Pardonne moi AK si tu as pensé que ce post t'étais destiné. Il était pour Polo qui dit que le peuple ne fait rien et que tes essais ne sont que du vent. Je pense comme toi, que nos gouvernements pourraient et devraient faire plus. En attendant et comme j'ai depuis longtemps perdu l'espoir d'un Eldorado (mais y serions nous si heureux ?), je fais ce que je peux, avec mes petits moyens... Pour exemple, les français dont je suis, ont boycotté le veau élevé en batterie. Des années durant, je me suis refusé cette viande savoureuse. Résultat ? Il n'y a plus de veaux élevés en batterie ! Voilà comment le peuple agit !
Ah ! Désolé d'avoir mal compris... Mais je vais surement me faire l'avocat du diable, mais il me semble que Polo ne disais pas que c'était du vent, mais que ça allait être difficile. Je pense, après moi je dis ça, j'dis rien...
En ce qui concerne les 'petits moyens' du peuple, j'ai proposé une réforme des institutions qui devrait, si elle était appliquée, les augmenter. Ca vaut ce que ça vaut, mais je pense qu'il y a un réel problème dans le fonctionnement des démocraties modernes, et j'en propose une autre...
Aussi, je voulais vous prévenir : le livre fait présentement 130 pages, mais en réalité, si le format de TBE avait été respecté comme il était donné, il en ferait plus de 180. J'ai en fait mis la police en 10 plutôt que 12. Cela a réduit le coût de production, c'était le but. Je voulais vous prévenir pour que vous sachiez qu'il y a quand même du contenu. Voilà, simple précision de ma part
A bientôt
PS : je mets ici un lien vers un autre sujet du forum, où j'ai proposé un autre article, concernant l'agriculture justement. C'est ici que ça se passe
Mais dis dont, c'est qu'elles me feraient rougir toutes ces dames ! ! Aussi presque Polo (même si l'effet n'est pas le même...). Bon sérieux....
Je suis content de voir que mon texte vous plaise. De la à dire 'L'ado président', je pense quand même qu'il y a un gouffre (en effet, pour réussir dans la politique, il faut être malhonnête il parait...). J'aurais aimé discuter avec la jeune Chloé, qui, d'après ce que vous avez l'air de dire, était une énervée de la Révolution. Moi je suis pas forcément contre, mais les modalités d'actions ne seront certainement pas les mêmes, puisque je suis en priorité contre la violence (mais pas non plus pour tendre l'autre joue). Donc, le débat peut-être intéressant.
En ce qui concerne 1789 (je crois avoir vu un 'vive 1789' qui traînait), je ne serais pas aussi enthousiaste que ça. En effet, quand on voit ce qui a suivi cette révolution (interdiction de rassemblement professionnels, interdiction de manifestations...) il y a moyen de relativiser le caractère 'égalitaire' qu'ont voulu étiqueter les têtes pensantes de l'époque. Personnellement, je serais plus Commune de Paris en 1871. Voilà une vraie révolution qui aurait pu faire émaner une réelle volonté du peuple et une vraie organisation par lui (ça a très bien marché pendant 3 mois) mais qui malheureusement a été mâtée par l'armée française de l'époque. Dommage, à mon humble avis, ça aurait pu être une bonne expérience...
Bon j'arrête là, sinon je vais encore en écrire des pages ! ! Il faut pas me lancer la dessus, je vous préviens, sinon pour m'arrêter...
Tenez, vous savez quoi, j'ai envie de vous remettre un article de mon cru. il n'est pas dans mon livre, je l'ai écrit hier (j'avais une heure à perdre), et je vous le propose ici.
Aussi, je voulais vous dire que j'avais en projet de faire un site internet communautaire où je proposerai tous mes articles et où tout le monde pourra réagir (ainsi que proposer ses proposer articles, avec un forum...). Je voulais savoir ce que vous en pensiez. Je pense personnellement que c'est un myen plus simple pour transmettre mes articles, et en plus c'est beaucoup plus simple pour les gens qui veulent y réagir.
