Beaucoup de choses en vrac, me viennent à l'idée en parcourant tout ça !
On semble avoir oublié ma deuxiéme option : le contrat de diffusion, beaucoup plus important que le simple dépot de bouquins ( en dépot-vente) chez les trois, quatre libraires du bled, et encore je vis à Nantes comme on sait. Grande métropole avec : allez à la louche ! Quatre librairies à tout casser ! Ouah balèze comme circuit de distribution.
Je sais, je demande beaucoup et Annie va encore s'arracher les cheveux, mais soyons ambitieux, non ? n'est-ce pas sa devise ? Auto-entreprenons quoi ...
Je suis avec attention en ce moment l'aventure de Cyril Hetty et de sa minuscule maison d'édition Ecorce ( pour autant dire de l'autoédition qui se la joue, puisque le seul auteur présent est un pote à lui)...Il vient d'envoyer des exemplaires à un maximum de libraires hexagonaux en espérant un retour sur investissement. J'en doute, les libraires sont des épiciers, pas des dealers. Enfin affaire à suivre de près.
Hier aprèm, énervé par la tranquilité de l'après fête ( les acheteurs pros digérent la galette), je suis parti faire les soldes, bon comme reste que des tailles 44, suis passé à la bouquinerie du centre. Stupeur et consternation devant des arrivages monstrueux de bouquins neufs bradés à 4,50 euros, des caisses entiéres des touts derniers invendus. Bref ça fait réfléchir !
Pire, de tous ces polars récents, rien n'a retenu mon attention pour cause de quatriéme de couv'' affligeant, et je suis reparti avec deux classiques sous le bras sous les yeux doux de la caissiére : un Rolo Diez et un Patrick Pêcherot.
Je pense que Synovie et moi parlions du même imprimeur sans le citer pour ne pas faire de pub indirecte. J'ai fait une simulation. Sous 50 ouvrages, ce n'est pas vraiment intéressant. A partir de 50 (fiche technique proche de ce qui est fait ici), le coût de fabrication de mon roman 'tombe' à 6,60
Je vois que synovie s'est épanchée un peu plus haut... (J'avais envie de la faire et l'occasion était trop belle). ;-) Ils s'en dit des choses pleines de bon sens ici. Et n'oublions pas qu'au 30 % du libraire, il faut encore ajouter les 13% de taxes sur le chiffre d'affaires (je parle pour moi du moins). Ce qui fait qu'on a besoin d'un prix tiré pour tirer notre épingle du jeu. TBE va-t-il se faire tirer l'oreille pour y parvenir avant que ses auteurs ne se tirent. Mystère (et pas en ligne celui-ci (je me comprends)). Vous me direz que je ne suis pas un auteur TBE... Certes, pas encore, mais je milite pour que la compétitivité s'améliore, car il ne faut jamais dire : fontaine...
On dira que tu es un sympathisant qui attend la baisse des tarifs pour faire partie de la famille TBE :) Comme quelques-uns qui me contactent régulièrement. Rassurez-vous, TheBookEdition va superbement bien, a encore embauché, et en 2010 on devrait arriver à résoudre au moins une partie de la quadrature du cercle de l'auto-édition en impression à la demande : que chacun y trouve raisonnablement son compte.
Annie, qu'entendez vous par 'quadrature' ? merci d'avance. Ma petite réflexion est tjs la même. Je sais, du moins j'ai conscience (et peut être d'autres aussi) que tbe peut très bien vivre sans mettre en place nos demandes (baisse des prix, paiement autre que par carte bancaire, promotion pour les auteurs, etc...) il peut même se contenter d'être une simple plate forme d'impression et continuer de vivre quelques années sans rien faire d'autres pour nous. Je sais tout cela. Maintenant, tbe se contentera t il de nous faire des promesses dans le vent mais continuer à être un simple imprimeur (car il peut vivre très bien en restant sur ce statut) ou fera t il de réel effort pour nous ? volà mon interrogation et cela depuis tjours.
Annie, vous nous dites que tbe se porte fort bien, nous le savons, je le sais, tout le monde le sait. Je sais aussi que tbe peut se contenter de faire ce que nous lui avons demandé à la base de faire, imprimer des livres et ça fonctionnera ! car il y aura tjs des gens qui s'extasiront de voir leur 'bébé' enfin en version livre en dur mais pour les autres, ceux qui sont plus exigeants, qui aimeraient autre chose car je sens, moi que tbe pourrait faire plus, bcp plus. Maintenant, le feront ils pour nous ? un peu pour eux ? qu'en penses vous ?
Formidable les éditions Thot ! on les connait pas, on les connaitra jamais, mais nous aurons valu un, des plus en plus, rare débat de ce forum : pas mal pour une petite maison d'édition.
Peut-étre, est-ce une entreprise qui va bien comme dirait Annie, les éditions Thot. Mais bon une entreprise qui va bien, c'est quoi, un CA ? des embauches ? Un positionnement sur un marché ?
Mouai, ça c'est quand on veut vendre sa boite à des gogos qui ont gagné au loto, et qui veulent jouer à l'entrepreneur, où alors pour rassurer des clients ou l'actionnaire ( pour les banquiers, c'est pas suffisant ). Des marrants ces banquiers d'ailleurs. Quand vous démarrez, vous demandent un plan bizness, puis quand vous voulez nantir ou vendre, vous disent qu'un bilan, c'est avant tout du pipeau pour blaireau. Etonnant, mais juste.
