Ah oui d'accord, j'ai pas la dent dur parce que quand j'aime je dis du bien mais aussi a des textes qui peuvent être mauvais mais du moment que c'est écrit avec passion, il y a déjà de la qualité, sur un autre forum un crétin ne m'a tellement pas aimé qu'il a repris mon texte Comanche pour reécrire le début pour montrer qu'il a de la qualité, il a de la chance que je n'ai pas déposer ce texte. au fait Journal d'un détenu mineur, c'est pas mal, j'en dirais plus a la fin.
Bon maintenant que Plume a assez bien décrit le contexte, qui effectivement ne va pas beaucoup vous aider à moins de vous complaire dans la masturbation congratulatoire du lieu ( me direz que ça peut changer de la branlette carcérale).
Reste quoi ! A savoir dans quelle catégorie, vous voulez émarger ? si je ne me trompe, venez d'écrire ce qu'on appelle un livre témoignage ( fort et émouvant comme disent les éditeurs ) et à moins que n'ayez prévu d'écrire de prochains ouvrages en rejoignant la fiction. Je ne vois guére l'utilité d'étre jugé sur la forme pour vous.
Vous auriez pu par exemple, parfaitement vous affranchir de ce genre de problémes en rejoignant un éditeur classique spécialisé dans les témoignages vécus,etc ...non ?
Maintenant que vous étes ici, va vous falloir étre reconnu par des chroniqueurs ''reconnu'' si j'ose dire, capable de crédibiliser votre livre sur le ouébe, puisque c'est là qui se vend ....
Tiens y a même un débat sur les nouveaux auteurs chez critiqueslibres .com en ce moment, ça chie un peu ...
chroniqueur reconnu.....là est tout le problème novi. Pour ma part, je ne rame pas, j'ai dit ce que j'avais à dire. Ca peut déplaire, certainement même, bcp ne seront pas d'accord avec moi me rétorquant que quand ils aiment pas ils le disent, et bien non ! je ne suis pas d'accord. Pour ma part, si je suis partie d'ici, c'est aussi que j'en avais marre de tjs entendre les mêmes critiques sur tjs les mêmes livres. J'ai voulu, demandé, supplié presque d'avoir des critiques négatives sur mon livre, constructive et tout, seul 3 personnes l'ont fait, les autres, même si ça m'a touché, ça ne m'a pas fait avancé. Si mon livre était si bon, mon éditrice n'aurait pas eu besoin de le re manier.
J'ai pris conscience de tout ceci quand j'ai osé balancé mes poèmes et des extraits de mon livre sur d'autres forums, là j'ai compris ma douleur....
Certes, mais un livre témoignage, c'est différent , ça reléve plus du reportage journalistique, restant à savoir si l'auteur aura été capable de prendre le recul necessaire à fin de transcender les choses pour leur donner un contenu social ou politique.
J'ai lu, comme vous tous, les premiéres pages - la forme est plaisante et agréable à lire, pas de souci, mais le fond, exemple le communautarisme carcéral va devoir étre étayé ...bon faudrait tout lire.
oui je suis tout à fait d'accord avec toi novi, le problème avec ce style de récit c'est d'essayer d'avoir suffisament de recul pour être objectif et dire sans jugement aucun ce qu'il a vécu en prison. Le problème aussi avec ce style de livre (en particulier sur le milieu carcéral) c'est si l'auteur émet un jugement, retranscrire en toute honnêteté ce qui c'est réellement passé, ça, c'est intéressant avec une petite dimension sociale ou politique, cela peut être encore mieux.
Aprés avoir lu Ed Bunker c'est sur qu'on peut repprocher des choses mais je pense qu'avec du travail, surtout plus détailler il pourrait s'en sortir pas mal, ca serait bien de voir ce qu'il donne en écrivant une fiction. Mais dès le début il y a des caricatures, 'des racailles de banlieux', dans les quartiers chics: ce sont tous des gens gens bien? Il y a des petits hic comme cela. Mais et oui mais on apprends des petites choses si et là.
Evidemment ton récit m'interpelle. Je le lirai, un jour. J'ai déjà parcouru les premières pages et j'accroche. Je trouve que ce style simple, direct et au présent est bien la meileure manière de traduire l'instantanéité de ce que tu vivais alors. Tant pis si je ne suis pas validée par Plume ! (sourire ...)
