Bonjour à tous, Connaissez-vous des auteurs qui sont partis de TBE parce qu'ils ont signé un contrat chez un éditeur ? Je parle de ceux qui ne sont pas revenus chez TBE pour le moment, et qui ont signé un vrai contrat d'éditeur, avec droits d'auteur et AGESSA, évidemment. Nous aimons l'idée que TBE soit pour vous un tremplin vers l'édition, c'est pourquoi avoir des nouvelles de ceux qui ont réalisé leur rêve ainsi nous serait agréable. Merci pour ceux qui m'aideront à jouer les Sherlock Holmes :)
« Nous aimons l'idée que TBE soit pour vous un tremplin vers l'édition, c'est pourquoi avoir des nouvelles de ceux qui ont réalisé leur rêve ainsi nous serait agréable.»
En aparté, puisque la politique maison est affichée plus clairement qu'autrefois, enfin qu'au tout début, à l'époque pionnière : j'en profite pour préciser ma position d'auteur, et expliquer par là même, ma distance affichée vis à vis de tout ce que TBE tente comme formule marketing ( concours de nouvelles, salons, etc, etc) et que certains pourraient prendre pour du mépris, du dédain, alors qu'il s'agit tout simplement d'un refus de me retrouver affiché dans une catégorie qui ne me convient pas ( autrement, il y a longtemps que j'aurais envoyé mes manuscrits à des éditeurs, signé un contrat chez Popol ou Quinquin, peu importe puisque c'est la même combine à deux balles d'exploitation éhontée des auteurs ) : celle des écrivaillons en attente de trouver un éditeur voulant bien leur tendre une main emplie de compassion...
La même démarche au fond, que fit Stephane Beau, le chroniqueur de K-libre lorsqu'il descendit ici bas nous proposer sa compassion teintée de pitié pour les pauvres écrivaillons que nous sommes : pensez, quelle chance, on a vous a créé tout exprès chez K-libre : une rubrique dédiée ! Celle des éclopés de l'édition !
Et à laquelle, j'ai répondu pour m'amuser, pour voir jusqu'où pouvait aller le mépris chez ces gens, car il faut savoir boire la lie pour en apprécier toute l'aigreur ( et c'est très exaltant pour un auteur : le spectacle des imbéciles). La lie en l
Bonjour les purs et durs, ne voyez pas dans ma demande une quelconque idée dévalorisante de l'auto-édition :) J'ai quitté la critique des block-busters pour venir aider les auteurs indépendants parce que je savais que beaucoup d'entre vous se minaient devant les réponses aussi lapidaires que tardives des maisons d'éditions, alors que leur livre valait le coup d'être lu. Il y a toujours quelque part un lecteur pour un livre, quel qu'il soit. De plus je ne suis pas dupe, les gens partent voir l'effet que ça fait d'avoir 'signé chez un éditeur', et reviennent, ayant compris leur intérêt. D'ailleurs je dis bien 'Je parle de ceux qui ne sont pas revenus chez TBE pour le moment' Il est tout aussi vrai que des éditeurs viennent faire leur marché ici et - allez, on dira pour nos statistiques et notre curiosité - nous aimerions savoir si TBE est un outil pour cette visibilité. Au Salon du Livre de Paris, des éditeurs sont passés discuter. L'un d'eux cherchait des nouvelles, un éditeur des pays nordiques ! Seulement il existe tant de faux éditeurs que nous préférons qu'ils vous contactent directement après avoir acheté vos livres. C'est à vous de juger où vous êtes le mieux et le plus libre.
Votre voeux est pieux, Annie, lorsque vous imaginez ou souhaiteriez que les éditeurs viennent faire leur marché chez les auto-édités...
La logique commerciale le voudrait et je subodore qu'un éditeur russe ou américain le ferait, par simple pragmatisme et intelligence commerciale, quand rarement pour pas dire jamais un éditeur français, tout comme un employeur français répugne à embaucher un chômeur de longue durée ou un senior ; les raisons de ce comportement sont identiques : la soumission et la servilité exigée et obtenue par la posture ( on doit faire mine de ne pas être chômeur de longue durée pour être recruté, préférer un faux CV gagnant comme y disent) tout comme l'éditeur craint celui qui s'est émancipé de son joug par avance ;-)))
Alors, on me rétorquera avec raison pour ceux qui me connaissent, que malgré mon mépris du monde salarial, je l'ai été souvent : salarié, et recruté la plupart du temps par les pires cabinets de la place ? Certes, mais toujours lorsqu'ils n'avaient plus le choix, que les MBA fils à papa avaient torpillé la boite et qu'il y avait urgence pour sauver le pognon des actionnaires, et que donc, peu importait du coup, la couleur du chat qui allait être capable d'attraper la souris, et les cadres en place devaient alors s'écraser mollement devant le mépris et la morgue affichée du mercenaire.
ET oui, j'ai aussi été édité par deux petits éditeurs, et devinez pourquoi ? Tout simplement parce que les livres des amis, des relations, ceux choisis de par leurs gouts personnels, ne se vendant pas : en dernier recours avant la faillite, on s'est dit :« tiens, si on publiait ce méchant Novi et ses vilains polars ».
