Ma Vie Mon Arbre

 Présentez vos livres sur le forum   Débuté par Jacques Téno   2013-07-23 00:00:00 +02:00   Messages 1    Vues: 846

  1. Jacques Téno
    Jacques Téno Membre Liege

    Ma Vie mon arbre


    Des histoires étranges nous arrivent des quatre coins du monde, elles
    sont pour la plupart inexpliquées, autant qu'inexplicables. Celle que je vais vous conter est pour moi aussi étrange qu'incompréhensible.
    Alors il m'arrive souvent de faire cette constatation:
    Qui peut me dire que nous ne revenons pas plusieurs fois ici-bas, cela sans nous en rendre compte?
    L'histoire que je vais vous raconter, m'a laissé et me trouve toujours aussi perplexe.

    L'auteur : Jacques Téno




    Mes Premières Années



    Mes parents comme pour beaucoup d'autres enfants, disparurent pendant la dernière guerre mondiale de 1940.
    J'étais en ce temps un jeune enfant de six ans confié chez les uns et les autres. A quatorze ans, je me trouvais logé chez un agriculteur près d'Argentan dans l'Orne, un joli petit coin de la Normandie. Il faut dire que malgré toutes ces turpitudes, je ne pouvais faire autre que d'accepter cela et ce, dés mon plus jeune âge. Dans ma tête, j'étais resté un petit garçon avec seulement quelques années. Pendant longtemps, mon âge m'a été
    préjudiciable quelquefois porté à mon avantage. Malgré tout, il nous fallait déjà travailler. Mes patrons me considéraient un peu comme leur fils me disaient-ils, puisque eux-mêmes n'avaient jamais pu avoir d'enfants.
    Pourtant dans le travail, Henri mon patron me disait:

    Bien mon garçon il te faut être capable de travailler pour gagner ton pain de chaque jour.

    Nous étions le quatre novembre. J'avais de justesse évité les journées de la récolte, mais surtout les durs travaux harassant des labours.
    Décembre se profilait à l'horizon avec son froid hivernal et rigoureux, se rapprochant à grand pas avec tous les inconvénients pour les agriculteurs. Nous voilà en plein coeur de l'hiver!
    Dans les campagnes, il nous fallait faire du bois pour l'année suivante, pour d'une part faire cuire les aliments dans les énormes chaudrons suspendus à la crémaillère, et d'autre part pour chauffer les longues soirées de veillées où les hommes se rassemblaient, tout en se racontant leurs pénibles journées de labeur.
    Il est vrai que jamais, à aucun moment je n'ai entendu l'un d'entre eux se plaindre du froid, ni même de journées de chaleurs accablantes.
    Quand nous, enfants nous étions conviés à rester le soir, c'était surtout pour écouter les récits des anciens.
    Très souvent, nous étions enchantés de ces veillées, surtout quand le parfum des gaufres cuites dans l
    Jacques Téno, 2013-07-23 21:24:17 +02:00
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