Novi : Rien n'est gravé dans le marber avec TBE. J'ai l'intention de le proposer à des maisons d'éditions. Avant cela, j'aimerai avoir des critiques pour le remanier.
J'ai lu sur des messages précédents qu'il fallait par exemple faire attention à rester objectif. Je ne suis pas entièrement d'accord. J'écris mes pensées à des instants T. Je ne peux pas être objectif. Même lorsqu'on est coupable et qu'on sait qu'on a commis un grave délit, on ne peut pas penser du bien du juge qui vous envois en prison ! Pourtant, objectivement, c'était plus que logique...
Tu parles de maisons d'éditions spécialisées dans les romans témoignages. En connais tu une ?
Oui l'utilisation du présent dans le narratif est bien vue.
Mais, j'ai l'impression que l'on n'achéte pas ce genre de livre pour le style, mais plutôt de la part du lecteur lambda pour la découverte d'un univers qu'il ignore.
Par contre, le carcéral, c'est toujours à double tranchant et c'est sans doute pour cela que c'est peu exploré ( bon les auteurs de polar employés de banques ou fonctionnaire ANPE risquent pas non plus) ...la taule a une odeur trop particuliére.
Malgré tout, je ne peux que recommander à notre ami de s'intéresser de trés près aux polémique suscitées par un un film comme ''un prophete''...Audiard s'en sort et son scénariste aussi parce que lorsque les Corses l'agressent, il répond ..allez vous faire foutre, c'est une fiction et rien d'autre. Mais imaginez si le livre de notre ami, demain ...explose !!!
Ce genre d'ouvrage, c'est de la bombe, mais à tous niveaux ...alors c'est là qu'une relecture par quelqu'un de compétent dans le domaine médiatique - un vrai éditeur par exemple - peut s'avérée prudente vu les risques encourus.
Dandy, dire une 'racaille de banlieue' n'est pas une caricature.
Je n'ai pas dis 'Un jeune de banlieue'. Dans ce cas, cela aurait été une caricature.
Quand je parle de 'Racaille de banlieue', c'était la réalité. Dans le quartier mineur, 99% des jeunes vivaient dans la banlieue parisienne et la plupart étaient ce que l'on nomme 'une racaille'.
Peut-être que je modifierai ce passage pour éviter que d'autres personnes pensent que je généralise (banlieue = racaille)
Oui parce que par exemple il y a des noirs ou arabes et autre qui sortent de cité avec des bac + 2,3,4,5 et 6 voir plus, pleins ont un bons parlé et d'autre parlent verlan, juste dans la lecture il y tellement de racaille que ça en devient écoeurant.
Je suis d'accord, mais ce n'est pas ce type de jeunes de banlieues (instruits, éduqués, etc) qui étaient au quartier mineur. Je ne vais pas mentir, non plus.
Gaffe, le politiquement correct et la pensée boboisante de gôche régne sur l'edition française, ces gens-là n'ont aucune idée des tensions ethniques dans les prisons et ils y préférent les fictions du polar actuel ; débilitant certes, mais une barriére qui nécessitera un trés bon avocat.
Lamanufacturedelivres (.com) sont des gens trés compétents en la matiére, mais réputés uniquement dans les milieux spécialisés, style F Ploquin et consorts et délais d'éditions plutôt long.
Je dirais que vu le contexte actuel, la sortie d''un prophete'etc ...un trés gros éditeur ne peut étre qu'intéréssé par ton histoire.
Au début par parlé d'être défendu par un avocat. Pa sde description des flics du départ et t'essaye de t'excuser a tout bout de champs de ta faute, genre le : qu'es-ce qu'on va penser de moi? Trop de fois Olivia, comme racaille, utiliser a l'extréme.
Problème sur Kamel: un coup tu dis il est la depuis six mois et l'autre fois: mais son aisance a s'orienter dans cette prison indic qu'il doit être ici depuis un bon moment, sorte de répétition.
PS aussi, en fait j'ai un ami resp syndical chez un trés gros diffuseur et suis donc au parfum de ce qui se vend et ce qui finit au pilon. Aujourd'hui l'édition travaille sur des coups, le débat societal du moment et ils vendent parfois en 8 jours, ce que....