Je découvre ce site petit à petit et me permets de vous faire part de mes remarques. Celles-ci m'appartiennent et vous avez tout à fait le droit de ne pas être d'accord. Mais, il faut le dire, j'ai une facheuse habitude d'exprimer mon opinion. On me dit toutefois souvent que je suis assez constructive. Alors pourquoi me priver ? Voici donc une de mes innombrables remarques...
Beaucoup de livres n'ont pas d'extrait. C'est assez dommage. Un livre se choisit souvent, c'est vrai, au feeling. Mais lorsque je vais dans une librairie ou chez un de ces grands distributeurs, c'est souvent la couverture d'un livre qui m'attire en premier. Cela ne m'empêche pas de lire le résumé qui se trouve au dos du livre. Bien souvent aussi, je lis le début ou quelques pages du milieu pour voir si l'écriture me plaît. Je n'aime pas, par exemple, les phrases trop longues où l'on ne sait plus à la fin ce que l'on a lu au début. Par contre, je ne vais jamais à la fin du livre car si je faisais cela, ma découverte en serait lésée et mon envie de lire le livre s'en irait !
Tout à l'heure, j'étais en train de remplir mon panier de ma prochaine commande pour le mois de Novembre. Eh oui ! Je vais sûrement faire une commande par mois. J'ai ouvert plusieurs fiches sur des livres ayant attiré mon attention ! Je me suis permise de mettre un petit commentaire sur les fiches des livres que j'aurais sûrement eu envie d'acheter... s'il y avait eu un petit extrait...
Voilà. Je continue à naviguer sur ce site. Si je remarque d'autres choses, je vous en fais part... Enfin, si vous voulez bien...
Hormis la pointe d'humour de Novi que je salue au passage, il y aurait plusieurs raisons pour qu'un auteur ne mette pas d'extraits (non pas en ligne) mais sur la fiche auteur, soit parce qu'ils ne savent pas comment faire (il y a bcp de nouveaux auteurs qui ont 'débarqué' depuis peu sur tbe et c'est pas évident de s'y mettre de suite comme ça) soit parce qu'ils n'y pensent pas, après je vois mal qu'ils ne veulent pas.
Perso, quand un livre me plait mais me plait vraiment et qu'il n'y aucun extrait, je laisse un message à l'auteur pour qu'il génère un extrait mais je reconnais que la plupart du temps, je passe mon chemin. En effet, je me refuse d'acheter un livre sur le net sans en voir un tout petit peu surtout sur tbe ou on peut trouver de très bons auteurs et malheureusement on en trouve aussi des bcp moins bons. A partir de là, il me semble indispensable d'apercevoir ne serait que le phrasé du texte (orthographe, syntaxe, grammaire, etc..) c'est la base pour moi. Voili, voilou pour ma part et ne t'en fais, la franchise est une qualité que j'apprécie. Moi même, je suis quelqu'un de très franc, on me connaît ici pour ne pas mâcher mes mots !
Merci Novi, Je ne peux pas vous parler de Carlos Fuentes. Je ne crois pas avoir lu de livres de cet auteur. Mais s'il fait de grandes phrases, c'est normal. J'ai dû les éviter ceux-là. Je vous promets d'aller jeter un oeil dès que possible chez un grand distributeur. Sourire !
Merci Plume, Moi aussi, j'ai laissé quelques messages sur les fiches de certains livres. J'espère que les auteurs les verront. Pour ce qui est de la franchise, je ne peux pas m'en empêcher. Sourire ! Et des fois, cela me joue des tours, c'est l'horreur ! Par contre, un petit service, s'il vous plaît. Allez voir mes deux livres pour enfants et dites-moi ce que vous en penser. Que soit positif ou négatif, bien sûr. N'hésitez pas. Un avis est toujours bon à entendre. Cela permet de progresser. Merci d'avance. Et puis, il y a des extraits. Sourire !
Pour ce que est de 'le 4ème de couverture', je ne sais pas ce que c'est. Expliquez-moi. Si vous parlez du résumé au dos du livre, non ce n'est pas cela. C'est beaucoup plus court. Voici ce que j'ai mis :
'Imaginez un immeuble qui veut quitter une ville trop polluée, une petite voiture qui se débrouille toute seule pour ne pas partir à la casse, des arbres qui partent en voyage, un hamster qui voudrait bien une roue géante ! Vingt-cinq histoires imaginaires ? Peut-être ! Mais ne reflètent-elles pas les souhaits des choses, des animaux, des végétaux ? Qui peut le savoir ? Ce qu'aime Cassandra dans toutes ces histoires : elles finissent toujours bien. Et puis, elles attisent beaucoup l'imagination. Il est possible de les compléter, de les modifier même parfois. Et puis, vous savez quoi ? Cassandra s'est, elle aussi, mise à écrire de petites histoires et elles y prend beaucoup de plaisir. N'est pas génial !'
Qu'en pensez-vous ? Merci de votre réponse. Christine.
la 4ème couverture est le résumé derrière le livre, c'est bien ça, oui ce résumé là me convient mieux ! toute petite faute derrière phrase, c'est plutôt n'est ce pas génial ? Après je ne sais pas, peut être vaudrait il mieux juste ne parler que des petites histoires et pas de ce que fait cassandra, vous voyez ? quelque chose qui donne envie de lire vos livres.