Les gros éditeurs institutionnels, oubliez : ils veulent vous supprimer, vous éradiquer, pas vous publier, et pour preuves ;-)))))
«Jean-Marc Roberts, auteur et directeur éditorial des Editions Stocks, filiale de Hachette Livres, invité par Europe 1 pour parler de la rentrée littéraire en France, s
Perso, je ne crois pas non plus que TBE soit un tremplin vers l'édition traditionnelle (et, à titre perso, ne le souhaite pas). Pour moi, grosso modo, les auteurs TBE se divisent en trois grandes catégories:
1) les réfusés: Ils se sont réfugiés dans l'autoédition après de nombreux refus des éditeurs et sont sans doute trop échaudés pour recommencer.
2) les cathartiques: ils écrivent pour exorciser un moment difficile de leur vie (maladie, dépendance à l'une ou l'autre drogue, perte d'un proche voire même divorce), comme l'on suit une thérapie, mais, vus qu'ils sont d'illustres inconnus et non des chanteurs en vogue ou des comédiens, leurs récits, aussi désolant que ce soit, sont peu succeptibles d'intéresser quiconque.
3) les auto édités par choix: que ce soit par dégoût du monde de l'édition, comme l'ami Novi, ou pour toute autre raison (Perso, j'écris vite, j'écris beaucoup et, à mon âge, vu que je m'y suis mis sur le tard, j'ai pas envie, alors qu'ici je peux tout gérer moi-même, de m'emmerder, chaque fois que j'ai une idéé, à faire des démarches qui prendraient des mois voire des années auprès d'éditeurs de tout poil - ou même chauves- pour, peut-être, voir le 'produit fini'.) :)
Je ne pense pas que les autoédités par choix (mais je ne peux parler que pour moi) 'aient une haute opinion de ce qu'ils écrivent' (en ce qui me concerne, ce que j'écris me rend malade assez rapidement). Pas plus que d'autres en tout cas. Si l'on en croit les statistiques du forum (dans la rubrique 'présentez vos livres') ce sont, curieusement, les cathartiques qui se prennent le plus au sérieux, prennent le plus vite la mouche, ne s'intéressent jamais aux écrits des autres tout en se plaignant d'être méprisés par lesdits 'autres' et replacent le plus souvent leur (s) livre (s) à la une de la rubrique, quitte à utiliser pour ce faire des procédés à la limite de la décense (n'importe quelle conversation d'ordre privé avec un autre cathartique sert de prétexte à remettre le livre à la une). De toute façon, finalement, peu importe cette classification. Pour dire la vérité platement, le fait est que les doux rêveurs doivent comprendre que , par choix ou non, un auto édité est à peu près sûr d'être grillé d'office auprès des éditeurs traditionnels. Et sur ce coup-là, les auto édités volontaires, qu'ils se prennent ou non la grosse tête, sont les seuls à n'en avoir rien à cirer puisqu'ils en étaient conscients dès le départ.
En même temps, Jean-Claude, il doit aussi y avoir un truc 'cathartique' sérieux à creuser chez ceusses qui ne rêvent que de succès ( confondent chanteur de variété avec écrivain, à mon humble avis) dans leur obsession de diffuser leurs bouquins jusque sur les murs des chiottes des grandes surfaces ;-))))
Oui, c'est clair que dans la tête de certains 'puissance et gloire' ('autouuur de Châteauvalloooooon' comme dirait - ou plutôt chanterait- Herbert Léonard)' est forcément le but ultime de quiconque écrit.
Hum... Je suis vos échanges et c'est bigrement intéressant. Je pense qu'il faudrait créer un autre sujet plus en rapport avec votre débat, sans squatter celui d'Annie... Moi, je dis ça... Je dis rien...
Il me tarde de vivre 'modestement' de ma plume. Cela ferait 1,5 fois plus que ce que je gagne avec mon métier.
Akiko.
PS : Merci de citer Herbert Léonard. J'ai encore en mémoire son émouvant témoignage : 'Pour le plaisir et... pour le reste'.
Orcus, dans sa démonstration, semble oublier une dimension à mon sens primordiale en citant des Levy et autre Musso, ou encore son auteur-éditeur marchand forain, tant et si bien que me vient irrésistiblement la comparaison entre un Johnny Hallyday, millionnaire de la variété mais faux rocker, faux bluesman, aujourd'hui dans la tourmente de maisons de disques sur le déclin, de toute une industrie désormais terrassée par internet, et les authentiques jazzmens, bluesmens, qui eux, bénéficient d'un tout autre public, plus restreint certes, mais tout autre. Et il me semble qu'il en soit de même pour les livres avec toutes les chapelles d'initiés en découlant, polar, thriller, SF, fantasy, etc, etc, des sous genres passionnants où des passionnés communient avec d'autres passionnés, et le tout dans une dimension qui vaut bien tout l'or du monde.