En résumé, ce qui est resté de cette lecture est un sentiment de ne pas avoir perdu son temps. Le livre a tardé à arriver dans ma boite aux lettres mais cela valait le coup d'attendre.
L'action se situe à Nantes. Et pour ceux qui comme moi parcourent la ville, il est des lieux qui interpellent. Mycha a su les citer dans son ouvrage. De plus, la nouvelle traitant des liens qui se tissent entre les personnes, ces endroits sont bien choisis. Commerce est un endroit de rencontres. Rapides certes, impersonnelles souvent. Un lieu de passages en coup de vent. Là s'arrêtent moults tramways et bus et les gens courent, presque tous!, d'une locomotion à une autre. On se croise, s'entrecroise sans se voir mais on sait que les gens sont là. Quel meilleur exemple du lien social? Et puis la Fnac qui n'est pas qu'un magasin mais aussi un lieu de repère. Qui n'a pas donné rendez-vous à quelqu'un qui ne connait pas Nantes à cet endroit préçis? 'On se retrouve sur les marches de la Fnac'. Ce qui fait que ces dites marches sont toujours pleines d'un monde qui attend. Et enfin l'éternel marché de noël et ces cabanes en bois, et ces guirlandes...oui Mycha, tu as bien choisi les lieux.
Et je te tutoie. Parce que te lire t'as rendue plus intime. Nous avons en quelque sorte créé un lien social via tes mots.
Des mots, puisqu'on en est à en discuter, justes, simples et efficaces. Ces lettres assemblées forment une histoire fantastique mais qui a su rester les pieds sur terre. Et c'est cette ambiguité qui fait que cette nouvelle est interessante. On y traite de solitude, de délaissement, d'abandon à un triste sort. Aux liens qui se brisent d'un rien, si tant est qu'ils se tissent !!!, bref l'on pourrait croire que le sujet a été maintes fois rabattu. Surement. N'empêche que l'angle de vision opté par Mycha est original. L'histoire de cette femme qui devient l'un de ses compagnons à poil (pour savoir lequel, il suffit de regarder la couverture du livre), mon dieu, qu'est ce qu'elle peut nous laisser comme dose de mystère! Tout se dévoile à la fin, surprenante, et une fois le mystère de Marie résolu, reste le questionnement sur notre société. Mycha nous propose des exemples concrets de faux liens sociaux. Et ces paraboles là, nous les avons tous vécues un jour ou l'autre. On ne peut s'empêcher de se dire 'Mais oui c'est vrai!' et de penser à une histoire qui nous est arrivée, ou qui est arrivée à quelqu'un d'autre. Oui, ce livre nous interpelle! A tel point que nous pouvons répondre à la question posée par le titre: mais si, c'est possible! Combien, pour garder l'image de l'auteur, sont devenus autour de nous, sans que nous nous en rendions compte, de ces animaux à poil?
Un livre à lire seul, pour vouloir être à plusieurs.
Merci, bien sûr, pour ce regard compréhensif sur mon 'petit conte psycho-fantastique'. Tu as su percevoir le fil rouge : la solitude. Cependant, même s'il y a, sans doute, les mots suffisants pour dire ce que je voulais dire, peut-être aurai-je dû peaufiner davantage mes personnages- il y en a déjà peu- les détailler physiquement... ?
Je crois, Freddy, que je voulais faire vite et bien, impatiente d'accoucher de l'essentiel. Idem dans 'Un jour, maintenant'. Comme dit Synovie, 'peut-être, qu'un jour...' je ferai mieux !
J'avoue qu'un tel texte est toujours trop court. Il y a un goût de trop peu.
Peut être oui détailler plus les personnages mais aussi les lieux. Pour ceux qui ne connaissent pas Nantes. Et pour ceux qui connaissent aussi. on aime toujours entendre parler de la ville où on habite, ou de notre lieu de travail. Ca fait un peu chauvin mais (je parle surtout de ma personne) ça rend toujours un peu fier. Allez savoir pourquoi?
N'empêche que le sujet est noble et que la manière de le traiter n'a rien d'aristocratique. Ce livre est agréable à lire parce que rempli de mots simples et de personnages auxquels on peut se référer.