Bon, je vous mets mon dernier article :
L'école de l'égalité : pas tout à fait...
Bien que nous soyons très attachés à notre chère vieille école, il semblerait pourtant que quelques petites choses doivent être remises en cause. En effet, on nous présente souvent l'école comme étant le moyen le plus sûr et le plus rapide vers une ascension sociale qu'on nous promet fulgurante. C'est sans doute vrai, en partie. Mais il nous paraît important de rétablir quelques vérités sur l'égalité voulue mais imaginaire de celle-ci, car c'est très, très, très loin d'être vrai que tout le monde peut réussir dans l'école républicaine.
Première chose avant tout, parlons d'abord de ce qui se passe avant l'école, c'est-à-dire dans la maison, avec les parents, ou en règle générale la famille. Que se passe-t-il dans cette famille ? La famille est le premier lieu de socialisation pour l'enfant, et si l'on rentre dans des termes plus techniques, on dirait même que c'est le lieu de la 'socialisation primaire'. La socialisation primaire est le moment où l'enfant va devoir incorporer les valeurs qui sont celles de sa 'communauté d'appartenance'. Attention ! Je ne dis pas que c'est le moment où il se familiarise avec les valeurs de son pays, mais bien de sa communauté d'appartenance qui est un système bien plus petit et au fonctionnement bien différent de celui de la société. Et cela à toute son importance dans cette réflexion. En effet, la communauté d'appartenance à une fonction toute spéciale dans la vie de l'enfant, car c'est elle qui va donner à celui-ci les 'autrui significatifs' (les modèles en fait) et les règles fondamentales de vie en société ensuite.
Quel est le comportement de l'enfant face à cette socialisation primaire ? Et bien il la subit. Il faut bien comprendre que la socialisation primaire est quelque chose que s'impose de ton son poids sur l'enfant, car il est sous l'autorité de ses 'supérieurs' (dans nos sociétés ce sont en règle générale les parents). Et le plus important dans cette socialisation primaire, c'est que l'enfant n'a pas de retour, n'a pas de recul par rapport à ce qu'on lui demande d'apprendre. En effet, on ne va pas demander à un gamin d'à peine un an pourquoi il est important de ne pas taper sur l'autre gamin qui lui à piquer son jouet, ce serait absurde. On lui dit simplement et on lui fait comprendre par n'importe quel moyen qu'il ne faut pas taper. Le pourquoi, il le comprendra plus tard. C'est donc au bout de cette socialisation primaire que l'enfant commence à intérioriser des 'habitus', c'est-à-dire des comportements qu'il fait sans même savoir pourquoi il les fait, parce qu'on lui a appris à toujours faire comme ça.
On a donc un enfant pour le moment un peu mécanisé, qui fait ce qu'on lui dit de faire. Vient ensuite la socialisation secondaire, qui elle intervient plus tard, dans la vie en société, c'est-à-dire en collaboration avec d'autre individus, comme par exemple à l'école. Cette fois l'enfant est capable de discerner ce qu'on lui demande d'apprendre et de porter un jugement dessus. En plus, ce n'est plus un réel rapport de force qui s'exerce mais une coopération. Cette socialisation secondaire est beaucoup moins marquée dans le comportement de l'enfant, car n'aboutit pas (toujours) à des habitus, mais à des jugements plus ou moins subjectif de l'individu envers ce qu'on lui demande d'apprendre.
La socialisation secondaire intervient principalement dans la vie de l'enfant (et dans le sujet qui nous intéresse ici) à l'école. Or, j'imagine pour les lecteurs attentifs qu'ici, ils peuvent deviner qu'il y aura quelque chose qui cloche. En effet, que se passe-t-il si la socialisation primaire dans la communauté d'appartenance ne correspond pas avec la socialisation secondaire dans la société. il y a ici un blocage.
