Je suis donc un très grand amoureux de la poésie et c'est pour cette raison que je viens de publier un recueil de plus de trente poèmes ayant pour thème l'amour en passant par chaque étape essentielle, comme l'indique le titre 'Aimer, Souffrir, Mourir.'
Voilà un petit extrait:
Souvenez-vous, ma chère, l'obscurité de cette pièce
Souvenez-vous, ma chère, l'obscurité de cette pièce Où les esclaves étaient accrochés à des laisses Où la haine et le chaos ruisselaient sur les murs Où la souffrance était l'objet le plus pur
Souvenez-vous l'obscurité de cette pièce Où tout le monde s'agenouillaient comme à une messe Où le lugubre se faisait de plus en plus présent Où les gens se nourrissaient de votre sang
Souvenez-vous la froideur qui y régnait Où les personnes sans visages pleuraient Où la tristesse était la plus grande misère Où le sol était jonché de viscères
Souvenez-vous la froideur qui y régnait Comme si jamais n'avait vécu l'été Comme si le battement profond était froid Comme s'il fallait le chauffer pour trouver la joie
Mais cette joie perdue ne fut que noirceur Les méandres de cette pièce n'étaient pas ceux de votre soeur C'était bien dans la votre que l'on puisait cette douleur Car jamais plus ne vivrait dans un tel lieu votre coeur
Je suis sur que vous savez ce qu'est cette pièce Oui, le doux nom vous effleure comme une caresse Ces trois lettres ne sont plus rien pour vous Et cette absence met tout le monde à genoux
Car cette cruauté dont vous vous délectez N'est-elle pas celle qui vit depuis que vous êtes née? N'est-ce pas que vous les aimez comme vos jouets? N'est-ce pas que vous les adorés une fois apprivoisés?
N'est-ce pas que vous aimez contrôler? N'est-ce pas que vous aimez jouer? N'est-ce pas que vous aimez les voir souffrir? N'est-ce pas que vous aimez les voir mourir?
Oui, c'est dans votre sang et plus prêt encore Que ce trouve cette pièce qui ce sert de votre corps Vous savez la puiser dans ces trois lettres Elles rythment l'existence de votre être
Vous savez que cette pièce est ce que vous n'avez plus Elle l'a remplacée depuis que vous vous êtes mise à nue Depuis qu'il vous a trahis, le diable en personne Vous êtes devenue ce vous détestiez, avec cette couronne
Vous, la reine des ténèbres obscurs Vous, celle qui ne sera plus jamais sure Vous, le poison de ce monde Vous, qui aimez que l'on vous fasse une ronde
Souvenez-vous, ma chère, l'obscurité de cette pièce Elle est là et vous aimeriez que tout cela cesse Mais elle vit en vous et, toujours présente, vous affame Car cette pièce, ma chère, est votre âme.