behin moi non plus, je comprends pas, surtout que lorsqu'on reprend la conversation entre synovie et irène (le copier coller sur ce même post) sur le forum de pascal le terme 'la société des écrivains' n'apparait nul part. Est ce un beug, autre chose ? car ce qui est très curieux, c'est que sur le forum de pascal, on dénonce carrément cette société et que cette maison d'édition (qui n'apparait nul part sur internet ????) n'a pas l'air d'en faire partie. Quelqu'un pourrait il nous éclairer ?
Ben, en fait la conversation est partie de la section, 'expériences négatives' du forum qui parlait donc de la Société des écrivains.
Là-dessus s'est greffée la demande d'Edmonde à propos des éditions Irène Poletich... Ce qui est surprenant, c'est qu'hier lorsque j'y suis allée, toute la conversation qu'Edmonde a copié-collé apparaissait... j'avais même mis un message pour demander de plus amples renseignements sur le système qui paraissait assez casse-g... quand même vu le risque pris avec 200 exemplaires par auteur, avec absolument rien à débourser pour l'auteur, 20 exemplaires offerts et aucune obligation d'achat d'exemplaires... presque trop beau pour être vrai, quoi !!!... donc je demandais le pourquoi du comment, le plus de détails possibles car cela me paraissait quand même étonnant.
Et ce matin tout a disparu, ne reste que trois messages, mais tout l'échange avec Edmonde s'est désintégré y compris mon message et là je trouve ça encore plus surprenant !!!
Voili, voilou... les mystères de l'informatique... ou autre mystère insondable...
Bon ce coup-ci j'vais vraiment travailler... une demande de couverture à rendre sur ce week-end... je me jette donc sur Photoshop !!!!!!!!!RIRES
alors petite fée, va falloir m'éclairer : de quelle conversation tu parles ? moi j'ai exactement la même sur le forum de pascal carlier. Du coup, je ne sais pas bien qu'est ce qui n'a pas fonctionné dans le copier coller car sur le forum de pascal, point de mention de la société des écrivains nul part et moi je t'assure, rien n'a disparu !
Bonjour petite fée, le sujet ne s'est pas perdu : il se trouve sur le Forum Plumes Libres Editions Index du Forum -> L'édition chez Irène Pauletich Editions -> La méthode d'édition d'Irène. Jean-Marc, cela n'a rien à voir avec La Société des Ecrivains qui est une belle arnaque. Ici, cela me paraît vraiment intéressant : Vous lui adressez un de vos livres imprimé par TBE (elle les accepte, j'ai posé la question) à Irène Pauletich Editions, 73 rue de la République 59360 Le Cateau. Si votre livre est retenu, Irène en imprimera 200 exemplaires et vous en donnera 20. Si vous le désirez, vous pourrez lui en acheter d'autres exemplaires à un prix intéressant, mais ce n'est pas une obligation (c'est bien précisé dans la réponse à ma question). Elle fera la promotion du livre et pour chaque exemplaire vendu, vous recevrez une somme d'argent. Comme elle n'exige pas la cessation des droits d'auteur, vous pouvez laisser sans problème votre livre sur TBE. Ce sont deux choses différentes : d'une part le livre autoédité sur TBE et le livre édité par ses soins. En un mot, si j'ai bien compris, l'opération ne vous coûte rien, mais vous rapporte déjà 20 livres gratuits ! C'est la meilleure édition que j'ai rencontrée (je dirais même mieux que l'édition dite traditionnelle, car on ne cède pas ses droits ! Bises Edmonde
Euréka... elle est revenue la conversation !!!!!!!!!!!!J'ai retrouvé le fil de l'histoire !!!!!!RIRES Pffff !!! N'importe quoi !!!
Reste que ce système risque de faire que tout le monde va se jeter dessus... va être envahie de livres la boîte aux lettres d'Irène... elle ne va pas chômer ! Forcément, y en aura pas pour tout le monde et les élus seront rares... Bravo à ceux qui auront la chance de tirer le bon numéro !!!
Petite fée, je pense que tu peux sans problème envoyer tes nouvelles (j'ai ton livre, je me suis régalée) Je ne connais pas les autres. Je ne peux pas tout acheter ! Bises Edmonde
Pour répondre à la, non Irène Pauletich Editions n'a strictement rien à voir avec la société des écrivains qui est une maison d'édition à compte d'auteur.
ne t'en déplaise danbo, j'ai trouvé une éditrice sérieuse (d'où ce post) bien sûr, il s'agit d'une petite maison d'édition qui n'est pas encore bien connu mais le contrat qui me lit à elle est fort intéressant (bcp plus que tout ceux que j'ai vu auparavant) je n'espère pas tout de suite vendre des milliers de livres mais je pense très sincèrement que je pourrais en vendre pas mal. Cette éditrice écume bon nombre de salons (ainsi que moi) a déjà été interview, a eu des articles de presses, etc..tout ça pour dire qu'elle connaît le monde littéraire. Quant aux librairies, elle a déjà déposé des livres auprès de certaines librairies et tout se passe bien !
Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger, je ne parle pas d'une maison d'édition qui va tirer votre livre à des millions d'exemplaires d'emblée (ni même à des milliers) mais je pense que si on veut vendre nos livres, être connu et reconnu, il faut commencer petit et s'agrandir petit à petit. Moi en tous les cas, j'y crois et pourtant jai été comme bien des gens, aigri et cynique face au monde de l'édition mais depuis que je suis chez elle, ça va. Je ne sais pas encore combien de livres je vais vendre mais elle effectue un travail sérieux et même si je n'atteins pas la gloire ni même la célébrité, mon livre, je l'espère, aura eu un petit succès.
