La découverte de votre voyage, par le biais de vos images, ne peut m'inciter qu' à quelques promenades, je n'aurais pas eu votre volonté , ni votre obstination pour effectuer une aussi glorieuse marche. Pourtant, à voir tous ces chemins si beaux, si hauts et si profonds bien que souvent caillouteux et malaisés, j'ai eu des regrets à ne pas suivre vos pas. Je vais me satisfaire en faisant page à page votre pérégrination., d'autant plus que j'apprécie votre style d'écriture qui me plongera de plain pied et avec talent dans votre aventure. Je me sens , en partie , un compagnon de route ayant accompli, comme vous, un parcours qui, au départ, pose beaucoup plus de points d'interrogations. Votre livre sera donc dans mon prochain panier. Bien à vous, avec mes félicitations ainsi qu'à votre mari. Amicalement .Raoul (Tobir) le 25/02/10
Pas de félicitations, surtout ! Après tout, personne ne nous a forcés ! Ne parlons pas de courage non plus, le premier critère est, là encore, la volonté de réussir. Si vous vous êtes promené sur mon site, vous avez pu voir que j'avais déjà parcouru un autre chemin, essentiel celui là pour ma survie. Les 2 sont assez semblables finalement. Ignorer demain, ne garder d'hier que le positif, essayer dans le présent d'apprécier chaque instant. Faire un pas, l'un après l'autre. Ce n'est ni une question d'âge (je salue ici Pierre, 71 ans que j'étais bien incapable de suivre !), ni de forme physique ( nous avons rencontré des gens peu en forme physiquement et dont seul le plaisir et la volonté d'arriver motivaient chaque jour) Découvrir la France à 4 km/h, puis parcourir ce chemin du Nord, en Espagne, nous a laissé tant de fabuleux souvenirs qu'il y a chez nous : avant et après. On ne revient pas indemne d'un périple pareil, même si de notre part il n'y avait aucune connotation religieuse. Je vous souhaite de récupérer un peu de notre bonheur vécu sur ce chemin. Rassurez vous, vous n'aurez en le lisant aucune ampoule... Amicalement Mony
Bonsoir Monyclaire. Je n'ai pas parlé de courage mais de volonté dont vous avez dit vous même qu'il en fallait et si on ne vous doit pas des félicitations on ne peut pas s'empêcher d'avoir de l'admiration. J'ai eu dans ma vie pas mal d'ampoules dont une fût cousine de celle dont vous avez parléé. Comme vous , je l'ai complètement ignorée durant son séjour chez moi. Le moral n'a jamais failli, c'est ce qui m'a permis de conserver ma forme et ma tête et mes jambes jusqu'à ce jour, pour l'instant à 84 ans je me sens solide mais pas au point d'avaler des kilomètres. Peut être penserez-vous qu'il faudrait que j'essaye ? C'est possible , à 2 Kmh pendant 144 jours. Vous avez raison, je prendrai moins de risque en lisant votre livre, je suis plus sûr de garder quelque force pour faire un bout de chemin dans ma vie que je trouve belle. Bien à vous et bon vent sur les chemins de la vie. Amicalement, Raoul.
Cher Raoul ! Quel plaisir de vous lire ! J'ai fait aussi le voyage à Compostelle mais derrière mon clavier et si près de Mony et avec pour ligne de mire ses si jolis coquelicots !
Bisous à vous et merci pour le bonheur toujours renouvelé que j'ai à vous lire !
Contente de vous lire, de vous 'entendre'. Il y a un moment déjà que je voulais lire Monyclaire. Je vais commencer par les Coquelicots et sûrement ensuite continuerai-je avec son livre sur le chemin de Compostelle.
Raoul, Je viens de terminer 'Cette année-là'. Lu d'une traite. On y trouve toujours cette belle authenticité et on apprend à connaître un fameux 'loulou' qui avait un sacré succès auprès des demoiselles !! Mais il y a dedans bien plus que cela, il y a la vie de cette époque encore troublée, tout simplement. On a l'impression de le suivre lorsqu'il va déjeûner ches les Astre ou les Séneck. Formidable reconstitution de Cette année-là ! Bravo, Raoul ! A tous je conseille de lire l'excellente critique d'Edmonde.
Cher Raoul Mon petit ajout sur les ampoules était, bien sûr, un petit clin d'oeil. De plus, je ne me permettrais pas de conseiller de faire ( ou non, ) un périple tel que le nôtre. Chacun fait son chemin de vie à sa guise. Continuez donc, cher Raoul, a cheminé comme bon vous semble, sur votre route que je vous souhaite belle et tranquille. Juste pour information, nous avons bien rencontré ( ou plutôt dépassé ) un monsieur qui marchait à 2 km/h. Parti de l'est de la France, il espérait en 6 mois rejoindre Santiago. Il avait eu un grave problème cardiaque et s'était fait la promesse d'effectuer ce périple s'il se sortait de ce mauvais pas...