Ré-édition de 'Par Amour...'

 Présentez vos livres sur le forum   Débuté par Isabelle   2010-11-25 00:00:00 +01:00   Messages 8    Vues: 833

  1. Isabelle
    Isabelle Membre Ile de France
    Bonjour à tous !!
    C'est avec une immense joie que je vous annonce la ré-édition de mon roman 'Par Amour...' débarrassé par Anne H. de ses fautes d'orthographe.
    La couverture a également été refaite.
    Pour plus de détails, je vous invite à lire les extraits ci-dessous, et pourquoi pas, vous rendre sur la page TBE du roman afin de lire le résumé et (j'ai le droit de rêver) le commander.
    Bonne lecture et bonne continuation à tous
    Isabelle, 2010-11-25 16:46:52 +01:00
  2. Isabelle
    Isabelle Membre Ile de France
    Bonjour,
    Comme promis, un extrait du chapitre 2, qui se déroule à la bibliothèque de l'université Paris 8. Benjamin, le personnage principal (tueur à gage) utilise une méthode osée pour se rapprocher de sa proie. Cette méthode va avoir des conséquences inattendues :

    Extrait (désolée pour les tirets, c'est à cause du changement de format) :
    Volontairement, je pris un sandwich en sortant du TD du professeur Garnier, afin d'arriver le premier à la bibliothèque. Non pas que je craignisse du monde, mais je prenais déjà le risque de me faire remarquer à la bibliothèque, Rachel pouvait m'avoir aperçu en cours et faire le lien si elle me voyait seul, si en plus j'arrivais après elle, cela finirait peut-être par attirer son attention, et ça, c'était mauvais pour moi.
    Le département de droit. Plutôt vaste. Où m'installer ? Le plus simple était encore de choisir la table la plus proche des livres dont j'allais avoir besoin pour répondre au questionnaire, en tablant sur le fait que Rachel viendrait elle aussi pour le même devoir.
    Le pari était osé. Mais j'avais eu raison. Je la vis arriver vers 13h00, en compagnie d'une autre fille, une vraie glousseuse, celle-là. Parfait pour moi. Elles discuteraient certainement, le genre de discussion de filles où on apprend en général qui sort avec qui, qui a des vues sur qui, etc. J'apprendrais peut-être qu'elle projetait une sortie quelconque.
    Les deux filles s'installèrent juste à côté de moi. Comme un fait exprès. La table pouvait accueillir dix personnes, et elles choisissaient de s'assoir pile à côté de moi. Vous devinez qui a pris la chaise voisine de la mienne ? Rachel. Bien sûr. Et bien sûr, je suis gaucher, elles se sont mises à ma gauche.
    Du coup, je n'étais plus si sûr d'avoir eu une bonne idée. Rachel à ma gauche, et étant elle droitière, en écrivant, nous nous donnions mutuellement des coups de coude. Et vas-y de l'échange de sourires contrits, et de ''désolé'' murmurés. Si elle ne se souvenait pas de moi après ça, c'est qu'elle était vraiment étourdie, ou pas du tout physionomiste.
    « Excuse-moi. Tu n'étais pas au TD du Professeur Garnier de ce matin, par hasard ? Je crois bien t'y avoir vu. »
    La glousseuse !! Avec le ton minaudant qu'elle avait pris, je savais maintenant que le choix de la place n'était pas une coïncidence. Et j'avais appris que je m'étais fait remarquer. Bien obligé de lui répondre.
    « Oui, en effet. Pourquoi ? »
    La question allait peut-être lui clouer le bec.
    « Oh, je voulais être sûre que je ne te confondais pas avec un autre, répondit-elle. Et je me disais qu'on pourrait peut-être faire le questionnaire ensemble. »
    Et toujours son ton minaudant !! Une gamine de vingt ans qui n'était manifestement pas encore sortie de l'adolescence. Que répondre ?
    « En fait, j'aime mieux travailler seul, lui dis-je avec un sourire contraint, très étudié. Je n'arrive pas à me con-centrer en groupe.
    - Pour ce genre de devoirs, le travail en groupe est bien plus productif, car on peut confronter nos idées, insista la fille.
    - Je te remercie, mais vraiment, je m'en sors mieux tout seul.
    - C'est impossible ! Personne ne s'en sort mieux en travaillant seul ! Songe que tu ne pourras pas approfondir autant tes réponses si tu es seul. Allez, on ne va pas te manger, et puis de toutes façons, comme nous on va parler, on va te gêner. »
    Là, elle avait réussi à me coincer, je pouvais difficilement la contredire. Est-ce que je ramassais mes affaires pour aller respirer un autre air ? Est-ce que j'acceptais de travailler avec elles ? Est-ce que je lui disais ma façon de penser ?
    « Je pense que j'ai été clair : je travaille seul. Vu ? »
