Bonjour Corine, hier soir, j'ai dû arrêter l'ordinateur pour cause d'orage (ô désespoir !). Je viens tout juste d'ouvrir ton document attaché, je m'en occupe maintenant. je te tiens au courant. Bises matinales Edmonde
Pour ceux qui ont commandé et pas encore reçu mon livre mais aussi pour les autres un nouvel extrait de'Entre la lampe et l'aube'
Depuis ce jour Olivier et Honoré se voyaient souvent, et ce dernier transmettait à son cadet le peu de connaissances qu'il avait acquises, d'abord à l'école que malheureusement il dût quitter trop tôt, pour déjà gagner sa vie, puis à la mine au contact des autres on apprend beaucoup. Quand on veut être attentif aux paroles, aux gestes et parfois aux silences des individus, quand on regarde et écoute les gens qui vous entourent, même si ce sont des hommes au fond d'un puits, et justement parce que c'est au fond d'un puits, on sent mieux ce qu'est la sincérité, on sait mieux ce que signifie, amitié, humilité, liberté. C'est toujours dans l'ombre qu'on voit la lumière. C'est de cette ombre d'où il remontait souvent, au milieu de ces gueules noires, entre les dernières lueurs de la lampe et les premières lueurs de l'aube, qu'Honoré mesurait la grandeur de l'humanité. Qu'il le voyait bas, ce bas, et qu'il le voyait haut, ce haut. Que le chemin était long, que les pas étaient lents. C'est parce qu'il en avait assez de descendre pour remonter et de remonter pour redescendre, de tourner autour de lui même, de se miner à son tour, qu'Honoré est venu ici. Il en était heureux, parce qu'il y avait trouvé, en plus de l'air, Louise, qu'il en avait fait son épouse, puis Olivier, qu'il en avait fait son frère. Cela le réjouissait.Depuis ce jour Olivier et Honoré se voyaient souvent, et ce dernier transmettait à son cadet le peu de connaissances qu'il avait acquises, d'abord à l'école que malheureusement il dût quitter trop tôt, pour déjà gagner sa vie, puis à la mine au contact des autres on apprend beaucoup. Quand on veut être attentif aux paroles, aux gestes et parfois aux silences des individus, quand on regarde et écoute les gens qui vous entourent, même si ce sont des hommes au fond d'un puits, et justement parce que c'est au fond d'un puits, on sent mieux ce qu'est la sincérité, on sait mieux ce que signifie, amitié, humilité, liberté. C'est toujours dans l'ombre qu'on voit la lumière. C'est de cette ombre d'où il remontait souvent, au milieu de ces gueules noires, entre les dernières lueurs de la lampe et les premières lueurs de l'aube, qu'Honoré mesurait la grandeur de l'humanité. Qu'il le voyait bas, ce bas, et qu'il le voyait haut, ce haut. Que le chemin était long, que les pas étaient lents. C'est parce qu'il en avait assez de descendre pour remonter et de remonter pour redescendre, de tourner autour de lui même, de se miner à son tour, qu'Honoré est venu ici. Il en était heureux, parce qu'il y avait trouvé, en plus de l'air, Louise, qu'il en avait fait son épouse, puis Olivier, qu'il en avait fait son frère. Cela le réjouissait. R. RIBOT
Il aurait voulu être maître d'école, il aurait voulu avoir un fils à qui il aurait tout appris. Alors il enseignait à Olivier ce qu'il savait,pas assez,mais il n'avait pas pu être maître d'école, les circonstances , il ne pouvait pas avoir de fils, les ciconstances aussi. Drôles de ciconstances indépendantes de la volonté , mais qui sont des incapacités. Honoré a été incapable d'être maître d' école parce que à un moment de sa vie il n'a pas pu conjuguer l'esprit et l'estomac, il s'est trouvé devant un choix de nourriture, alors il a satisfait sa faim en mettant fin à ses études. Louise ne peut pas être mère, parce qu'elle a perdu la sienne d'une sale maladie qui a laissé des traces. La faute à qui ? A personne ! N'empêche, ce fut l'héritage de Louise.
Oh oui, Anne 3115, régale nous des histoires de ton père père ! Sous ta plume, je suis sûr qu'elles prendront un charme croquignolesque, peut-être même égrillard, hé hé ... Non, je retire le dernier adjectif
En effet ,le curé est un personnage à part,qu'il soit de campagne ou de ville il est indispensable dans le décor ,c'est une figure emblématique et souvent sympathyque. Bien qu'athée ,j'ai pris du plaisir à lui confier un rôle dans mon bouquin . R.Ribot
J'espère Synovie que mon livre ne va pas tarder à te parvenir et que tu auras autant de plaisir que j'ai eu à recevoir le tien ce jour. D'abord ,bravo pour la présentation, c'est remarquablement fait. Pour ce qui concerne le menu que je viens de survoler il me parait d'un grand intérêt culturel ,ton érudition en la matière est évidente,le sujet semble fouillé et ce qui ne gâte rien avec humour et ironie. Bref ton Banquet est certainement bien plus appêtissant que celui de Platon. En tout cas il me paraît drôle et c'est une bonne idée d'avoir écrit ce livre. Cela permettra d'aborder voire de se réconcilier avec les philosophes si tant est que les 'nouveaux' aient su tirer les bons enseignements de cette lecture. Pour ma part je vais y pêcher du plaisir,et nous aurons l'occasion d'en reparler. Bien amicalement ,Raoul RIBOT .
Merci Raoul de vos gentils commentaires sur mon banquet. J'ai reçu hier un avis de Tbe me disant que mon colis était expédié. J'aurai peut-être votre 'lampe' aujourd'hui. Je vous souhaite une agréable journée. Cordialement Edmonde