Voilà, le grand frère de 'A quoi ça rime?' est en préparation. Il devrait être mis en ligne dans le courant de la semaine prochaine.
Que je vous explique la raison de ce second recueil qui ne devait pas être: J'ai retrouvé au fonds d'un des laissés pour compte de mon déménagement (un carton donc) tout une pile de poèmes (plus de 200!!!) que j'avais complètement oublié. Je les ai feuilleté, ai fait le tri et vous allez bientôt pouvoir les juger.
Je les trouve personnellement moins bons que ceux de l'autre recueil. Plus originaux, moins habituels.
Certains textes ne sont même pas des poèmes mais des exrcices de style.
Plus surprenants, plus osés parfois, contemporains toujours, ils décrient sans crier gare!
Voilà deux des joutes verbales que vous pourrez, si vous l'osez, affronter:
MOI SANS TOI.
Tous ces moments passés Sont trop vite oubliés. Je voudrais respirer Mais comment y arriver? Il y a ce qui blesse Là où il y avait tes caresses. Comment rester moi Sans toi?
Tous les matins qui passent Me minent et me cassent, Tout ce temps qui coule Est bien trop ridicule, Dis moi pour qui tu vis, On verra si j'en ris. En tout cas ce sera moi Sans toi.
Tous ces battements, Toutes ces pulsations, Toutes ces artères qui se démènent, Tous ces sentiments, Toutes ces passions, Toutes ces guerres me ramènent
A toi.
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LA FLEUR DU FUSIL.
A ceux qui croient qu'une gachette rend viril Je dis que les hommes sont bien plus subtils Qu'ils ont le bonheur moins futile Et leurs cartouches sont moins volatiles Leurs proies ne sont pas si faciles Leurs serviteurs moins dociles
Aux amateurs de la beauté du « Pan » Insensibles à la roue du paon Quand l'animal se mire dans un canon Autre que celui de la beauté, ce grand nom
Quand la nature Se confond avec la nourriture Quand la boucherie est une grande aventure Et non une simple devanture
Quand tirer son coup est signe de jouissance Quand tuer est signe de puissance Alors les chats, les chiens tout trépasse On emporte la viande, on laisse la carcasse
A ceux qui se croient ainsi virils Alors qu'ils retournent à l'état sauvage A ceux qui livrent cette guerre inutile Contre des ennemis bien trop sages
Quel trophée peuvent-ils en rapporter Et montrer avec tant de fierté Quand le signe naturel de virilité N'est plus apte à les contenter?
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PS: ce dernier texte ne se rapporte pas à tous les chasseurs mais à un en particulier qui se vante de tuer tout ce qui bouge! Et à tous ceux qui sont comme lui. heureusement, beaucoup ne tuent pas pour tuer et sont respectueux de la nature. Je les respecte en retour.
j'aime bcp le premier poème, l'autre est tout aussi bien mais d'un genre différent. J'avoue que j'aimerais avoir ton talent. J'apprécie ce style de poésie.
Tu joues trés bien avec les mots, cela donne un joli résultat. J'aime tout particulièrement le second qui sonne trés juste ( je connais aussi un gars qui se vante de tuer tout ce qui bouge...) et adorant les animaux, j'y suis évidemment trés sensible. Amicalement Corine
fred j'adore toujours autant ce que tu écris ^^ le premier me touche plus dans le sens où il me fait penser à 'innocence' où j'avais ressorti des poèmes d'un vieux classeurs sur le thème de l'amour de la rupture etc ... j'aime bien le deuxième aussi car il est criant de vérité ... j'ai hâte de voir quelle belle couverture tu vas mettre
Petit passage rapido presto pour vous remercier de toutes ces gentillesses!!!!
Et pour prévenir que, parce que mon appartement est en travaux et que je n'ai point internet pendant quelques jours, je vais en profiter pour mettre ce second recueil en place. Mais je ne vous en livrerai d'autres extraits que plus tard, quand les ouvriers seront partis (et que le ménage, qui du coup se profile à l'horizon, sera fait.
Bonne continuation dans tout ce que vous entreprenez.