Une école intérieure

 Présentez vos livres sur le forum   Débuté par Corinne Duval   2010-02-20 00:00:00 +01:00   Messages 18    Vues: 1086

  1. Bonjour à tous :-)

    Voilà, la bête est sortie de son antre ! Je viens de publier 'Une école intérieure', dont je vous laisse découvrir la description et quelques extraits à l'adresse ci-dessous :
    Le livre Une école intérieure
    Le sous-titre est '... ou l'ébauche d'un hymne au bonheur', ce qui suggère quelque peu le contenu de ce livre, axé sur la recherche du bonheur à travers la valorisation de l'authenticité de l'être. Le support concret en est entre autres l'analyse d'un parcours atypique et riche d'enseignements à partir duquel j'expose mes suggestions de réflexions et de solutions liées à la communication humaine, utiles à chacun de nous quelles que soient nos spécificités, la communication se situant avant tout à l'intersection de toutes nos différences.
    Corinne Duval, 2010-02-20 18:37:20 +01:00
  2. Anne H.
    Anne H. Membre Normandie
    Super Corinne!! Ravie de te retrouver ici!:)
    Longue route à ton ouvrage que je compte bien me procurer, comme je te l'ai déjà dit...

    Bizzzzzzzzzzzzz

    Anne

    Acheter Indomptables murmuresAcheter Parlez-leur dAcheter Chante-moi ma chanson...
    Anne H., 2010-02-21 01:20:46 +01:00
  3. Merci pour ton accueil, Anne :-) Je ne suis pas étonnée que mon livre t'interpelle. De mon côté j'ai hâte de lire tes 'Indomptables murmures' commandés hier, je sais d'avance qu'à la maison on va se l'arracher, gros bisous et bon dimanche ;-)
    Corinne Duval, 2010-02-21 06:45:48 +01:00
  4. tobir
    tobir Membre Marmagne(18500)
    Corinne,

    J'ai lu votre introduction, elle ne peut pas laisser indifférent le lecteur. ' Sommes-nous à Notre place ou celle que d'autres nous ont imposée? Une bonne question qui nous fait nous en poser d'autres. La bonne place, au sens large du terme, n'est-elle pas la condition sine qua non de préparer une existence agréable, celle qui doit nous garantir le bonheur? Je suis curieux de savoir ce que vous en dites. A bientôt certainement. et en passant le bonjour à Anne H. Amicalement. Raoul.

    Le livre Entre la lampe et l

    tobir, 2010-02-21 07:52:06 +01:00
  5. tobir
    tobir Membre Marmagne(18500)
    Un petit rappel pour la sortie de mon dernier roman :

    Le livre Cette année-là.....
    tobir, 2010-02-21 07:55:10 +01:00
  6. Bonjour Tobir,

    Tout d'abord je suis très heureuse de faire votre connaissance, nous avons semble-t-il des thèmes de réflexion communs. Je vais me faire un plaisir d'aller découvrir de plus près vos publications. Quant à votre question sur la 'bonne place' :
    , je répondrai que c'est précisément l'un des thèmes principaux de mon livre, de par l'analyse de diverses expériences particulières vécues où justement la question se posait... ou ne se posait pas, et de ce fait découlant tout le reste tant cette question s'avère essentielle au niveau de l'épanouissement personnel de tout être humain quel qu'en soit le domaine (privé, professionnel, social...).
    Bien à vous, amicalement.
    Corinne
    Corinne Duval, 2010-02-21 10:51:16 +01:00
  7. tobir
    tobir Membre Marmagne(18500)
    Extrait de 'Entre la lampe et l'ube'

    Introduction
    Dans les maisons d'autrefois existait un meuble sacré
    qui n'a d'ailleurs pas complètement disparu, on le
    trouve encore de nos jours, je veux parler de l'armoire à
    linges. Il y en a toujours une dans la plupart des familles
    d'aujourd'hui mais elle n'a pas la noblesse de celle de nos
    grand'mères. Avec ou sans miroir elle reflétait l'image
    d'une génération et si je parle de noblesse c'est plus par
    son contenu que pour la nature du meuble. Fut-il rustique
    ou d'Empire c'est l'intérieur qui avait de l'intérêt. Souvent
    ces vieilles étagères supportaient le poids de nombreuses
    années de travail, de sacrifices et d'amour. Côte à côte,
    des dentelles, des taies si bien rangées,les piles de draps
    bien pliés,bien blancs où se mêlaient les odeurs de
    savons et de lavandes étaient un plaisir des yeux. Il
    paraissait qu'on n'y touchait jamais, que c'était ainsi
    d'une génération à l'autre. Aux dires de nos mères et
    grand'mères ce linge était là pour une dot future. C'était



