Vous connaissez le recueil 'Fille de l'absinthe'...je vous présente son petit frère
Fils de l'absinthe
Fils de l'absinthe, esclave du poison, Né de l'écriture qui demeure ta raison, Qu'as-tu fait de ces longues heures d'errance où tu fuyais ce monde peuplé de souffrances?
Crois-tu que le talent se boit à la bouteille? Crois-tu qu'en étant ivre, ta muse va revivre? Ne vois-tu pas ta croix poindre du sol Tandis que tu foules la terre de tes aïeuls?
Ce brise-larmes qui est le tien est un leurre qui t'engourdit les mains, Puisque tes mots n'ont pas plus de sens que ces vapeurs d'alcool qui trop souvent t'encensent.
Ce breuvage signe ta mort, Non une trève. Et crois-moi, plus tu en ris, Plus tu en crèves.
Comme tes compagnons d'infortune Qui ont choisi l'exil, Tu fuis, mais sur ta route Plus rien ne sera facile.
Fils de l'absinthe, esclave de toi-même, Regarde tes écrits avec autant de peine Que si tu y voyais une page d'existence Imbibée du parfum de ta seule déchéance.
Quand enfin le charme s'estompera, Que tes doigts fatigués trembleront sous ta plume Que les larmes n'apaiseront plus ce qui te consume, Ne viens pas me trouver, Je ne serai plus là.
Seul, tu maudiras L'enfer d'un spectacle sans joie, Car il sera déjà trop tard, Pour repousser l'inconnu du miroir.
Tes vers sont forts, Armelle ! Ils sentent ... l'absinthe ! Je te l'ai déjà dit : j'aime tes écrits, tes vers aussi. Belle trouvaille ton 'brise-larmes' ...
Madame, vos écrits qui témoignent d'un grand coeur, illuminent ce sympathique forum où j'aime à meubler mes heures de solitude. Mes hommages vespéraux et dominicaux Jean-Mathieu
Oui, Fille de l'absinthe a pris son frangin dans ses filets...bien caché au fil des pages! Bon, c'est une toute petite famille, il n'y a pas de 'mamie de l'absinthe' ou 'cousin de l'absinthe'...mais maintenant que j'y pense, il y a quand même un poème qui s'appelle 'Mère'...!
Merci jolie Plume d'avoir remis les bannières!
J'ai hâte de vous lire toutes les deux (je tarde un peu à valider mon panier...mais bon...bref...suis contrainte d'attendre fin avril). Surtout qu'il gonfle ce panier, prêt à craquer...
Malheureusement, c'est le porte-monnaie qui décide par ces temps ! J'ai aussi toute une liste d'auteurs à découvrir et je commanderai petit à petit leurs écrits.
Qu'importe le temps ..puisque le plaisir n'en sera que plus grand! Ce que j'espère !
Bonne journée Chère Armelle et à très bientôt dans la FILLE DE L'ABSINTHE qui sera sur ma table de chevet auprès du receuil de PLume: c'est la place pour la poésie, les romans ou autres ..... sont sur l'étagère de TBE
Amicalement votre des marais .. un petit gris en ce jour
j'en connais certains extraits que j'aime particulièrement, donc, non, je ne serais pas déçu et tu auras mes impressions dès que je l'aurais lu j'adore ta plume (et d'autres) c'est pour cela que tu fais parti de mes premiers achats.
Transportée je le fus par tes mots si sûrs ciselant à merveille les vers de tes sentiments : superbe, Armelle ! Le temps de sa lecture j'en oubliais mon 'bobo' (lumbago !). Et le conte poétique de la fin est un pur ravissement !
Bises de Nantes ensoleillée D'où je vais me faire 'ostéopathée' !? :-(
N'est ce pas Mycha qu'on boirait bien une petite gorgée d'absinthe chaque jour surtout si elle porte comme marque de fabrication : ARMELLE ! C'est un délice !!!!
Bisous des marais.. je refile sous l'olivier avec les FEMMES de Loula ! qui sont aussi merveilleuses!
Moi qui n'ai pas forcément l'âme poètique, je me retrouve toute émue aprés la lecture de ces quelques vers... En lisant aussi les extraits de ta maison de l'ombre, on constate toute la diversité de ton talent. Bravo ! Biz et bonne continuation Corine M.