc). Wrath s'en tape de ces guignols, elle est hébergée au Canada et ne fout plus les pieds en France.
Au de-là de nos éternelles divergences sur ce qui fait les bons ou les mauvais livres : des relations se créent, des sympathies sur des causes communes - bref on se parle parfois en privé ( l'auteur publié n'est plus libre de sa parole, parfois sur contrat) et on se rend compte à cette occasion, qu'autoédité ou publié..., il s'agit parfois du même combat.
Que l'éditeur (les gros) doit avant tout pour faire du chiffre ( son mêtier aussi) répondre à la demande d'une bétise populaire avec donc des livres consensuels. Qui plaisent au plus grand nombre, et il suffit de se réfèrer au suffrage universel pour comprendre où cela méne ( un inculte peut étre élu s'il est suffisamment démago).
Pour le livre plus pointu : la marge de manoeuvre est donc trés étroite et ce, que ce soit chez un éditeur conventionnel ou en autoédition. Il y a une solitude pour ces auteurs dont il faut s'accomoder, ce qui est mieux que les faux semblants ou pire l'incompréhension souvent de son propre éditeur ou autoéditeur.