    Ton péremptoire à dessein. J'avais choisi la troisième solution. Pas forcément la meilleure. La glousseuse cessa de glousser, et me fixa d'un air inter-dit. Rachel me dévisageait, le visage mi-contrit, mi-réprobateur. Cette fois, plus de doute, j'étais repéré. Et pas en bien.
    « C'est pas la peine d'être aussi désagréable ! »
    Vexée, la glousseuse. Si je ne m'excusais pas, elle m'éviterait. J'avoue que cela m'aurait fait plaisir. Le problème, c'est que Rachel risquait bien d'en faire au-tant, et ça, ça ne m'arrangeait pas.
    « Ecoute, je suis désolé d'avoir été si brusque, mais je n'aime vraiment pas travailler en groupe. Si tu veux bien faire preuve de compréhension...
    - Je pense qu'on peut comprendre, intervint Rachel. On va te laisser travailler tranquille.
    - Mais, je... protesta la glousseuse.
    - Nicole, laisse-le tranquille ! Tu vois bien que tu l'agaces. »
    Merci Rachel ! Nicole se le tint pour dit, et se mura dans un silence outré. Je me penchai de nouveau sur mon questionnaire, en apparence tranquille, mais mon coeur battait la chamade. Je voulais attribuer cela au fait que j'avais failli compromettre mon contrat, mais je sentais qu'il y avait autre chose, j'étais troublé, mais j'ignorai par quoi. Devoir un service à ma cible, peut-être ?
    Je n'arrivais plus à me concentrer. D'autant que Rachel et Nicole étaient restées à côté de moi, et discutaient des réponses à donner au devoir, et de temps en temps, un léger coup de coude venait heurter mon bras. C'est tout juste si j'osais encore bouger.
    Treize heures trente. Encore une bonne heure avant de pou-voir partir sans me faire remarquer. Après un gros effort de concentration, je réussis à me remettre au travail, entendez par là faire mon devoir. Je me rendis compte par la même occasion que j'avais fait tout cela pour rien. Rachel était sérieuse, elle était là pour travailler ses cours, pas pour bavarder. Nicole, elle, écervelée comme elle l'était, avait tendance à s'égarer dans des méandres où se mêlaient les starlettes montantes masculines et féminines, et les attributs positifs ou négatifs des professeurs masculins, et Rachel devait sans cesse la remettre sur le droit chemin.
    Nicole quitta la table, nous laissant seuls Rachel et moi. Un étrange silence s'installa. Je sentais le regard de Rachel peser sur moi. Elle finit par rompre le silence.
    « Je suis désolée, commença-t-elle.
    - De quoi ? » J'étais surpris par son intervention, c'est pourquoi je lui répondis alors que j'aurais dû me taire.
    « J'ai bien l'impression qu'on t'empêche de travailler, avec nos bavardages.
    - Tu veux dire : ses bavardages à elle ? » Rachel me sourit doucement. Elle avait un si doux sourire.
    « Elle n'est pas désagréable quand on la connaît, c'est juste qu'elle est un peu exubérante.
    - Tant qu'elle ne m'adresse pas la parole, ce qu'elle raconte ne me dérange pas.
    - Mais tu n'as pas beaucoup avancé...
    - C'est juste que j'ai eu un peu de mal à m'y remettre, mais c'est bon, j'ai retrouvé mon rythme de croisière.
    - Et je te dérange. Excuse-moi.
    - Pas de souci. »
    Mais quel idiot ! Continue encore deux minutes dans cette direction, et ce soir, elle te tape sur l'épaule en te disant « à demain ». Il fallait arrêter les frais tout de suite. Malgré tout, je ne pouvais décemment pas partir maintenant, le risque de laisser une très mauvaise impression et donc un (mauvais) souvenir était trop grand. Nicole revint. Je me laissais alors absorber par mes recherches, ne m'occupant plus de savoir ce que Rachel et sa copine pouvaient bien se raconter.
    La méthode fut efficace... Dans un sens. Cette brillante idée ne m'avait rien appris et je m'étais fait repérer. Néanmoins, peut-être que cela produirait des effets positifs dans le temps. C'est-à-dire qu'elle trouve-rait sans doute normal de me voir graviter autour d'elle à la fac, sachant que nous suivions certains cours ensemble.
    Une heure passa rapidement. Je regardais ma montre fréquemment. Le prochain cours était un amphi, et vu le monde, il y avait intérêt à arriver un peu en avance si on voulait choisir sa place.
    Je surpris un regard de connivence entre mes voisines. Non, ne leur demande pas pourquoi !
    « J'ai mis une alarme à 14h40 sur mon portable. Je te préviendrai quand il faudra y aller. »
    Rachel.
    « Merci. » lui dis-je sans me retourner, pour ne pas qu'elle voit mon trouble.
    Isabelle, 2010-11-26 18:59:34 +01:00
  3. Isabelle
    Isabelle Membre Ile de France
    Bonjour à tous !
    Voici un deuxième extrait de 'Par Amour...'
    La scène se passe le lendemain du 'contact' à la bibliothèque, entre Benjamin, le tueur, et Rachel, sa victime :