    une tradition pratiquée plus par fierté, par le souci de
    transmettre plutôt que par l'idée d'accumulation. Cela
    représentait néanmoins un investissement plus ou moins
    coûteux pécuniairement parlant mais fait dans la mesure
    de leurs moyens, discrètement dans le temps. Ce n'était
    pas un prétexte pour exposer sa richesse, d'autant plus
    que c'était souvent le fait de gens modestes et que cela ne
    concernait que l'histoire de la famille. De nos jours, en
    ces années de 1970, je ne sais pas s'il existe encore de
    telles armoires et si elles sont remplies de ces pièces de
    tissus si soigneusement rangées. Je ne crois pas que ce
    soit la préoccupation majeure des gens d'aujourd'hui qui
    ont d'autres soucis et d'autres choix notamment devant la
    pléthore d'objets et produits divers, dans l'habillement,
    l'ameublement, l'alimentaire, les services et les loisirs.
    On croirait, à voir tout cela, que le confort est assuré
    pour tous. C'est à celui qui achètera la plus belle voiture,
    il n'y a rien de tel pour exposer sa richesse. Un objet est
    devenu une nécessité depuis quelques temps, le
    congélateur dans lequel on peut accumuler des
    kilogrammes de produits alimentaires, de quoi tenir un
    siège pendant longtemps. Si j'en parle c'est qu'on m'a fait
    l'honneur de me présenter ce monstre bourré jusqu'à la
    gueule à en avoir la nausée. C'est d'ailleurs cette
    démonstration qui fut l'élément déclencheur de quelques
    lignes dans mon journal.
    L'armoire de grand'mère est une armoire qui parle, qui
    fait revivre des souvenirs et nous berce parfois d'une
    douce nostalgie. Elle me rappelle 'Le Buffet' de

    Rimbaud qui nous raconte une histoire tout en
    nourrissant notre esprit de culture littéraire. Pauvre
    congélateur je ne crois pas que tu inspires un jour un
    poète, tu n'es là que pour satisfaire les estomacs et dans
    ce domaine attiser surtout les désirs et l'angoisse de ceux
    qui sont démunis de tout. Il est vrai que « ce sont les plus
    déguenillés qui s'arrêtent le plus longtemps devant les
    vitrines, prompts à se distraire, avides d'images et jaloux
    de prendre, du moins par les yeux, leur part des biens de
    ce monde; ils admirent bouche béante, tandis que les
    aristocrates donnent un coup d'oeil, froncent le sourcil et
    passent »1
    Le culte de l'autre, du plus fort, du plus grand, du plus
    intelligent, du plus riche, du mieux habillé, c'est la
    conséquence de l'exploitation de la naïveté, sotte ou
    candide, laquelle n'est pas d'ailleurs propre à une classe
    bien déterminée de notre société.
    Pour entretenir chez les uns cette contemplation qui n'est
    heureusement très souvent que fugitive, qui permet à
    certains de rêver, d'autres utilisent les procédés
    anesthésiques à leur disposition. Est-il besoin de parler
    par exemple, de l'audiovisuel et d'une certaine presse
    spécialisée hautement qualifiée. La Télévision peut être
    un instrument très dangereux au même titre que certains
    journaux et magazines qui vivent d'une clientèle, chez
    laquelle la diversion est facile à créer. Tout cela est
    navrant, et mériterait une réaction de la part de chacun;
    1 Les Dieux ont soif
    tobir, 2010-02-22 10:33:31 +01:00
  8. tobir
    tobir Membre Marmagne(18500)
    Extrait de 'Cette année là'..... Roman de Raoul Ribot

    Dans ce climat de guerre on peut se demander
    pourquoi j
    tobir, 2010-02-22 10:48:58 +01:00
  9. Mycha
    Mycha Membre Nantes

