Ca existe un facteur aux ailes de cheval, On l'a même appelé, je crois, Facteur Cheval. Mais foin de mots d'esprit (??) car je suis pris d'un doute : N'est-il point temps de mettre en sourdine nos joutes ? Je suis prêt quant à moi à combattre sans fin, Mais faut-il continuer nos assauts car, enfin, Tant va la plume à l'encre qu'à la fin elle lasse Nos amis qui soupirent : 'encore eux qui jacassent !' Aussi je te demande, ô sage Synovie : Quelle est ton opinion ? Je suivrai ton avis.
Ce charmant badinage, ah oui je l' interromps avant qu'il ne devienne un ennuyeux ronron. Car la plus belle chose on la gâte souvent, à la vouloir outrer et pousser trop avant.
PS ce fut un plaisir, car cela m'a rappelé mes joutes estudiantines en alexandrins. Nous avions un tel entraînement qu'on arrivait même à se donner la réplique en rimes croisées, embrassées ou plates ! Qui osera prétentre avec ça que les soixante-huitards n'étaient pas piqués