Puis-je vous présenter mon dernier livre : « En attendant la fin » ? Tout un programme, à en juger par la 4ème de couverture : Le poème de Boris Vian 'Je voudrais pas crever' m'a longtemps troublé. J'explore ici ce qu'il évoque : les singes à cul nu, le soleil froid, l'odeur des conifères et surtout, sans drame ni passion excessive, 'le goût qui me tourmente, le goût qu'est le plus fort, la saveur de la mort...' Un mot d
Je l'ai lu, que dis-je, dévoré. Je l'ai reçu hier. Ai enfin pu commencer sa lecture dans l'après-midi, une fois revenue de chez le véto pour ma Mina- mon amie chatte. J'ai dû le laisser le temps de manger puis l'ai repris après un bout de télé (ce que c'est que la routine, le conditionnement !) car votre livre évidemment était bien plus fort. Ce matin l'ai repris au p'tit dèj tout en sirotant mon café. Impossible d'aller faire ma toilette avec ce maudit bouquin qui m'envahissait et que je ne pouvais quitter ! J'avais pourtant chaud avec ma robe de chambre en laine des pyrénées !! Si, comme vous le dites si bien dans votre roman, 'Il fallait que je parte', moi, 'Il fallait que je reste' à le lire, ce livre. Tenue, coincée, rivée au texte dont je tournais les pages avec impatience de la suite. Comme je me méfie de mes expressions toujours un peu trop enthousiastes et lyriques, je me dois de faire dans le sobre devant ce roman traité avec élégance et humour. Je pourrais dire que vous écrivez fort bien, mais ça, ça n'étonnerait personne. En revanche, je vais dire bien haut qu'il faut vous lire pour apprécier vos qualités d'écrivain (la forme, le ton, les descriptions, la distanciation, l'Humour toujours là), car vous en êtes bien un, et un bon !
Ravie de vous avoir lu (j'ai presqu'envie de dire 'connu' ;-)). J'ai peur d'avoir attrapé le virus d'Orcus.