    'Je viens de publier 'Une école intérieure', dont je vous laisse découvrir la description et quelques extraits à l'adresse ci-dessous :
    Le livre Une école intérieure
    Le sous-titre est '... ou l'ébauche d'un hymne au bonheur', ce qui suggère quelque peu le contenu de ce livre, axé sur la valorisation de l'authenticité de l'être. Le support concret en est entre autres l'analyse d'un parcours atypique et riche d'enseignements à partir duquel j'expose mes suggestions de réflexions et de solutions liées à la communication humaine, utiles à chacun de nous quelles que soient nos spécificités, la communication se situant avant tout à l'intersection de toutes nos différences.
    --------------------------------------------------


    Voilà un livre qui m'interpelle : la communication comme vecteur d'épanouissement ? ...
    Je suppose que vous vous fondez sur votre seule expérience ?
    J'aime beaucoup ce passage : ' la recherche du bonheur à travers la valorisation de l'authenticité de l'être ...' Iintéressant et agréable à entendre : soyons vrais, soyons vrais !
    Mais, en partant de cet axiome, je suppose que vous misez d'emblée sur une authenticité 'positive' ? Sinon, hum ! hum !
    Je n'ai pas pu lire vos extraits.

    A bientôt de vous lire,
    Mycha ;-)
    Mycha, 2010-02-22 13:02:53 +01:00
  10. tobir
    tobir Membre Marmagne(18500)
    'Authenticité positive' ? Pourquoi? Pourrais-t-on parler d'authenticité négative? Nous en saurons d'avantage à la lecture du livre.



    Le livre Cette année-là.....
    tobir, 2010-02-22 14:54:43 +01:00
  11. Bonjour,
    La communication comme vecteur d'épanouissement ? Tout dépend du type de communication. Cette dernière peut provoquer autant de dégâts que de miracles selon les circonstances, les personnes, les lieux et les moments. Pour avoir des effets positifs, encore faut-il qu'elle se trouve à l'intersection même de mondes différents lorsqu'ils se croisent, à condition qu'il y ait intersection. C'est l'un des concepts que je développe dans mon livre afin d'expliquer précisément la notion de place et l'importance capitale qu'elle peut avoir dans le cadre des relations humaines comme dans celui de l'image que nous nous faisons personnellement de nous-mêmes, qui que nous soyons, à un moment x dans un endroit y avec des personnes z.
    Quant à l'éventuelle notion d'authenticité positive ou négative, je pense qu'il n'y a ni positif ni négatif purs du fait même de l'essence de cette authenticité. Partout, il y a du noir et du blanc, incluant bien évidemment la palette complète de toutes les couleurs intermédiaires qui en composent la toile. L'authenticité se suffit à elle-même, avec ses défauts qui peuvent être tout autant des qualités et ses qualités qui, selon d'autres, peuvent être vues comme des défauts. Tout dépend d'où l'on se place par rapport à nos propres conceptions de la vie, de notre histoire personnelle, de notre vécu, de notre évolution spirituelle et de celui que nous avons en face de nous. Pourquoi sommes-nous tous 'démons' pour certains et 'anges' pour d'autres à votre avis ?

    Bien à vous :-)
    Corinne Duval, 2010-02-22 17:27:29 +01:00
  12. tobir
    tobir Membre Marmagne(18500)
    Bonsoir,

    Je suis entièrement d'accord avec vous ,Corinne, , la communication , c'est évident, peut avoir différents effets. Ma question sur l'authenticité sous tendait ce que vous expliquez, à savoir que l'authenticité se suffit à elle même et ne peut être qualifiée. Elle n'est pas plus positive que négative. Le mal comme le bien, les défauts au même titre que les qualités procèdent d'une certaine authenticité , ce qui explique, en partie, qu'on peut être 'anges ou démons' selon le point de vue de chacun.
    A plus tard, amicalement ,
    Raoul.

    Le livre Entre la lampe et l
    tobir, 2010-02-22 19:22:43 +01:00
  13. Mycha
    Mycha Membre Nantes
    Bonsoir Corinne,

