Dans quel sens vous dites ca? Si ils me payaient bien, pourquoi pas. Non, j'plaisante, chacun défend son pain , sa miette, n'importe mais dès que c'est prés je serais comme Alexandre le Grand, a la conquête des bons et des mauvais avis. Et pusi voila quoi, chacun son avis, sa vie.
La vie est un royaume, ne la perdon pas dans les méandres de Satan.
Dites, vous étes renuméré par le syndicat de l'édition pour nous saborder définitivement ou quoi ? ------
Novi !
On pourrait effectivement se poser la question........... Mais pourquoi répondre à ce qui est nul, Novi ? (Ce n'est bien évidemment pas de vous qu'il s'agit !)
Votre réaction, Novi, va peut-être faire avancer les choses...
tout comme vous mycha, j'espère que tout ceci fera effectivement bouger les choses. Non pas pour moi, car je ne me considère plus vraiment comme auto édité mais pour tous les gens qui se bougent pour cette cause ou qui essaie tout du moins. Pour clore le débat si je puis dire, il me semble quand même que Novi soit dans le vrai en préférant une critique littéraire fournie positive ou négative mais qui peut permettre aux futurs lecteurs d'avoir envie ou pas d'ailleurs de lire le livre en question. Pour ma part, je sais fort bien que si certaines personnes ont voulu acheter mon livre, c'est parce qu'ils ont lu la critique d'Edmonde et non pas parce que j'ai un incroyable talent.
Je pense même pouvoir dire que Novi ne se vexera pas si une critique argumentée et détaillée soit négative envers son livre. Sa démarche est toute différente de celle que l'on peut rencontrer fréquemment sur les forums...
Pour ma part, je sais fort bien que si certaines personnes ont voulu acheter mon livre, c'est parce qu'ils ont lu la critique d'Edmonde et non pas parce que j'ai un incroyable talent.
Je ne crois pas qu'Edmonde chronique des ouvrages en lesquels, elle ne croit pas ! Ou que tout au moins, elle n'accorde point une qualité littéraire certaine.
Comme on le soulignait, chroniquer ou critiquer, puisque les deux actions sont relativement liées lorsque le chroniqueur est indépendant et intellectuellement honnête...Ce n'est point donner son sentiment personnel ( il y a des chroniqueurs comme Le Nocher qui balancent allégrement deux livres par semaine et pas lus en diagonale dyslexique) : le lecteur s'en fout de connaitre le ressenti nombriliste vu que ce ne peut étre objectif.
Un chroniqueur est comme un écrivain, c'est exactement le même talent requis ; il doit s'effacer derriére le sujet traité pour devenir technique, objectif, etc...
C'est pourquoi ma colére ne concerne point tant Dandy, mais tous les Dandy de France et de Navarre qui s'imaginent que contrairement aux clubs littéraires, et que parce que nous sommes en république auto-éditoriale - ils peuvent s'affranchir d'un ticket d'entrée minimum concernant le droit d'écrire et de critiquer et nous infliger ainsi leurs patés de sable ( pour reprendre le bon mot du camarade Mornard)
Parce qu'imaginez ma chance d'avoir bénéficié d'une chronique de la plume de Synovie qui soit opposable au torchon à Dandy - le lecteur peut encore s'y retrouver.
Je dirai même avec humour que si j'avais reçu une critique négative de Synovie et une excellente de Dandy : ma foi, il me devenait évident de stopper net l'écriture....que dans le cas présent,le fait qu'il n'ait pas aimé du tout mon livre est carrément rassurant, le contraire eu été angoissant ( rires).
Mais imaginons, un auteur nouvellement arrivé chez TBE et qui aurait malheureusement eu pour seul lecteur que Dandy (on n'en a qu'un pour le moment !)...Bonjour les dégats, n'est-ce pas.
Il y a chez TBE toutes sortes d'ouvrages, du polar à la poésie, en passant par le roman intimiste : tous dédiés à des sensibilités de lectorats différents.
C'est pourquoi nous manquons de chroniqueurs capables de diriger, avec le discernement qui convient, le lecteur potentiel vers le livre qui lui conviendra.
Chaque lecteur de ce monde a un livre qu'il l'attend quelque part ; le probléme étant pour lui de savoir où ...et le chroniqueur est là pour lui indiquer cette direction, pas pour lui dire s'il a aimé ou pas.