La quadrature de l'autoédition, nous dit aussi Annie : certainement ! Qui connait TBE hormis le petit monde des autoédités, dont le nombre va encore s'accroitre grace au salon de Paris, avec de nouveaux livres qui viendront grossir la base de données d'un catalogue exponentiel. De bons auteurs passeront en attendant d'étre édités ailleurs, d'étre diffusés, distribués. On continuera de se marrer en parcourant le catalogue : les livres qui font bander tout ça, etc...
Bref rien de nouveau à l'ouest, mais bon, je dois finir mon Soleil se léve à l'Est pour ma part, ça parle de gens mystérieux qui font fortune avec des carambouilles d'entreprises, mais pas du côté d'Angoulême, haahahahh !
Bonjour Plume, 'Résoudre la quadrature du cercle' : c'est une expression pour désigner l'impossibilité de résoudre un problème, bien que beaucoup de gens s'échinent encore à en chercher la solution. *Le problème de la quadrature du cercle, à l'origine, est de réussir à construire un carré qui aurait la même aire qu'un cercle. La formule étant basée sur la racine de Pi alias 3,14 mais dont le début est : 3,141 592 653 589 793 238 462 643 383 279 502 884 197 169 399 375 105 820 974 944 592 307 816 406 286 208 998 628 034 825 342 117 0679 ... on ne peut pas calculer un carré à partir de la racine carrée de ce chiffre infini. Donc je voulais dire 'que chacun y trouve raisonnablement son compte' est difficile à résoudre, mais approcher du résultat serait pas mal non plus. La discussion a en effet éludé le problème des Editions XYZ qui n'en est pas un pour revenir à ce qui nous intéresse tous. J'aime bien les discussions sauvages, celles qui dérivent et se passionnent à l'opposé de leur origine. Un auteur, ça vagabonde. Eh oui, Novi, TBE a embauché 2 personnes ! C'est un signe, non ?
Eh oui, Novi, TBE a embauché 2 personnes ! C'est un signe, non ?
Non, à notre époque, on licencie aussi vite qu'on embauche. Un carnet de commande, c'est fluctuant. C'est juste que les gens n'en ont pas ou ne veulent pas en prendre conscience ( pour preuves, ils continuent d'acheter des maisons sur trente ans ). Le salariat de nos jours est une fonction kleenex, et ce par destination.
Je pense que le salariat est mort, parce que les conditions des guerres économiques ont empirées drastiquement, et que les ersatz de contrats salariés proposés aujourd'hui ( contrats aidés de toutes natures : RSA, CDD, etc) correspondent à ces nouvelles donnes que l'on masque encore avec soin, pour ne pas effrayer le consommateur encore possible.
Le seul vecteur digne d'intérét pour une entreprise aujourd'hui, c'est plutôt la visibilité à très moyen terme sur son marché ou sur de l'émergent, et ça ...Et comme on a viré les stratéges, les commerciaux, pour des comptables, hein !
Voici quelques éléments sur notre maison qui, je l’espère, pourront répondre à vos questions. N’hésitez pas à consulter en parallèle notre site Internet.
Dès la réception d’un ouvrage, nous envoyons un accusé de réception par courriel. Le manuscrit est ensuite soumis à notre comité de lecture. Il sera lu et commenté par une ou plusieurs personnes. Notre comité est composé de lecteurs de différents horizons qui ont une triple tâche : lire le manuscrit, rédiger une fiche de lecture et donner leur avis en vue d’une éventuelle publication. Si, et seulement si, le manuscrit est retenu, nous envoyons une proposition de publication, que l’auteur est libre de refuser ou d’accepter. L’ouvrage sera alors intégré dans l’une de nos collections dont il suivra la ligne éditoriale. Concernant les manuscrits refusés, nous envoyons systématiquement un courriel avec les motifs de notre refus.
ThoT met en place une procédure de souscriptions qui consiste en un système de prévente de l’ouvrage : nous fournissons à l’auteur un document de communication appelé « Va Paraître » qui est également un bon de commande. L’auteur les distribue à son réseau (professionnel, amical, familial, associatif), de façon à assurer un nombre de ventes minimum. Ce système permet de financer une partie de la fabrication du livre et de déclencher rapidement le bouche-à-oreille, qui est la meilleure publicité possible pour un livre. Après signature du contrat, nous fabriquons donc le « Va paraître » qui reprend la couverture de l’ouvrage, la biographie de l’auteur et le résumé du livre. Nous vous fournissons une version papier et une version numérique. Pour plus de détails, vous pouvez télécharger un modèle dans la rubrique Les livres en souscription de notre site Internet.
À la fin de la période de souscriptions, nous lançons la fabrication du livre. Il faut compter de quatre à six mois suivant notre planning de parutions et selon le travail à effectuer sur le manuscrit. Nous concevons la maquette à partir de notre charte graphique et soumettons le manuscrit au logiciel de correction Antidote afin de supprimer les fautes ou les coquilles les plus évidentes. Nous envoyons ensuite la version papier de cette maquette à l’un de nos correcteurs. Une fois le manuscrit corrigé, il est adressé à l’auteur qui validera ou refusera les modifications, et apportera ses propres corrections, si nécessaire. L’auteur reste toujours propriétaire du texte.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter au 04 76 49 37 31, ou à venir nous rencontrer au 3, quai du Drac à Fontaine. N’hésitez pas non plus à nous envoyer une version papier de votre manuscrit pour avoir notre avis sur une publication éventuelle. Enfin, vous pouvez consulter la page Actualités de notre site Internet et vous rendre sur les salons auxquels nous participons afin de rencontrer nos auteurs.