    Heureusement que l'informatique est une matière facile pour moi. En fait, je me demandais même pourquoi j'allais aux cours, je n'y avais aucun intérêt, d'une part parce que Rachel n'allait pas à ce cours-ci, d'autre part parce que j'aurais pu donner des cours au professeur, tant il n'avait rien à m'apprendre.
    Je fus dans la lune tout le long du cours, je me fis même reprendre par le professeur, et je faillis bien ficher en l'air pour de bon ma couverture en lui répondant vertement. Je pensais trop à Rachel.
    A la fin du cours, je me précipitai à l'extérieur, autant pour éviter de me faire alpaguer par le professeur que pour ne pas faire attendre Rachel. J'espérais qu'elle soit là. Tout en me morigénant, j'avais envie de la voir, de lui parler. Je me berçais plus ou moins d'illusion, me disant que c'était juste pour comprendre mon trouble.
    Elle était là. Quand elle me vit, elle m'adressa un grand sourire. Sans vraiment le vouloir, je lui rendis son sourire. Elle me tendit mes feuilles.
    « Encore merci, me dit-elle.
    - Vraiment pas de quoi, fis-je en haussant les épaules. Pour ce que ça m'a coûté.
    - Oh, je ne faisais pas seulement allusion aux notes, mais aussi au petit déjeuner. Sans rire, pourquoi tu as fait ça ?
    - Parce que maintenant, il faut se justifier quand on est serviable ? demandai-je, pince-sans-rire.
    - Mais non ! protesta Rachel. Seulement, tu ne me connais pas, on a à peine échangé quelques mots ensemble, et tu m'offres mon petit déjeuner, alors j'aimerais savoir où tu veux en venir. »
    Je n'en croyais pas mes oreilles ! Elle pensait que je la draguais !
    « Ecoute, tu n'y es pas du tout, dis-je. En fait, tu m'as fait rire avec ta façon de déclamer, et j'ai trouvé assez drôle de t'apporter ce que tu demandais, rien de plus.
    - C'est tout ? demanda Rachel, incrédule. J'ai du mal à te croire.
    - Je n'ai pas souvent l'occasion de faire plaisir aux gens, je suis quelqu'un de solitaire...
    - J'avais cru remarquer, hier, à la bibliothèque, glissa Rachel.
    - ...et puis cela m'a permis de racheter un peu mon comportement pas très aimable d'hier, justement. »
    Mais dans quoi m'étais-je fourré ! Maintenant, elle croyait que je la draguais, et mes explications embarrassées ne la convainquaient pas, loin de là même. Rachel affichait toujours un air dubitatif, et plus j'en disais, moins elle me croyait. Je finis par me vexer pour de bon.
    « Si tu t'imagines que c'était une tentative de drague, libre à toi, je ne peux pas penser à ta place. Maintenant, je t'ai dit la vérité, j'avais juste envie de te faire plaisir.
    - Je ne vais pas avaler cette couleuvre si facilement, lâcha Rachel avec un froncement de sourcil.
    - Tu fais ce que tu veux, mais personnellement, j'ai pas mal de choses à faire chez moi ce soir, et il me semble que tu as dit que tu avais un TD à quinze heures. Sur ce, à bon entendeur, salut. »
    Et je la plantais là. Une tentative de drague. Non mais qu'est-ce qu'elle s'imaginait. Cela dit, c'était bien fait pour moi. Je n'aurais pas dû lui offrir ce café ce matin. Du coup, maintenant, j'étais furieux après elle, et après moi.
    Rentré chez moi une demi-heure plus tard, j'avais fini par me calmer. Il faut prendre les choses avec philosophie. Maintenant que nous étions en froid, elle allait peut-être me ficher la paix. Elle ne me parlerait plus, c'était sûr, vu comment je l'avais plantée tout à l'heure, et j'avais moi-même une bonne raison de ne plus vouloir lui parler.
    Isabelle, 2010-11-29 22:02:36 +01:00
  4. Isabelle
    Isabelle Membre Ile de France
    Un autre petit extrait ?
    Allez, pour la route...