Il me parait de plus en plus évident que le chroniqueur est le maillon indispensable de la chaine reliant l'auteur et le lecteur.
ce que je voulais dire Novi que c'est grâce à la critique argumentée d'Edmonde que certaines personnes ont eu envie de lire mon livre, je me suis peut être mal exprimée. Oui, nous l'avons déjà dit ici, il manque cruellement de chroniqueurs littéraires digne de ce nom. Pour moi, qu'on dise de mon livre que 'c'est de la merde' ou 'qu'il est absolument fabuleux' ne me convient pas tout à fait. J'aurais aimé lire plus de chronique littéraire sur mon livre, pour l'instant, je n'en ai qu'une qui me convient tout à fait (faudrait être difficile) non pas pour moi ou pour flatter mon égo (si c'est une chronique positive) mais pour que le lecteur sache exactement où il va mettre les pieds en lisant mon livre et c'est cela qui est important, de guider le lecteur, du moins je le pense.
Pour ma part, je n'ose pas trop m'aventurer dans les méandres des forums littéraires digne de ce nom n'ayant pas assez de connaissance littéraire ni même assez d'arguments pour défendre mon livre. Je me trompe peut être mais je pense que j'ai encore du chemin à faire pour oser franchir ce pas-là. Il est visible aussi que nous ne jouons pas tous et toutes dans la même cour...
Pour moi, qu'on dise de mon livre que 'c'est de la merde' ou 'qu'il est absolument fabuleux' ne me convient pas tout à fait.
Aucun éditeur digne de ce nom n'accepte ça, c'est improductif à tous les niveaux.
J'aurais aimé lire plus de chronique littéraire sur mon livre, pou l'instant,
Disons-le tout net, c'est trés , trés difficile. Les bons chroniqueurs soignant leur réputation et se refusant à associer leur nom à des colonnes où des Dandys sévissent - le marasme auto-éditorial. On tourne en rond.
Je suis au salon du livre Nordique ce weeek-end, je sais que je vais subir des réflexions acerbes de la part d'amis(ies) journalistes sur ma posture d'autoédité (autoflagellé,sic).
Pour ma part, je n'ose pas trop m'aventurer dans les méandres des forums littéraires digne de ce nom n'ayant pas assez de connaissance littéraire ni même assez d'arguments pour défendre mon livre. Je me trompe peut être mais je pense que j'ai encore du chemin à faire pour oser franchir ce pas-là. Il est visible aussi que nous ne jouons pas tous et toutes dans la même cour...
C'est trés paradoxal : un auteur, autrefois, n'avait pas vocation à étre éloquent, a avoir du charisme, passer en interview - il lui suffisait de bien écrire. Aujourd'hui, faut tout faire soi-même et cela est bien problématique.
Je comprend ceux qui ont achetés L'épopée Nomade n'ont pas vouluent prendre Les Frères De La Côte parce que si c'est du vide, c'est tout a fait compréhensible, =====) je cite Dandy
Je suis en train de lire L'épopée Nomade, et je dois avouer que je suis très agréablement surprise par le style qui est sans fioriture, net et précis qui me fera sans doute, cotoyer Les Frères de la Côte !Bref, ce n'est pas de la guimauve (éclat de rire) parcequ'à la travers les mots, en peut ressentir la volonté et toucher un peu l'ame de l'auteur et de son héros.
Je ne comprends pas qu'on puisse dire qu'un livre est vide simplement par respect pour le travail de l'auteur. On peut ne pas aimer son histoire, ou , peut-pêtre, ne pas pouvoir entrer dans son Univers parceque nos sensibilités sont différentes ... mais dire que c'est vide ? c'est outrager l'auteur et son travail et excessif, mème fort de café !
Bien entendu je ne suis pas critique littéraire et que mon commentaire n'a pas beaucoup d'importance, mais je dis ce que je pense, certainement maladroitement car je dois avouer que je suis tout de même un peu, beaucoup offusquée de lire ce genre de critique ou de chronique car nul n'a le droit d'assassiner un livre tout simplement parcequ'il ne l'a pas compris ou aimé.
Voilà ! je vous souhaite à toutes et tous une très belle journée !
Peut-être que je n'aurais pas du dire ça, m'enfin, si j'avais détesté je n'aurais pas lu jusqu'au bout, la plupart que je n'aime pas, j'arrête a la moitié pour passer a un qui me plait et la j'ai lu jusqu'au bout et j'avais pas envie de démotiver ceux qui veulent découvrir l'ouvrage.
Cela représente toujours un petit plus pour un auteur, d'avoir été lu et apprécié par un lectorat dont ce n'est peut étre pas le style de livre habituel. D'ailleurs, je vais vous faire un aveux, étant parti de trés bas ou trés loin du monde de l'écriture, j'ai tout d'abord pensé que mon lectorat se situerait exclusivement au niveau du polar. Une lourde erreur en fait, le monde du polar ne m'ayant point acceuilli particuliérement , occupé qu'il est actuellement par les auteurs anglosaxons et nordiques, ou encore des choses style serial killer ou détective. Mes premiers lecteurs et lectrices enthousiastes ont été en fait, des profs, des agrégés (Synovie, d'ailleurs ne déroge pas à la régle). Des gens plus clients de Fuentés et de Le Clezio que de San Antonio, quoi !
