Mary, j'aurais une petite question concernant la forme à poser à la spécialiste. J'avais tendance à faire comme vous, en ce qui concerne les guillements (début et fin de dialogue). C'est ce que j'avais appris. Or, en étudiant les romans qui sont publiés actuellement - j'en lis des tonnes - je m'aperçois que les guillemets ne sont pratiquement plus utilisés. Les auteurs se contentent du tiret - j'ai sous les yeux le roman de Laurence Cossé 'Au bon roman' de chez Gallimard où les guillemets ont disparu. C'est le cas de pratiquement tous les romans que je lis (Denoël, Albin Michel) Qu'en pensez-vous. Serait-ce une nouvelle tendance ? Ou s'agit-il de fautes typographiques, ce qui serait tout de même étonnant chez de tels éditeurs ? Merci d'avance pour votre réponse. Bien cordialement Edmonde
Je suis dans la même interrogation que toi synovie, du coup, je n'ai mis des guillemets nul part. Moi aussi, j'ai feuilleté bon nombres de livres et je me suis rendue compte qu'il n'y avait plus ces fameux guillemets. Quand au tiret, là encore, ce n'est pas forcément celui que tu indiques mary. Pour finir : est ce que cela a une très grande importance ???
Chère Plume, attendons la réponse de la spécialiste. J'ai fait comme toi, par facilité, j'ai supprimé tous mes guillements en me contentant des tirets. J'en profite au passage pour te dire que tu fais une bien jolie poésie. Cordialement Edmonde
merci beaucoup synovie ton compliment me touche, moi toujours doutant de mon art ou de mon talent, je m'autoflagelle bien souvent (tiens ça rime, c'est marrant !!)
Un grand merci, Mary, d'avoir pris le temps de me donner toutes ces explications. Bien que vieille bique réac, je vais adopter la ponctuation moderne pour les dialogues !! J'ai commandé sur amazon le livre que vous recommandez, j'y ai ajouté un livre sur la ponctuation - les virgules me donnent parfois du mal ! Comme je pense écrire jusqu'à mon dernier souffle, j'aurais le temps de l'amortir, surtout si je vis autant que Jeanne Calmant !! Merci encore, Mary. Amitiés Edmonde
Toutes mes excuses à Anne H, pour l'avoir citée maladroitement. Je me suis laissé emporter par mon élan Anne, c'est stupide en effet.
Merci à Mary pour ses conseils et le livre qu'elle propose.
Pour nous qui, en attendant d'avoir les moyens de payer un correcteur, devons nous débrouiller avec les moyens du bord, il reste la possibilité de faire appel aux amis, ou encore à se placer dans la peau du lecteur. Walt Disney avait une technique qui fut analysée par des spécialistes de la PNL (programmation neuro linguistique), et qui est connue aujourd'hui sous le nom de 'stratégie de Disney'.
Cette technique consiste à utiliser 3 lieux différents, par exemple 3 chaises sur lesquelles on s'installe tour à tour : - sur la première, on se place dans un état d'esprit créatif (au besoin on se remémore une situation où l'on a été très créatif). Dans cet état d'esprit, on conçoit l'histoire - sur la deuxième chaise, on s'organise pour l'écrire, pour réaliser concrètement sa mise en scène (s'il s'agit d'écrire un livre, c'est là qu'on fait le plan). - sur la troisième, on se place dans l'état d'esprit du lecteur, ou mieux, du critique littéraire : qu'est-ce qui risque de ne pas plaire, quel passage éliminer ?
Si on détecte un point qui ne va pas, alors on retourne sur la première chaise, afin de modifier l'histoire, et ainsi de suite.
Dès qu'on pose les fesses sur la troisième chaise, on commence par se remémorer une situation où l'on a été un bon critique, cela aide à se placer dans l'état d'esprit du correcteur.
C'est là qu'on perçoit souvent d'autres interprétations possibles du texte, des interprétations inattendues, il arrive souvent en effet qu'une phrase soit à double sens et qu'on ne l'ait pas remarqué en écrivant.
Prenez cette phrase de Desproges, à propos d'une jolie chrétienne, se rendant souvent chez son curé, pourtant pas très futé, afin de lui demander conseil : Desproges écrit : 'Elle mettait ses seins sous son nez sans malice'.
Si Desproges fait coup double en manipulant adroitement le double sens, il serait en revanche désastreux que nous laissions le lecteur s'égarer dans des doubles sens involontaires. En effet lorsque notre lecteur hésite à un carrefour, la magie est rompue, même si le contexte suffit pour qu'il reparte sur le bon chemin.
Alors, quand on se met à la place du correcteur, on a intérêt à ouvrir l'oeil ! De toutes façons, c'est vrai, ça ne remplace pas un oeil neuf, mais c'est juste en attendant... de devenir célèbres.
Bonsoir Synovie excusez moi de ne pas vous avoir répondu de suite j'avais complètement oublié, c'est impardonnable ! Oui j'ai reçu votre beau livre et je suis en train de le lire il y a beaucoup de pages et c'est assez difficile a déchiffrer comme livre le fils raconte la vie en détail de toute sa famille un par un et j'avoue que là ça me prend un peu la tête ! enfin, je vous remercie beaucoup de votre gentillesse Synovie et bonne soirée a vous polo