    ***
    « Quand même, protesta Rachel. Par contre, c'est assez extraordinaire que le hasard nous ait fait nous rencontrer, tu ne trouves pas ?
    - Je ne vois pas ce que ça a d'extraordinaire, mais si ça peut te faire plaisir.
    - Je suis arrivée à mon immeuble, fit Rachel d'un air étrange.
    - Alors, je te dis bon weekend, et à lundi, » et je m'apprêtai à lui faire la bise, comme nous en avions pris l'habitude depuis plus d'une semaine.
    Rachel m'arrêta d'un geste. Je m'interrompis, étonné. Qu'avais-je fait ? Elle posa sa main sur ma joue, doucement. Je la regardai, surpris. Je voyais venir la suite, mais je ne savais plus quoi faire.
    Sa main glissa derrière ma nuque. Rachel m'attira vers elle. Je ne fis pas un geste pour l'en empêcher. J'étais paralysé. Ses lèvres effleurèrent les miennes, d'abord doucement, puis plus franchement. Je mis quelques longues secondes à réagir, puis je finis par l'enlacer par la taille et lui rendre son baiser.
    Nous échangeâmes un très long baiser.
    Je savais maintenant pourquoi j'étais à ce point gêné en sa présence : j'étais amoureux d'elle, tout simplement. Et dire que je n'avais rien vu venir.
    Le baiser prit fin.
    « Est-ce que tu veux monter ? » me demanda Rachel.
    - C'est trop tôt, » soufflai-je. J'avais du mal à parler tellement j'étais estomaqué.
    « Alors, bon weekend, » murmura-t-elle.
    Elle disparut dans le hall de son immeuble, et je restai sur le trottoir, abasourdi, incapable de réagir.
    Après quelques instants, je repris mes esprits. Je faillis lever les yeux vers ses fenêtres, mais je me rap-pelai juste à temps que je n'étais pas censé savoir à quel étage elle habitait.
    Je tournai les talons et m'en fus reprendre ma voiture, qui m'attendait sagement dans le parking cou-vert à proximité de la fac.