Bah de rien, vous savez l'important n'est pas tant de trouver des personnes qui vous diront ce qu'ils pensent de vos histoires mais de prendre plaisir à les écrire et de prendre tout autant de plaisir à entendre des personnes qui auront été ravi de les lire à leurs enfants.
Al'attention de CHRISTINE, Vous me rappelez que je n'ai pas mis un extrait de mon livre 'Entre la Lampe et l'Aube' depuis un bout de temps, alors à votre intention ,et celle des nouveaux venus sur TBE et aussi des anciens , en voici un ; Les phrases ne sont pas longues : . Pourtant, l'homme ne sait plus s'il est à l'âge nucléaire, à l'âge de pierre ou à l'âge de raison. De ton temps, du temps de la lessive à la cendre du temps où tu étais asservie au temps d'aujourd'hui où le confort asservit quelle différence? lle n'était sans doute pas malheureuse, Jeanne, bien qu'elle frottât pour les autres; chez elle c'était bien propret, elle n'avait pas le superflu, mais il paraissait ne rien lui manquer. Son fils, Albin, était petit propriétaire viticulteur; oh ! tout petit ! puisque ce n'était pas suffisant pour faire vivre sa vieille mère. D'ailleurs elle avait sa fierté la Jeanne... Quand son mari disparut en 14 elle s'était mise à l'ouvrage pour élever le petit. Elle en a fait des prières, les mains jointes sur les parquets et dans les baquets. Elle en a dit des mercis à ceux qui lui faisaient la grâce de passer les veillées à ravauder et à repasser. Elle a pu en dire des mercis au Bon Dieu d'avoir fait de son fils un homme !... Surtout un homme sorti de la misère de la guerre, et de la misère d'après, des grèves et de tout çà qui n'était pas joli. Les ouvriers n'ont pas été à la noce avec leurs patrons, Albin, lui était son patron, ça pouvait être une revanche pour la Jeanne,
sinon une fierté. Bref, Albin s'en était sorti, il faisait son vin, pas encore son beurre, mais ça viendrait. Lui aussi était très fier de sa vigne, heureux... Aux petits matins il partait dans sa charrette tirée par un vieux cheval emprunté, parce qu'il n'avait pu encore s'en offrir en attendant pour cela de futures bonnes récoltes. L'animal tirait comme il pouvait, le chanfrein à l'horizontale et la croupe sous les limons, il avait bien l'air emprunté et surtout fatigué en montant le chemin qui traversait le vignoble. A quoi çà ressemble un vignoble? L'hiver, des pieds et des pieds, en rangs, comme des jambes coupées au dessus des genoux, triste, monotone et pourtant rassurant. Ces pieux tordus sont autant de racines qui retiennent la terre à laquelle nous nous accrochons. Au printemps c'est l'éveil, les souches comme les jeunes filles n'échappent pas à la sexualité, elles sont d'autant plus sensibles que la sève qui les parcourt, c'est du vin, du moins c'est ce que l'on dit. Alors ces jambes coupées deviennent cuisses, deviennent corps. La vigne n'est plus vierge. Elle est folle, elle farandole, se met en vrille comme serpentins, c'est la fête ! La feuille vient d'éclore, parement délicat de chasteté, plus rien ne bouge, en apparence, un frémissement monocorde parcourt la vigne dont on croirait entendre battre le coeur. Vient l'été, à perte de vue, lignes et plans inclinés, horizontaux, courbes, vous aspergent de toutes leurs
couleurs, dorés, rouges, verts soufrés, blancs et bruns. La vigne est grosse et porte haut les baies prometteuses. L'automne, c'est toujours, bonjour tristesse. La fête de la vigne s'achève là où commence celle des vendanges. Alors c'est l'image de la désolation, le paysage s'est modifié; après la splendeur, la décrépitude. Les arbrisseaux sont lamentables, blessés, feuilles écorchées, comme mains écorchées, leurs pampres pendants ressemblent à des chevelures délavées. La vigne a pris son mauvais visage, c'est normal, après un pénible accouchement, mais l'enfant sera beau, sera bon. Aussi, Albin, la soignait-il sa vigne, une surveillance de tous les instants. C'est que la maladie, vous tue une souche en moins de temps qu'il faut pour le dire.
Quand les raisins commençaient à grossir du vert bien sain au violacé prémûr, Albin aurait passé ses nuits à voir la métamorphose du fruit. Au terme de la maturité, ou presque, quelques jours avant les vendanges, brillait dans les yeux du vigneron un amour intense. Il était comme le père qui attend la venue au monde de son enfant. Il me racontait que la veille de la récolte, ne pouvant plus tenir, il partait avant l'aube voir une nouvelle fois sa vigne toute pleine, toute grosse, de ses grains noirs. Puis, quand le soleil commençait à se lever, et qu'il baignait la vigne dans une douce lumière, grappes et feuilles, comme engourdies par la rosée matinale, brillaient d'une couleur métallique, pour Albin se fixait à jamais l'image de la beauté, la récompense du travail. Enfin il s'asseyait au pied d'une souche d'où il détachait délicatement un grappillon, alors il serrait entre ses dents les grains frais pour écouter le craquement et laisser couler le jus le long de ses lèvres, de son menton et de son cou. A cet instant il ressentait comme un frémissement, pareil à celui de la vigne et qui le sortait de l'extase. Il rentrait chez lui le coeur gai, pensant certes à la belle récolte du lendemain mais aussi au privilège qu'il avait de pouvoir faire recommencer la vie. Il y aurait encore d'autres vendanges, à moins que...