    J'ai, bien sûr, fait exprès de vous poser ces questions.
    Je ne suis pas dupe du fait que l'authenticité soit quelque chose de primordial, de sain, évitant de mentir aux autres et à soi-même. Soit.
    Pourtant je prends un exemple tout bête, vous allez comprendre tout de suite,j'en suis sûre :
    Quelqu'un côtoie depuis plus de vingt ans, dans son milieu professionnel, un(e) 'chef de service' qui continue consciencieusement en le (la) voyant à lui asséner du haut de son mètre cinquante ... allez, cinquante six des pompeux 'Bonjour Mâdâme ! avec la variante tout aussi réjouissante du : 'Bonsoir Mâdâme !'
    Cette attitude la scie, la pompe, .... la blesse.
    Si la personne qui reçoit ces salutations délibérément empesées et finalement, très condescendantes, ne se retenait pas, et était vraiment 'authentique' elle pourrait me semble-t-il,légitimement lui répondre :
    'Allez vous faire voir avec vos simagrées, cela commence vraiment à me taper sur les nerfs !'
    Bien sûr qu'elle ne répondra pas ainsi. Elle réfrènera son instinct d'authenticité parce qu'il y a des règles, des codes à respecter en société et qu'en répondant authentiquement c'est elle qui se mettrait en tort vis à vis de sa hiérarchie.
    Pouvez-vous comprendre cela ?

    Je pense, pour ma part, que notre authenticité est bien souvent mise à mal par le regard des autres, justement, qui nous impose une place-je rejoins le début de discussion de Tobir. 'On' nous enferme souvent dans des rôles, des places à tenir et ce pas l'envie de ruer dans les brancards qui nous manque ... On 'compose'.
    Bref, la plupart du temps- je pense le plus dans l'activité professionnelle- notre authenticité est domptée : peut-on alors encore parler d'authenticité ? En la matière il ne peut y avoir de demi-mesure. On est vrai ou on l'est pas.

    J'arrête là. Le sujet me plait, c'est sûr (pardi ! me voilà 'authentique' !- sourire)

    Bonne soirée, Corinne,
    Mycha ;-)

    Le livre ANIA, LA PETITE AME
    Mycha, 2010-02-22 19:36:15 +01:00
  14. Anne H.
    Anne H. Membre Normandie
    Heureuse de l'engouement que suscite déjà ton livre Corinne!

    J'en profite pour demander à Raoul de m'excuser pour ne pas avoir eu la correction de lui répondre depuis tout ce temps! La vie m'a assommée...je me relève doucement...ce que vous souleviez au sujet de mon recueil m'avait interpellée et je serais vraiment ravie d'en 'discuter' avec vous, sincèrement.

    à bientôt j'espère et Corinne, je compte sur toi pour me faire part de tes impressions ainsi que de celle de Nic!:) Ne vous battez-pas non plus hein, je n'en vaux pas la peine et je m'en voudrais!:)))

    Bizzzzzzz
    Anne

    Acheter Indomptables murmuresAcheter Parlez-leur dAcheter Chante-moi ma chanson...
    Anne H., 2010-02-22 23:23:54 +01:00
  15. tobir
    tobir Membre Marmagne(18500)
    Excusez-moi ,Corinne, je profite de votre page pour répondre à Anne H.

    Vous êtes excusée Anne H, c'est moi qui devrais m'excuser si mon commentaire fait partie des événements qui vous ont 'assommée'. Je crois vous avoir dit naturellement, correctement et amicalement ce que je pensais sur la manière dont vous avez traité le fond du sujet. Vous l'avez reçu, semble-t-il comme une critique, il ne le fallait pas et j'admets que vous ne soyez pas d'accord. Je répondrai donc à vos arguments avec plaisir. Bien à vous. Raoul.
    Pseudo : Anne H.

    Localisation : Normandie
    Inscrit le : 19/12/2008
    Messages : 1202 Heureuse de l'engouement que suscite déjà ton livre Corinne!

    J'en profite pour demander à Raoul de m'excuser pour ne pas avoir eu la correction de lui répondre depuis tout ce temps! La vie m'a assommée...je me relève doucement...ce que vous souleviez au sujet de mon recueil m'avait interpellée et je serais vraiment ravie d'en 'discuter' avec vous, sincèrement



    Le livre Cette année-là.....


