Ayant envoyé mes deux recueils de poésie retravaillés à plusieurs maisons d'édition, j'ai reçu ce jour, une première réponse positive d'une maison d'édition proelego. Inconnue au bataillon, j'ai effectué quelques recherches, sans grand succès je dois dire. Je leur ai donc envoyé un mail leur demandant de quel contrat exactement il s'agissait.
voici leur réponse
Bonjour Madame,
Notre maison d'édition offre à ses auteurs des contrats hétéroclites, selon la nature des manuscrits réceptionnés.
Le risque étant relativement élevé lorsque nous éditons des recueils poétiques, une participation symbolique vous est demandée. Cette dernière étant de 350 euros par ouvrage.
Nous vous offririons tout notre professionnalisme, en élaborant votre ouvrage, en le promouvant auprès des médias et en le référençant auprès de l'ensemble des librairies de six pays.
Notre diffuseur étant la Sodis, du groupe Gallimard, nos ouvrages sont facilement accessibles au public.
Les 350 euros demandés couvriraient l'ensemble de vos frais, aucune somme supplémentaire ne vous sera demandée.
Cordialement,
Guillaume Chassang Editions Praelego
voilà, de toute façon, dès que j'ai une réponse positive pour mes recueils ou avant mon roman, y'a tjs quelque chose, soit il me demande des sommes astronomiques, soit le contrat est louche, sois ça. Je vais attendre les autres réponses mais je n'y crois pas trop à vrai dire. Oui je sais, je devais m'y attendre, à quoi de'autres aurais je du m'attendre vous allez me dire ? je n'en sais rien.
Ne sois pas dépitée Plume! En tout cas, ils n'ont pas à demander de somme d'argent, pour quelle que raison que ce soit!! Alors, laisse tomber cette 'maison d'édition' tombée du ciel...
Tu auras satisfaction tôt ou tard, il faut être persévérant, ça c'est certain!! Nous sommes quasiment tous dans ce même bateau qui tangue et on aimerait tous amarrer...mais pas de port en vue pour le moment, ça viendra!!:-)
oui je vais très certainement laisser tomber, de toute façon, j'attends des réponses d'autres maisons d'édition. je ne sais même pas s'ils ont pris le temps de feuilleter mes recueils. Bref, je ne suis pas dépitée, juste un tout petit peu déçu. amicalement
Normal, on est tous dans le même état d'esprit après réception de réponses louches ou négatives... Persévérance et obstination font plus que nanananana.... Courage Zen La paix soit avec toi.
c'est quand plus raisonnable que bénévent ou baudelaire lool (tiens d'ailleurs je vous tiendrais au courant de mon expédition chez eux dès que j'aurais le temps pas de chance pour eux ils sont pas loin de chez moi mdr)
Vous allez rire! Mais dans le genre, 'je rêve éveillée' (ce qui me correspond assez bien puisque je suis insomniaque) , j'ai décidé de déposer La Maison de l'Ombre aux éditions Fleuve Noir, Albin Michel et Vivane Hamy...(pas par la poste. Mon 'mentor', le dénommé Maxime Chattam, me l'a déconseillé. 99% de chance -ou malchance- de ne pas être lue). Je vais donc aller frapper aux portes dès que j'aurais une journée rien qu'à moi!
Pas de quoi rire Armelle! Des encouragements plutôt!! Si j'étais sur Paris, je serais déjà sur le palier de chacune de ces maisons d'édition, entre autres!:-) Il a repris quelques minutes pour te conseiller alors ce cher Maxime?...Très bonne nouvelle ça!! Tu devrais envoyer ton mari faire la tournée, il adore ça!!:-))))))))))))
Bizzzzzzz Tu nous tiens au courant bien sûr!! Anne
Bonsoir, Tout simplement 'honteux'... Demander de telles sommes c'est scandaleux. Il faut essayer de démolir ce genre de 'soi-disant' Maison d' Editions ??? Arnaqueurs OUI... Courage la volonté fini par 'payer' Chris
Si ça peut remonter le moral de savoir que zétes pas seuls au monde ; faites-le avec une note d'humour désabusé et jetez donc un oeil au monde hostile de l'édition - guide de survie.
Bonsoir Moi j'ai envoyé mon manuscrit à EDILIVRE, une maison d'édition sur internet qui propose les livres sur alapage, amazone... Tout est gratuit ; ils prennent tout en charge (Pub,publication...) Ils demandent seulement 10% sur les ventes. Je trouve cela équitable. Qui ne tente rien n'a rien, on verra bien ! Voilà, Biz à tous Corine
d'accord avec sandy, personnellement j'ai préféré ne pas signer avec edilivre, il demande l'exclusivité de ton livre, donc si tu souhaites le vendre en dehors de leur plate forme, tu ne peux pas. De plus, si j'avais signé avec eux (ce que je n'ai pas) l'option orthographique qui n'était pas obligatoire bizarement le devint plus tard.
peu de promos autour de ton livre, il dépose dans les librairies et basta. voilà ma toute petite expérience.
