10 ans de pensées, de réflexions, de constats, d'émotions... 10 ans de bonheurs, d'effrois, de fausses joies, d'euphories... 10 ans pour passer de l'enfant à l'homme...mais d'un homme n'oubliant pas cet enfant... 10 ans d'une vie, en somme...
Opinion par Grégory Herpe (écrivain et poète)
Lorsque l'éditeur Guy Boulianne m'a proposé d'écrire la préface du recueil de poèmes de Pierre Pellegrini, j'ai ressenti une grande joie et un honneur particulier. Il est facile d'être hypocrite, finalement, et de dire du bien d'un auteur, comme de changer de chemise, mais lorsque l'occasion vous est donnée d'exprimer aux autres tout le bien que vous pensez d'un si jeune poète, voilà, oui, une raison de s'enorgueillir.
Pierre Pellegrini est un auteur talentueux et sincère. Il ne triche pas, ne trahit pas ses pensées au profit d'un effet de style, ou de rime, certes pas ! Pierre a sans doute un regard sombre sur cette société, mais une fois encore, peut-on lui reprocher d'être trop lucide ? L'on ressent trop bien la souffrance qui est sienne d'observer notre monde se flageller de la sorte, et mon Dieu...j'en pleurerais volontier avec lui ! Pierre doit avoir de grands yeux romantiques et un peu tristes, des yeux d'enfant déçu ; c'est un peu comme cela que je l'imagine, en tout cas...
Dans sa poésie, il y a aussi la haine... Une haine fiévreuse, qu'il contient profondément en lui et ne laisse exploser que lorsqu'il écrit. Une haine de l'injustice, flagrante, boulversante... Une haine de ceux qui lui ont fait du mal, déchirante, poignante... Et là encore, on retrouve l'enfant qui perdure en lui.
Mais au milieu de tout cela, il y a l'amour toujours triomphant, et les êtres magnifiques qui traversent sa vie et à qui il offre des odes émouvantes comme autant de joie...
Aussi disponible sur TBE :
Les enragés ''épisode 1'' (roman) Six heures (roman)
Plus d'infos sur mon site : http://pierrepellegrini.e-monsite.com
J'aime beaucoup 'Prison', très 'parlant', évocateur...Je trouve votre écriture très allégorique, les images résonnent comme autant de cris jetés contre les murs de cette 'prison'. Chacun a son interprétation de ce qu'il lit, voici la mienne, à chaud. Vraiment, je ne suis pas souvent friande de poésie -ou peut-être trop exigeante surtout en la matière- mais je suis très sensible à ce que je viens de lire. Je trouve particulièrement évocatrice et 'jolie' cette formulation: avoir 'appris à rêver'...
Voilà, en passant, les mots qu'ont éveillé les vôtres en moi... Anne H