    tobir, 2010-02-23 14:33:41 +01:00
  16. Bonjour,
    Mycha, et vous le savez aussi bien que moi j'espère, l'authenticité ne rime pas particulièrement avec sauvagerie et n'exclut en aucune manière la bienséance nécessaire à la vie en société. Il existe des moyens d'exprimer son authenticité sans envoyer sur les roses tous ceux qui polluent nos vies, bien heureusement, mais ce n'est pas toujours possible partout et avec tout le monde, la vie serait bien trop plate voire dénuée de piment. Nous ne vivons pas dans 'le meilleur des mondes', qui au passage n'en est pas un. Existe-t-il au moins ? J'en doute en ce qui me concerne car comme toute nécessaire contradiction sur cette jolie planète, le meilleur des mondes le serait pour l'un et pas pour l'autre. Je parle précisément, à plusieurs endroits dans mon livre, de ces suffisants et exécrables 'petits chefs' que vous semblez évoquer. Vaste sujet et ce n'est pas un livre qu'il faudrait, mais des milliers pour ne serait-ce qu'en apercevoir une partie de la circonférence ! ;-) Oui on compose, surtout dans le domaine professionnel, nous avons rarement le choix. Cela dit, quand les limites sont dépassées, ça craque de manière ou d'autre. C'est là précisément que je lève mon panneau 'ATTENTION DANGER !'. Dans la vie privée, il en est de même par extension. Et l'accumulation des deux dépassements s'avère particulièrement détonnante. Je m'arrête là sinon j'écris un autre livre en direct ;-)
    Le bonjour à Anne et Tobir au passage :-)

    Bien à vous.
    Corinne Duval, 2010-02-23 15:34:46 +01:00
  17. Mycha
    Mycha Membre Nantes
    'Je vous ai compris', Corinne !

    Je suis d'accord avec vous sur ce que vous venez d'expliquer. Nous ne pouvons être que très rarement totalement authentiques.
    Si, il y a un domaine où nous pouvons l'être : c'est dans le domaine artistique.
    Créer libère. C'est sans doute pour cela qu'il y a tant de gens qui ont besoin de créer...

    J'ai lu et apprécié les 'Indomptables murmures' d'Anne et, justement, j'y ai trouvé un ton et des propos 'authentiques'.

    Bonne soirée.
    Mycha

    Le livre PAS POSSIBLE, DITES-VOUS ?
    Mycha, 2010-02-23 19:01:18 +01:00
  18. Bonsoir Mycha,

    Tout d'abord, merci de votre intérêt pour cette discussion. En réalité, ce que j'explique (et analyse dans mon livre avec des faits concrets à l'appui) avant tout est que l'absence d'authenticité pour quelque raison que ce soit mène à l'échec à un moment ou à un autre. Effectivement nous sommes d'accord, cette authenticité est difficile à gérer de par l'entourage général, encore plus quand on est différent de la majorité des gens qui nous entourent pour différentes raisons possibles (il y en a des tas). Je dirais que le domaine artistique permet une authenticité 'pure', assez spéciale et à mettre en parallèle avec la vie de tous les jours. Je n'évoque pas ce type d'authenticité dans mon livre, mais je le ferai peut-être ultérieurement dans la mesure où c'est un sujet qui me tient également à coeur. J'ai commandé les 'Indomptables murmures' d'Anne, je devrais le recevoir en fin de semaine et nous aurons probablement l'occasion d'en parler ensemble, à plusieurs y compris Anne ;-) Je persiste à dire que l'on peut et surtout que l'on se doit d'être le plus authentique possible dans la vie de tous les jours si l'on veut, à condition d'en avoir conscience (ceci est une autre question métaphysique à débattre), évoluer positivement dans son être et par là-même accéder à un bonheur qui n'a rien à voir avec l'argent et la matérialité de notre monde, un bonheur spirituel, parce que si l'on ment (se ment aussi) pour une raison ou pour une autre (parfois on y est obligé, question de vie ou de mort comme je l'explique dans mon livre), on le sait, et quelque part, un malaise se cache et on finit par l'explosion générale. Ce sont des cas extrèmes dont je parle, mais réels et relativement courants malgré tout, trop souvent mis sous silence (omerta, tabou etc.) et sources de drames personnels profondément destructeurs. L'authenticité est un choix qui a son prix. Maintenant, à chacun selon son évolution et sa culture de pouvoir y accéder, beaucoup de chemin à parcourir, mais c'est possible, j'en témoigne personnellement dans mon livre. Choix ou non choix, n'est-il pas toujours question de choix malgré tout ?
    Bonne soirée à tous.
    Corinne Duval, 2010-02-23 19:45:03 +01:00
  19. (Vous devez être connecté ou inscrit pour ajouter un message)

Signaler ce message

Indiquer votre raison

Connexion | Inscription
Conditions et règles d'utilisation du forum
Aide