Si cela peut rassurer des gens comme Plume qui doute parfois de la crédibilité de leurs livres, parce que nous sommes des auto-édités, etc ...La premiére édition de l'Epopée Nomade a vécu une publication déplorable, à la va -vite, pas corrigée, pagination et ponctuation approximative, et le hasard a fait que la premiére lectrice rencontrée dans une soirée, ma foi : j'imaginais qu'elle voulait m'insulter d'avoir oser publier un tel torchon - une agrégé de lettres modernes ! La dame- or pas du tout ; je n'ai eu droit qu' à des questions d'une intelligence rare.
Et comme je me confondais en maladroites excuses, je me souviens de sa répartie : oui, laissez tombez la forme, moi c'est le fond qui m'a intéréssé ! Et nous avons continué avec une conversation sur l'édition et son pendant l'auto-édition.
Ce qui me permet cette réflexion aujourd'hui : des choses comme TBE permettent un espace de liberté (déja souligné par JC Mornard) pouvant faciliter à des auteurs audacieux de s'affranchir des standarts éditoriaux commerciaux, normatifs, en vigueur chez les éditeurs classiques.
On m'a souvent, quelquefois, laissé entendre que si je consentais à modifier la fin de l'épopée nomade , cela en ferait un manuscrit tout à fait publiable selon leurs normes . Les fréres de la côte ont été l'objet d'une polémique-négociation du genre : si j'acceptais une couverture proposée par un célébre faiseur de l'édition polar, un contrat était envisageable, etc...
L'auto-édition de type TBE, c'est aussi la possibilité d'étre visionnaire ( avec l'humilité qui convient) par rapport au marché commercial de l'édition.
C'est pourquoi aussi et le je le ré-affirme ! Nous avons non seulement besoin de chroniques talentueuses si possible, mais surtout de critiques prenant en compte cette volonté de produire des livres innovants et inédits, en respectant la part de risque que cela représente pour les auteurs ( eures ).
Enfin voilà, petite réflexion de fond en apparté...
Ne me remerciez pas, puisque je prends plaisir à découvrir d'autres Univers et en particulier, aussi le vôtre actuellement.
Cela représente toujours un petit plus pour un auteur, d'avoir été lu et apprécié par un lectorat dont ce n'est peut étre pas le style de livre habituel Depuis que j'ai découvert et que je cotoie les auteurs de TBE, il est vrai que je ne me cantonne plus à mes lectures habituelles : romantiques, historiques et Classiques. Mon horizon s'est grandement élargi !
C'est avec un réel bonheur que je suis entrée dans leurs galaxies. Il y a tant de talents chez ces auteurs de Polar, science fiction, biographie, roman, poésie, etc...
Je suis désolée pour certains auteurs que je ne pourrai lire, ni maintenant ni plus tard. Les récits où le sang et la violence sont étalés, décrits avec minutie, presque photographiés (si je puis dire), malheureusement, comme ceux de S. King (que je n'ai lu qu'une seule fois), me donnent des cauchemars et ... mes nuits sont si courtes !
En un mot, je trouve merveilleux de découvrir la plume des autres tout simplement parcequ'elle m'emmène vers des cieux qui me sont inconnus. Et, même si parfois ces cieux me semblent étranges ou ne correspondent pas aux miens, peut importe ! Je les respecte pour le temps qu'ils ont mis à créer, à user leur plume sur la feuille de papier ou les touches de leurs claviers. En étant, toujours, persuadée que d'autres lecteurs pourront se retrouver dans leurs Univers, chose que je n'ai pas su ou pu faire ....
Voilà ! Alors tous à votre plume pour notre plus grande joie ! sourire !
Bisou sur la joue et merci pour le lien du journal J'ai remarqué un livre : LE JOUR OU MALIKA NE S'EST PAS MARIEE qui me tente, puisque le sujet me fait penser à Amère Victoire. Je vais essayer de me le trouver en librairie.
Il ressort de ce message que les auteurs TBE manquent de chroniques. En voici quelques-unes. Je n'ai pas eu le temps d'en écrire de nouvelles sur les oeuvres commandées depuis et je m'en excuse auprès des auteurs. Je n'ai plus beaucoup de temps actuellement. (Bonjour Ombre!)