Après « La Maison de L'ombre » qui nous fit admirablement frisonner et dans laquelle , je pense, tous les lecteurs ont revêtus l'imperméable de Colombo, de Maigret ou tout autre inspecteur pour trouver l'identité de l'assassin ... Et (sourire) qui se sont «plantés» royalement, voici qu' Armelle Carbonel nous invite dans LES MARAIS, oh ! combien FUNEBRES.
Le style est toujours élégant, alerte, poétique dans ses décriptions, le vocabulaire très riche. Tout au long du récit, on reste vigilant, et l'angoisse nous étreint petit à petit mais nous en ignorons la raison. Les événements se succèdent, les portes claquent, le vent, la pluie se déchainent, les murmures se font cris et, inconsciemment, nous devenons prisonniers du Manoir, de l'énigmatique Caroliane et de ses hôtes, sans oublier le gentil petit york ! Quand à l'intrigue, elle n'est pas science fiction ! Son héroïne, par un funeste destin, on pourrait la rencontrer et pas seulement dans Les Marais funèbres.
Malgré le mot « FIN », l 'auteure ne referme pas l'histoire ... et c'est là qu'arrive le coup de poing en pleine figure. Notre esprit se met à «cogiter», notre imagination à s'emballer. - Et si ... on aimerait tant que l'histoire ne s'achève pas pour connaitre ce que deviendra ....
Je dirai que les sentiments ressentis dans ces Marais, sont différents de ceux de la Maison de l'Ombre. Dans la maison, la peur était immédiate. Dans les marais, le malaise pointe son nez quand le livre est refermé. Il y a un film qui m'a fait ce même effet et qui m'a troublée très longtemps : L'EXORCISTE. Le sujet traité par Armelle Carbonnel n'a rien à voir avec le film cité, mais ... combien il est troublant.
Je me suis immergée dans ces Marais, deux fois en 24 heures . Lors de la deuxième lecture, ce trhiller que je dirai « spychologique) m'a encore plus bouleversée , plus effarée: Sachant qui était Caroliane, ce qui s'était passé dans ces Marais Funèbres, tout le mystère mis à la lumière m'éclaboussa et me fit hérisser les cheveux puisque les murmures du Manoir prenaient une autre dimension, avaient enfin un visage.
Que dire de plus ? Que Mademelle Armelle Carbonnel a un talent fou et une imagination exceptionnelle. Qu'elle a une plume diabolique qui a le don de piéger dans ses lignes, de coincer entre ses points d'exclamation, le lecteur(trice). Quand ce dernier se penche sur les Marais, il est enlisé. Il n'en sortira qu'après avoir refermé le livre mais ... pas indemne !
Commentaire émanant d'un coeur et... d'un esprit toujours troublés par ces marais.
Un livre à lire comme la Maison de l'Ombre ! La couverture est très belle !
Ombre, vous êtes une excellente écrivaine et vous brillez aussi dans les commentaires, vous avez le don, comme Synovie, d'attiser le désir du lecteur(trice). Quand on a lu ce que vous dites, on est déjà ,dans le livre. Je sens que ce marais me tire iirésistiblement à lui. C'est agréable que des personnes, comme Ombre éclairent notre chemin, au milieu de tous ces bons auteurs qui fourmillent dans TBE; N'est-ce pas Armelle? Amicalement et bises à toutes deux. Raoul. *
Effectivement Raoul, je suis restée sans voix devant les ressentis d'Ombre L!!! Nos deux chroniqueuses, Ombre L et Synovie, ont l'art d'exprimer leurs émotions, à tel point que leur talent respectif se dévoile même dans leurs commentaires! J'ai, quant à moi, pris connaissance du commentaire de Synovie au sujet de 'Cette année-là', et je la remercie d'avoir mis votre livre en lumière, car malheureusement, nous ne pouvons pas explorer tous les horizons sans avoir quelque guide pour nous orienter... Très bon réveillon et joyeux noël à tous!