Il est des jours comme ça, dont on devrait garder sa pensée bien au chaud dans les recoins du passé.
En parcourant d'un regard blasé les délibérés habituels des wannabe de chez Wrath, j'ai souri à l'évocation de la célèbre et oh combien historique maison d'édition Fleuve Noir - mère fondatrice du genre dans les années qui l'ont consacré. Cet intervenant disait la longue faillite intellectuelle de cette collection. Par curiosité, je tapais alors sur google ses initiales, dont on ne fait même plus attention, tellement elles ont orné d'ouvrages.
Stupeur et tressaillement ! Peut-être me suis-je trompé de rubriques, il s'agit peut-être d'une nouvelle collection dédiée à une sous production destinée à des ados attardés. Force fût de constater que non, cette collection qui édita des Jonquets et consorts, des Vautrin, bref toute une génération d'Ecrivains..., abrite désormais des quatrième de couv's grotesque : histoire de tueurs abracadabrantesque, récit de fin du monde et autres conspirations de la mort qui tue...
Finalement comme je suis un individu optimiste et un incorrigible cynique devant l'éternel de la bêtise humaine (celle qui m'empêche d'être tout à fait de gôche, préférant ADG à Fajardie) ; me suis dit que les choses étaient décidément en place pour une formidable régression sociale, que les nouveaux prédateurs auraient bien tort de se gêner devant un tel troupeau de moutons bêlants.
Mais je vais quand même continuer à écrire des livres délicieusement subversifs parce qu'il faut bien témoigner de son époque et ce, dans l'allégresse qui convient.
Elle est à toi cette chanson Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu Quand Les croquantes et les croquants ...