    *
    * *

    J'étais rentré chez moi comme un automate. Arrivé à destination sans trop savoir comment, je m'effondrai sur mon canapé, l'air hagard et les yeux dans le vague.
    Mon contrat consistait à la tuer, pas à en tomber amoureux !! Comment avais-je pu me mettre dans cette situation ?
    ***
    Isabelle, 2010-12-03 19:22:03 +01:00
  5. Isabelle
    Isabelle Membre Ile de France
    Bon, je rajoute un petit extrait, mais cette fois, je ne vous dirai pas où il se situe dans le livre. Pour le savoir, il faudra le lire...
    ***
    Les quatre individus convergèrent vers moi, directement. Arrivé à ma hauteur, Mathieu m'interpela :
    « Alors, mec, on se retrouve ?
    - Il semblerait, » lui répondis-je très décontracté, tandis que les trois autres m'encadraient.
    Je savais ce qu'ils voulaient faire. De vrais mômes ! Vraiment ridicules !
    « Tu sais quoi, tu vas moins faire le malin, aujourd'hui.
    - Hum, je vois, tu as besoin de trois copains parce que tout seul tu ne sais rien faire ?
    - Ferme-la ! aboya Mathieu. Tenez-le bien ! » fit-il à l'attention de ses comparses.
    Deux me saisirent chacun par un bras, le troisième restait en garde juste derrière moi. Mathieu sortit un couteau. Un grand courageux, encore ! Preuve que même avec une arme, il avait peur de moi. J'allais lui donner une raison supplémentaire d'avoir peur.
    Un coup de pied arrière cueillit le larron de derrière juste au point le plus sensible de l'anatomie masculine. Un coup de talon dans le tibia du type de gauche lui fit lâcher prise. Je renouvelai la même opération avec celui de droite tandis que je plaçai une clé de bras à celui de gauche. Le bras droit libre, j'attrapai chacun des deux types par le cou, et leur cognai le crâne l'un contre l'autre. Assommés pour le compte.
    La scène avait duré cinq secondes. Mathieu était maintenant figé. Il commençait seulement à mesurer l'étendue de son erreur de jugement. Et je n'avais pas l'intention d'en rester là.
    Je m'avançai vers lui. Il pointa son couteau sur moi.
    « T'approche pas, mec, sinon je te plante ! lança-t-il
    - Vas-y, surtout ne te gêne pas ! » le provoquai-je.
    Il fit deux ou trois mouvements latéraux, comme pour me taillader, mais si loin de moi que je ne pris même pas la peine de me mettre en garde.
    « C'est pas comme ça qu'on se sert d'un couteau, ''mec'', lui fis-je remarquer, en reprenant son expression pour le singer. Il n'y a que les vieillards et les fillettes pour avoir peur d'un gars qui tient sa lame comme ça. »
    J'enfilai mes gants de cuir, pour ne pas laisser d'empreintes.
    D'un geste vif, j'attrapai son poignet qui tenait la lame. Je le lui tordis pour lui faire lâcher prise. Il poussa un cri de douleur. Je le saisis de l'autre main par l'épaule, le pliai en deux et lui assenai un coup de genou dans le plexus. Il s'effondra à demi avec un grognement sourd.
    La leçon n'était pas encore finie. Il fallait qu'il comprenne.
    Je ramassai le couteau.
    « Tu vois, je vais être sympa avec toi et je vais même te montrer comment un vrai tueur se sert d'un couteau. Avec souplesse, élégance, et efficacité. »
    Je pris le couteau dans la main gauche, lame orientée vers moi. Une balayette bien placée fit chuter Mathieu au sol, sur le flanc gauche. Je m'accroupis à demi sur lui, en lui bloquant le bras droit avec une clé. Je posai la lame du couteau sur sa gorge vulnérable.
    Pauvre imbécile. Il haletait de peur. J'appuyai un peu la lame sur son cou, histoire qu'il la sente bien. Puis je lui dis :
    « Tu sais, Mathieu, oui, je sais ton nom. Il n'y aura pas toujours des témoins et des caméras de surveillance pour te sauver la vie. Alors, fais bien attention à ce que tu fais, à l'avenir. M'as-tu compris ?
    - Oui, oui, j'ai compris.
    - C'est bien, tu arriveras peut-être à faire quelque chose de ta vie, finalement. Oh, je garde le couteau, on ne sait jamais, tu pourrais te blesser. »
    Et je le laissai là, tout tremblant et presque pleurant.
    ***
    C'était pour vous donnez une autre dimension du personnage.
    N'hésitez pas à mettre vos impressions sur les extraits que j'ai mis.
    Bonne continuation à tous.
    Isabelle, 2010-12-09 13:16:23 +01:00
  6. Isabelle
    Isabelle Membre Ile de France
    Je fais un petit 'up' :
    La Saint Valentin approche !!! Quoi de mieux qu'une histoire d'amour pour cette époque si romantique de l'année ?
    Si si, je vous assure que c'est une belle histoire d'amour, ou comment de tueur on devient ange gardien par amour...
    Et c'est promis, je ne mords pas quand on met des commentaires (non, mais c'est vrai, je vous fais peur, ou c'est si nul que ça que vous ne voulez pas me faire de la peine ? loooool !!!)
    Bonne soirée à tous !
    Isabelle
    Isabelle, 2011-01-31 19:29:10 +01:00
  7. Anne H.
    Anne H. Membre Normandie
    Je confirme que le roman 'Par amour' est vraiment délicieusement écrit, à savourer sans modération pour la Saint Valentin mais aussi pour le plaisir à n'importe quel autre moment!!!
    C'est une histoire pleine de rebondissements, pas 'à l'eau de rose' mais avec un soupçon de 'policièrement' correct! D'ailleurs, la fin est...non mais, vous avez vraiment cru que j'allais vous en dire davantage?? Il vous suffit juste d'un petit clic et vous saurez ce qui se cache derrière les pages de cet ouvrage...

    Amicalement,
    Anne H

    Acheter Indomptables murmuresAcheter Parlez-leur dAcheter Chante-moi ma chanson...
    Anne H., 2011-02-02 14:00:03 +01:00
  8. Isabelle
    Isabelle Membre Ile de France
    MERCI !!!!!!!!!!!!!
    Merci Anne H. pour votre commentaire !! Cela me va droit au coeur, surtout de votre part. J'espère que d'autres auront la même opinion en lisant les extraits et qu'ils auront la curiosité de vouloir en connaître davantage.
    Je profite de l'occasion pour signaler que les extraits mis ici sont différents de celui figurant à la page d'achat du roman. Vous pourrez donc complétez la lecture des extraits par l'incipit du roman.
    Bonne lecture à tous... Et, Anne, encore mille fois merci.
    Isabelle
    Isabelle, 2011-02-06 16:47:33 +01:00
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