Chers auteur·ice·s, chers lecteur·ice·s,

« Du plaisir de lire naît l'envie d'écrire à son tour », disait Roland Barthes.
Il est rare que je parle de moi. Je pense que mes livres sont des éclats de ma personnalité et qu'ils parlent bien mieux que moi… de moi. Mais je vais jouer le jeu et vous en dire un peu plus sur celui qui se cache derrière ce « KLER ».

Est-ce que j'écris parce que j'ai lu ? Parce que ceux que je lis ont écrit, et donc qu'ils ont aussi lu quelque chose avant eux ? Ça ne suffit pas ! J'écris par amour, par désir, par pur plaisir, parce que j'en ai envie, à un moment donné. Lorsque ça ne va pas, lorsque je m'interroge, lorsque je sens que j'ai quelque chose d'important à dire et que je veux laisser une trace de ce quelque chose. Pourquoi ? Pour qui ? Pour moi d'abord, parce que j'aime ça ! Puis pour mes lecteur·ice·s, pour tou·te·s les autres. On me demande parfois : « D'où te vient cette idée ? ». Eh bien, vous allez rire mais… Je n'en ai vraiment aucune idée !

Je devais avoir une dizaine d'année lorsque j'ai commencé à écrire mon premier roman. À cette époque, je ne considérai pas ce texte comme un « roman », c'était plus un jeu littéraire, un moyen de m'évader d'un monde qui me terrorisait. Alors que mes amis passaient leur temps sur leurs consoles ou devant la télé à consommer des images — abêtissantes —, je préférai la compagnie des livres, des gravures d'Albrecht Dürer ou des tableaux de Jérôme Bosch. Et je me nourrissais de tout un tas de lectures fantastiques, de Lovecraft à Ira Levin, en passant par Assimov ou Franck Herbert.

Particulièrement friand de l'univers de l'écrivain britannique Tolkien, j'avais à cette époque inventé le monde imaginaire de « Voxalatia ». C'était une civilisation antique, humaniste et culturellement florissante. Le livre était — mais il l'est toujours puisque je l'ai conservé précieusement toutes ces années — illustré de cartes anciennes détaillées et de dessins fantasmagoriques. Ses habitants parlaient une langue à la grammaire complexe, le Voxalatien. Il en existe d'ailleurs un dictionnaire, ainsi qu'un manuel de traduction à destination des voyageurs qui parviendraient jusqu'à ses rivages lointains !

Au lycée, mon projet de fin d'étude était un jeu de cartes pour inviter les enfants à écrire des contes de fées, « Il était une fable… », composé de 36 cartes peintes à la main. Ce jeu fut utilisé avec succès dans le cadre d'ateliers d'écriture auprès de jeunes enfants. N'ayant jamais pu l'éditer, il en existe une version sur ma page Auteur chez TheBookEdition : https://www.thebookedition.com/fr/26496_kler-roger

Infographiste de profession et passionné d’édition, j'ai consacré plus de quinze ans à l’univers du livre et du graphisme, affinant mon regard artistique et littéraire. Aujourd’hui installé en Ille-et-Vilaine, je passe le plus clair de mon temps dans un lycée breton. C'est aux adolescents que je dédie aujourd'hui mes romans, invitant les jeunes à explorer les questions de la vie, entre rêves et réalité, et à garder foi en des lendemains meilleurs.

Si vous êtes piqué par la curiosité, ue vous souhaitez m'écrire, ou que vous aimeriez en savoir plus avant de vous décider à acquérir un de mes livres, je vous invite à prendre votre plume (sur cette page). Je me ferai un plaisir de vous répondre.

Belle journée,
Kler.