Marrant, il se passe, il s'est passé beaucoup de choses à Nantes et ce, pour tous les genres littéraires, mais paradoxalement, trés peu d'ouvrages s'y sont consacré.
Excepté, chez Bargain polar dit régional qui est au régional ce qu'un roman Harlequin est au polar par exemple - Ravet- Anceau aussi avec H Sard, un tout petit-peu-au-dessus de la production Bargain.
En roman, il y aurait donc Mycha aujourd'hui ( je m'excuse mais je ne lis pratiquement plus de romans, même plus dans ma spécialité, le polar; plus le temps, plus l'envie peut étre ).
Il n'en demeure pas moins que Nantes est une sacrée mine d'or pour l'auteur possible, ses lieux, ses contextes, son ambiance......
Il faut que tu (que vous ?) saches que je suis une ILLUSTRE inconnue et débutante, ultra débutante. Et je reste enfermée dans ma coquille de maisonnette à l'abri des autres.... J'aime pourtant beaucoup ma ville.
Je sens d'ailleurs que, comme disent les instit avec l'expression : 'Pourrait faire mieux !' cela me concerne encore ! Je ne devrais pas le dire, mais tant pis. Pourtant mes petits livres- à développer, certes- vont droit à l'essentiel.
Toi, je crois comprendre que tu as la plume prolixe, je veux dire par là que tu prends le temps de t'attarder sur ton propos. Ecrire un polar n'est pas à la portée de tous. Un jour, j'ai essayé, pour voir et envoyé mon manuscrit : zéro réponse ! Entre nous, c'était du pipi de chat (toute révérence gardée vis à vis de ces fameux félins !) j'en suis presque sûre (presque !).
Bah, le tutoiement ou le vouvoiement n'a aucune espéce d'importance, enfin pour moi toujours. Je pratique le 'vous' sur les forums parce que cela me semble plus élégant ( mon coté dandy) et que ce mode du 'tu' qui se voudrait convivial, égalitaire est un peu ridicule (toujours à mon sens ) lorsqu'on ne voit pas les gens. Dans la vie, je tutoie trés facilement, d'autant que je pratique beaucoup l'espagnol.
C'est étrange ces modes - je suis sportif : boxe, muscu, avec des jeunes qu'on dit difficile et qui eux, n'arrivent pas à me tutoyer et me donne du monsieur comme si j'étais, hein (rire).
Alors que sur des forums, des gens vous interpellent avec tu si, des tu machin......alors moi je fais le contraire !
Sur le fond, la définition de bons ou mauvais auteurs, confirmés ou débutants n'est qu'une question de lectorat ; rien de plus.
Ne soyez pas modeste donc ! si quelques lecteurs l'ont apprécié votre ouvrage ; c'est indéniablement qu'il vaut quelque chose. Le reste, la célébrité possible n'étant que du marketing.
Le livre de Mycha, Pas possible, dîtes-vous, m'a transporté dans son univers et à la fin de la lecture, je me voyais déjà lisser mon pelage, avec ma langue rose et râpeuse... PS : j'ai la tête aussi lisse qu'un galet...
Je trouve que la description de cet ouvrage par Fred 85 est une réussite. Bravo.
J'ai un peu repris 'Pas possible, dites-vous ?' : enlevé l'accent circonflexe du i de dites puisqu'il s'agit du présent, et non du passé simple, et décrit davantage un personnage...
Intéressant cette possibilité d'affiner, de développer son livre lorsqu'on sent qu'on peut enfin le faire !
Bien cordialement, Mycha
PS : Armelle Carbonel va le lire, j'ai hâte d'avoir sa critrique (et la trouille !!!)
Thanks ! Je viens d'aller sur ton blog :re-thanks ! Rn plus du lien déjà fait sur mon blog je vais lettre un petit article pour ton recueil de poèmes. Seul hic je n'arrive plus à bien insérer les bannières des livres sur mon blog...
Moi aussi je l'ai lu! Et pendant un temps (trop court!!!), je me suis sentie féline jusqu'au bout des ongles! Pas possible dites-vous? Mais si, je vous l'assure! Merci Mycha pour cet agréable moment d'évasion!