Bien le bonjour à toutes et à tous. Je me présente, Lionel Fernandez, 39 ans, habitant Menton, artiste polyvalent autodidacte (je suis musicien, sculpteur, dessinateur et - semble-t-il désormais - écrivain), et je suis venu vous présenter mon roman fantastique Onéïrica - L'Esprit créatrice. Oui je sais, il y a une faute, et elle est volontaire... Alors de quoi est-il question avec mon livre? Eh bien en réalité il ne s'agit pas que de fantastique, du moins pas de la façon dont on l'entend d'ordinaire, et je vais vous en dire un peu plus à mon sujet afin de vous faire la présentation la plus exhaustive possible.

Je suis né à Menton, une ville du sud-est plutôt connue des vacanciers pour ses bords de mer et son soleil, mais il est bon de savoir que la région dans laquelle j'ai grandi n'est pas que cela. Elle est également - proximité des Alpes oblige - proche de l'un des endroits de France où l'on trouve le parc du Mercantour, un véritable joyau naturel, un paradis pour les amateurs de randonnées et d'envolées de l'âme au gré des mouvements du vent. Onéïrica - L'Esprit créatrice, puise son essence dans la nature que je connais depuis l'enfance, et si j'ai, au fil du temps, intégré diverses influences (beaucoup de BD fantasy, d'auteurs tel Marion Zimmer Bradley, Anne Mac Caffrey ou bien encore Dan Simmons), il se trouve que la nature en question est à l'honneur dans mon livre, et en ce sens ma première influence est donc ce avec quoi j'ai toujours vécu.

Ceci étant dit, je suis là pour vous présenter mon roman, aussi vais-je tenter de le faire du mieux possible. Onéïrica - L'Esprit créatrice met en scène le dieu-loup Onéïrismo et les siens, habitants de la mythique planète Onéïrica. Ces divinités sont l'incarnation de la plénitude absolue - incarnation voulue par 'L'Esprit créatrice à l'origine de toutes choses'. Leur rôle? Ramener à plus de raison les planètes qui, de par le vaste univers, perdent de vue le lien intime avec elles-mêmes, avec la naturalité. De ce point de vue, les dieux du rêve ne sont pas à voir comme une métaphore de l'Homme parfait, mais comme la figuration du plus haut idéal possible: il ne faut donc pas s'attendre à des dieux de fantasy conventionnels, se battant pour le pouvoir ou soumis à des tourments humains... Non, dans Onéïrica - L'Esprit créatrice, les divinités sont celles de la lumière, et elles n'agissent qu'avec leur seul pouvoir affectif - qui est colossal. Le monde des dieux est léger, tranquille et bucolique. C'est une sorte de jardin d'éternité, un lieu d'or qui échappe aux contraintes du temps et aux lourdeurs des concepts.

Ce que je vous écris là pourrait sembler bien sucré et peut-être même édulcoré, mais c'est assumé, car les personnages que celles et ceux d'entre vous découvriront peut-être sont l'expression de quelque chose qui m'a énormément marqué étant enfant: le contact avec la puissante beauté de la nature, qui à mon sens agit carrément au niveau de l'âme, et qui peut propulser cette dernière vers les sommets de l'esprit. J'ai parfois l'intuition qu'une lumière, dans un sous-bois, est l'expression réelle de l'Eden s'invitant sur Terre, et que ces incursions du monde des dieux sont là pour nous enseigner quelque chose, pour nous permettre d'atteindre le fin fond de l'intériorité, la source de l'être