On communique ?

Bonjour Sylvie,

Idée intéressante, au demeurant déjà abordée, je ne sais plus trop où sur ce forum, comme tu le dis toi-même.
Il semble toutefois qu'elle soit guère praticable.
- Le nombre de ventes de chaque titre porte sur des livres allant de l'ébauche (que l'auteur reprendra un nombre de fois très variable, selon son degré de perfectionnisme, ses corrections, ses ajouts, ses modifications de toutes sortes) au produit fini (?).
- Comment comptabiliser (par exemple) les achats faits par l'auteur lui-même en vue d'une revente par ses soins à des amis ou dans des salons et autres manifestations ? quid de son stock résiduel ? J'ai moi-même commandé 20 exemplaires de l'un de mes titres en vue de salons et il m'en reste 18 après quelques mois.
- Quant à attendre quoi que ce soit d'utile d'une information sur leurs ventes, émanant des auteurs eux-mêmes, je n'y crois pas trop. L'objectivité sur un tel sujet est loin d'avoir le même sens pour tout le monde.
- Il faut aussi penser aux buts poursuivis par chacun des auteurs autoédités pris séparément ? Il doit en exister un certain nombre dont l'objectif prioritaire n'est pas de vendre leurs écrits.

Je crois pour ma part que l'autoédition est par excellence, un terrain sur lequel se manifestent les incertitudes et les aléas propres à toute démarche indépendante (ce qui pour moi lui donne tout son sel).

Si cela t'intéresse, je publie sur mon site (www.claudec.net) un article, trop long pour être inséré ici, intitulé 'Réflexions d'un auteur libre à propos de l'édition', qui te fournira quelques explications supplémentaires et plus approfondies sur les raisons qui motivent mon point de vue.