Bonjour, J'ai toujours cru qu'il ne faut pas mettre d'apostrophe avant un 'h' ou un nom propre. Mais une de mes relecteurs vient de me le reprocher. Pour les experts en orthographe, qu'en est-il exactement ?
J'ai écrit : < J'aimerais que Hélène me réponde. Je suis un ami de Hélène. > Mon correcteur aurait plutôt écrit : < J'aimerais qu'Hélène me réponde. Je suis un ami d'Hélène. > Merci pour vos conseils.
Merci de cet avis éclairé. J'avais systèmatiquement évité les élisions devant les noms propres. Je pensais que c'était la règle, et que les élisions devant les noms propres n'étaient qu'un usage généralement admis. Comme quoi, il me reste encore beaucoup de progrès à faire... Je vais corriger mon roman en conséquence, je ne voudrais pas que mes enfants aient trop honte de moi !
Bonjour Akiko, Les prénoms de mes personnages ont été choisis avec soin. Mais il est vrai que si j'avais su, je n'aurais pas choisi de prénom commençant par un 'h' ou une voyelle. Enfin, la correction est faite maintenant. Mais depuis, je me suis aperçu d'une nouvelle faute d'orthographe dans le tome 1 : j'ai confondu les tâches avec les taches. Je ne suis décidément pas fait pour le métier d'écrivain...
Les écrivains ne se posent pas ce genre de question, et pour la plupart ne maitrisaient guère plus que vous ou moi, toutes ces règles nombreuses et variées allant de l'orthographe, à la grammaire, à la ponctuation, et de la typographie ; et les auteurs que je connais pour rédiger avec leur manuscrit coincé entre un Grévisse et un dictionnaire ne m'ont point encore étonné par leur talent ( ceux qui pour tout argument, vous relève des fautes dans vos livres et dont il suffit de consulter leur quatriéme de couverture pour comprendre que leur probléme à ceux là ne se situe pas dans la rédaction mais dans l'indigence de leurs récits).
Héléna, considéré à juste titre posthume comme le prince noir du roman noir, écrivait souvent très alcoolisé, à la hâte, pour pouvoir encaisser les quelques deniers de la livraison du manuscrit, et boire encore, et ses éditeurs avait fort travail à tout reprendre, disait-on.
Nous sommes auto-édités, écrivains rebelles pour certains d'entre nous, et comme le soulignait récemment un très bon auteur et fin connaisseur de mon genre littéraire, à propos de mes couvertures dont se raillaient quelques uns de ces auteurs dits de quatriéme catégorie : elles ont les qualités de leurs défauts, car il les réalise lui même ( avec sa propre rage aurait-il pu ajouter ;-)). Loin de la littérature de salon, nous revendiquons le graffiti, celui à l'origine de tout.
Bonjour à tous ! Je suis d'accord avec Novi : écrire et ne pas faire de fautes sont deux choses différentes. Daniel Pennac, dont j'ai lu pas mal de livres, a déclaré sur un plateau de TV lors d'une émission littéraire : 'ma langue maternelle, ce sont les fautes d'orthographe'. Il racontait ensuite à quel point il était mauvais en orthographe à l'école. Ca ne l'a pas empêché de devenir un écrivain reconnu. Ce serait handicapant s'il s'agissait de fautes de syntaxe, là OK. Sinon, pour l'orthographe, ce sont les correcteurs qui s'en chargent. Mon premier roman (sa première édition) était bourré de fautes, moi qui croyais avoir une bonne orthographe, j'ai eu la honte de ma vie quand j'ai reçu la correction. Cela n'a pas empêché plusieurs personnes qui l'avaient lu (et qui avaient vu les fautes) d'en apprécier le contenu. Courage Cripure ! Ne lâchez pas ! Cordialement Isabelle
Oui, Isabelle a raison. L'orthographe est la science des ânes !! Ce qui compte, c'est le style. Il vaut mieux un manuscrit comportant des fautes, faciles à corriger, qu'un manuscrit sans fautes et bourré de clichés et de platitudes. Je vous souhaite un bon dimanche.
Il faut savoir faire la part des choses, je pense. C'est vrai que dans un sens, le style et l'orthographe sont deux choses différentes. Mais l'un n'empêche pas l'autre.
Et si les auto-éditeurs veulent paraître crédibles, je pense qu'ils ont tout intérêt à faire attention à l'orthographe. Notamment grâce à un correcteur, oui, pourquoi pas (chacun sa spécialité, même si la polyvalence ne dérange pas !), mais il ne faut pas négliger les différents détails du résultat final.
Orthographe signifie, étymologiquement, « écriture correcte ». On ne peut pas attendre de tout le monde, tout le temps, une orthographe, mais on peut l