Corinne M, je suis chez Edilivre depuis 3 ans. SURTOUT n'accepte pas le contrat, moi cela fait plusieurs lettres recommandées que j'envoie sans aucune réponse. Je commence à en avoir marre, et je demande l'annulation de mes contrats pour mes 3 romans chez eux. Ils ne font strictement rien pour leurs auteurs. Si tu achètes tes livres par quantité pour les vendre dans les salons ou autres, là ils sont super intéressés, pour le reste tu te débrouilles toute seule et en plus tu ne touches pratiquement rien en droits d'auteur, alors un conseil ME FIANCE. Maintenant chacun est libre de faire comme il veut, mais avec TBE c'est exactement la même chose, on fait notre propre pub, on se décarcasse pour se faire connaître, à la différence que nos droits d'auteurs nous les touchons belle et bien et c'est un montant correct, pas une broutille...
A partir du moment où une maison d'édition vous demande une somme d'argent - ne serait-ce qu'un euro !! - c'est de l'arnaque (compte d'auteur) Plume, on veut vous plumer, laissez tomber ! Cordialement Edmonde D'autre part, le fait que les livres sur alapage, amazone, decitre
Merci, Loula ! Message reçu. De toutes façons, j'attends les réponses de 3 autres maisons d'édition. Et je compte étudier les futurs contrats (si, par bonheur, contrats il y a...) avec mon conseiller juridique. C'est un vrai monde de requin ce milieu de l'édition, ma parole ! Encore merci, amicalement à vous tous Corine
Je trouve que la somme est peu importante contrairement à beaucoup de maison d'édition. C'est je dirais plutôt un contrat à compte d'auteur non abusif. Il ne faut pas oublier que l'éditeur doit engager des frais (publication de l'ouvrage, frais d'envoi...) Alors, à moins que l'argent ne tombe du ciel, il est normal que l'auteur participe un peu aux frais. N'oublions pas non plus que la poésie est un domaine littéraire qui se vend assez mal. Vous êtes un auteur inconnu, croyez-vous que la maison d'édition devrait prendre autant de risques ?
Une 'maison d'édition' qui vous demande de l'argent n'est pas une maison d'édition, et votre contrat n'est alors pas un contrat d'édition, et vos droits d'auteur ne sont pas des droits d'auteur au sens légal, mais des bénéfices de co-édition. (et vous êtes travailleur indépendant par voie de conséquences). Un vrai éditeur doit cotiser à l'AGESSA pour ses auteurs, il prend des risques parce qu'il croit au succès futur d'un auteur, c'est ça être éditeur. Celui qui prétend le contraire est un margoulin qui sait embobiner son monde.
bien envoyé Annie, franchement payer pour se faire éditer ? merci mais non merci surtout que la plupart du temps, ça ne veut pas dire qu'on va vendre pour autant ! prendre des risques ? mais je suis désolée, un éditeur digne de ce nom est justement là pour ça : prendre des risques ! et les risques sont diminués si l'éditeur au lieu de vouloir éditer nos livres à plus de 500 ex, ne les éditent à 100 ex pour commencer. Les comptes d'auteurs (où on doit payer) la plupart du temps, ils ne lisent même pas le livre en question, ils se font du fric sur le dos de l'auteur, point. Cent exemplaire d'un livre coute environ 700 à 800 euros, alors demander 2500 E, oui je tique grave et j'engage tous les auteurs à ne jamais signer quoi que ce soit qui nous engage financièrement parlant...
Vous avez raison de souligner ce point Annie, car c'est agacant cet autisme volontaire ou pas, des gens de ne pas vouloir s'informer valablement, alors même qu'il suffit de taper Agessa ou édition sur google.
On assiste effectivement à une explosion des gogos, des quinquins comme vous dites si bien. Un peu comme ces salariés qui prennent un crédit immobilier sur 30 ans en voulant ignorer qu'ils seront fatalement licenciés à 50 piges. Pour l'instant, la fiscalité est explosée elle aussi par l'autoentreprise, par les livres qui sortent de partout - c'est le bordel total dans une fuite en avant gouvernementale inespérée pout tous ceux qui avaient besoin de survivre à ce niveau, mais gare aux retours de batons avec les requalifications URSSAF, AGessa, qui dès qu'ils se sentiront de nouveau un peu de pouvoir voudront récupèrer du fric. Un scrutin electoral suffit parfois à modifier les donnes.
Sur le fond aujourd'hui, on sait bien que les gens viennent chez TBE à défaut d'avoir vu leurs manuscrits estampillés ''valable'' par un éditeur soit minable ou ayant pignon sur rue - peu importe tellement leur soif de reconnaissance est grande ( l'égo aussi). Pourtant, il leur suffirait de discuter un tant soit peu avec des auteurs publiés aux quatres coins des Fnacs de France, pour comprendre qu'un auteur débutant n'y vend rien non plus, ou si peu. Trop de livres et si peu de lecteurs de nos jours. On commence même à voir des auteurs -dits réputés- s'affranchir de l'Agessa pour s'autoéditer. Quitte à peu vendre, autant marger et maitriser sa publication.
Je sais bien, Annie, que vous ne pouvez pour les raison que l'on sait bien, dire les choses aussi brutalement que moi, l'electron libre.