Riez de ma souffrance, vous qui m'avez mise au monde, Riez par ignorance, puisqu'ici est ma tombe. Je vous croyais ma mère, mais vous n'êtes qu'une épine, accrcohée à ma chair, car je suis orpheline. Non que me veines ne charrient votre sang, mais c'est par trop de peine, que meurent les sentiments. Je vous offrais mon âme sur une feuille de papier, voius n'en lisiez qu'une larme sans même vous en soucier. Riez du vent qui sème son cortège de regrets et frappe en hurlant votre coeur empierré. Oserez-vous m'accorder un dernier regard du fond de cet abîme qui toujours nous sépare? Riez de ma souffrance, vous qui m'avez mise au monde. Ries donc, mais en silence, puiqu'ici est Ta tombe. Et s'il nous ait donné une autre vie, prie pour ne pas être l'enfant que je suis. Et s'il nous ait donné une autre chance, rejoins-moi pour une ultime danse.