Mais je pense que Danbo, dont l'expérience est indéniable ( merci en tout cas), nous évoque le systéme du diffuseur-distributeur qui impose aux libraires, les stocks et les choix.
On m'a souvent entendu taper sur les libraires et j'en profite donc pour éclairicir ma position. Ils sont les premiéres victimes d'un systéme, tout comme certains petits éditeurs indépendants.
Bien sûr comme le souligne Plume, ci et là, régionalement ...des choses alternatives se mettent en place; restant à savoir si une révolution est possible à ce niveau. Je le crois pour ma part.
Ce sont avant tout des habitudes, des formatages du lecteur- consommateur qui sont à faire bouger en ce sens.
Alors la crise est un atout, les librairies qui ferment, peuvent provoquer des sursauts chez ces mêmes libraires.
Je le vois dans mon activité professionnelle, des acheteurs grand compte commencent à nous consulter alors qu'auparavant, ils ne juraient que par les deux grands faiseurs du marché - le discours change. La crise a du bon lorsqu'elle permet de remettre en question des incongruités économiques.
je te souhaite toute réussite, sache que mon memo est écrit pour expliquer, comme le souligne novi, le désarroi de ce monde, et surtout des auteurs. Je ne fais que transmettre une expérience importante en vue de vous alerter sur le MECANISME du circuit du livre, et donc des conséquences qu'un auteur ne peut toujours soupçonner.
novi,
il est vrai que le paysage change, mais il serait bon que les pratiques des éditeurs distributeurs changent et s'alignent, tout au moins dans les principes, sur ceux des autres entreprises commerciales, ce qui favoriserait probablement le développement des petits auteurs et petits éditeurs. En effet, le libraire qui ne travaille plus en mode 'office' peut réguler sa trésorerie et être plus disponible pour proposer autre chose que du best-seller, surtout quand on sait qu'il y a une myriade de petits auteurs merveilleux. L'impact est sournois. En supprimant le principe de l'office, le libraire maitrise sa rentabilité financière, ce qui lui permet d'investir dans du nouveau, dans de la promotion, et par voie de conséquence, étant soulagé du manque à gagner, il acceptera de plus petits gains en lançant plus facilement des auteurs libres. Si on ne met pas sur la table les approches financières, à mon avis, on se trompe de sujet. La preuve en est, c'est que l'auteur souhaite tout de même gagner un petit quelque chose, même s'il est amoureux de son travail. Dans 'petits auteurs', il n'y a rien de péjoratif, bien au contraire, je les bichonne, c'est affectif. ce qu'il faut c'est être INFORMé... c'est essentiel.
Je ne puis qu'acquiescer. Il m'arrive encore de pousser la porte d'une grande librairie, en général pour accompagner mon épouse enseignante en recherche d'ouvrages pédagogiques. J'en profite pour jeter un oeil au rayon polar dont on sait qu'aujourd'hui, il s'agit du genre qui se vend. Consternant, une petite dizaine de tête d'affiche au trois quart anglosaxonne et nordique, toujours les mêmes et incontournables éditeurs...plus quelques classiques cachés dans les rayonnages, bien au fond. Le vide sidéral.
Cet été, j'étais en italie, le pays de Berlu, mais aussi le royaume de la PME triomphante. Bien sûr, les vitrines des libraires exposent le même formatage insipide de cette litté internationale, ketchup façon Macdo. Par contre, ils ont des rayons entiers consacrés à la littérature underground, éditeurs anarchistes et alternatifs.
Le probléme, c'est que nous autres en France, nous n'avons même plus d'auteurs anarchistes et subversifs. CQFD.
Novi, au sujet de ta remarque sur les étalages italiens comparés au forcing français, tu soulèves le point clé du circuit du livre. Le livre tout simplement est un objet de plaisir, quelque soit le sujet qu'il aborde. Mais dans notre pays, un livre représente de la marge financière. C'est la raison pour laquelle il y a tant de matraquage sur des auteurs. Rappelons-nous, un livre réussit sur notre marché pour 7 à 10 qui auront une vie plus que courte.
Et si j'étais pour la loi Lang en tant que libraire, loi qui harmonise le prix du livre, plus ça vient, plus je suis contre. Sans cette loi, les grands éditeurs pratiqueraient des prix plus élevés, et rendraient la vie plus facile au petit éditeur. j'en fais l'hypothèse, car la répartition des charges de fonctionnement entre un petit et un gros éditeur est totalement différente. un indice amusant à observer dans les entreprises en général, plus elles grandissent, plus le satff grandit, mais dans des proportions plus importantes que l'entreprise elle-même, ainsi les coûts de fonctionnement explosent.
Personnellement, j'aurais tendance à dire qu'un éditeur ayant une grande taille n'est plus un éditeur, mais un faiseur d'argent. Si l'on grossit, c'est qu'on en veut toujours plus, à moins que je n'ai pas compris l'économie de marché. Plus on est gros, plus on a de poids pour influer sur les décisions. Regardons qui passe bien aujourd'hui dans l'édition : - les journalistes - les hommes politiques - les vedettes du show bizz.......que des gens d'influence qui sont certains de faire rapporter de l'argent.
Par ailleurs Novi, quand tu dis que tu vois de la littérature 'subversive' selon celui qui le dit, tu montres aussi que là, en france, on épure, on nettoie, on façonne, on guide et dirige, comme on oriente ce qui est 'bon' pour le peuple.
Notre drame, c'est de vouloir créer dans un système qui déjà fait ses sélections.
En pensant que cela change un jour, tout est tellement 'trop' propre.