Or, tout le monde le sait et l'a peut-être vécu, on interprète la réussite scolaire comme une marque d'intelligence, et donc les différence comme une différence naturelle d'intelligence entre les individus. Mais là, nous disons non ! C'est comme dire qu'il y a un gène à la délinquance. L'intelligence n'est pas toujours le fait de capacité naturelle que l'on exploite, mais plutôt de différence entre les manières dont on a apprit à s'en servir. Et c
je dois être une exception alors puisque je suis fille d'ouvrier et je suis infirmière, mes frères eux sont tous les deux ingénieurs dont l'un a fait une grande école d'ingénieur. maintenant, l'un travaille à ibm et l'autre est pdg Quant au fait de ne pas expliquer à un enfant pourquoi il ne doit pas taper son frère ou toucher à une casserole d'eau chaude, le plus simple est non pas de lui dire que c'est comme ça et pas autrement mais plutôt de lui expliquer les choses. Ma nièce qui a 4 ans, a très bien compris qu'elle ne devait pas frapper les autres enfants parce que sa mère lui a expliqué en terme simple pourquoi elle ne devait pas le faire. Les enfants ne sont pas stupide et même en dessous de 5 ans, ils peuvent comprendre certaines choses.
Quant aux adolescents en échec scolaire ou dériver dans des filières techniques ce sont en général des enfants issus de familles défavorisées (et pas forcément ouvrière) j'entends par défavoriser des familles où les parents sont au chomage, où la mère est seul pour élever ses enfants ou il n'y a abandon de l'autorirté parentale. L'image qu'ils ont du milieu professionnel est erroné du fait de l'image qu'ils voient sans arrêt devant eux (des parents qui ne travaillent plus, qui sont absents...) Je pense qu'il est aussi important de ne pas prendre certaines classes sociales pour en faire une généralité.
Ah mais ce n'est pas moi qui en fait une généralité, mais c'est Bourdieu, grand sociologue s'il en est, qui a fait lui même cette étude et qui a appelé ça le 'racisme de l'intelligence'. Au contraire, je pense qu'il ne faut pas faire de cas particuliers des généralités (si tu vois où je veux en venir).Or, Bourdieu lui même est issu du milieu ouvrier et pourtant cela ne l'a pas empêché de devenir un des plus grand sociologue de son temps. Ce n'est pas un avis que je donne avec cette article, mais c'est un constat, connu et reconnu par tous ceux (ou presque) qui étudie de près ou de loin la société. après, ce qui change, c'est l'interprétation : certains diront que l'école est un moyen de laisser divisées les classes sociales, d'autres diront que c'est un défaut d'adaptation de certaines classes aux exigences du monde moderne... Enfin bon, les interprétations ne manquent pas, et tu peux avoir la tienne.
Cependant, la visé de cette article est de pointer le doigt sur ce qui pour moi est une anormalité : l'inégalité des chances, qui doit être dépassée malgré les différents milieux sociaux. et c'est en faisant des modifications, certainement profondes et que je serais bien incapable de décrire dans le détail, dans l'éducation.
Ah oui, aussi, je suis fils de parents tous deux ouvriers, totalement dépolitisés (ma mère n'ayant pas le droit de vote à cause de sa nationalité étrangère), et ce n'est pas pour autant que je ne continue pas mes études et que je ne suis pas intéressé (voire passionné) par la politique.
Bonjour, ce petit mot pour vous dire que si le débat sur l'éducation vous intéresse, vous trouverez tous les sujets traités de façon exhaustive sur le forum consacré aux problèmes de l'Education Nationale. Le débat que vous soulevez a fait l'objet de moult réflexions, je ne vois pas trop ce que l'on pourrait ajouter ici, si ce n'est répéter inlassablement les mêmes choses.
Cordialement à vous Edmondenom du lien ici[/url]http://forums.france2.fr/france2/Education/temoignage-prof-sujet_3300_5.htm
Hum, personnellement sur le lien que tu nous a donné je ne vois que la guerre habituel des 'parents qui savent tout' et des 'profs martyrisés à la vie malheureuse'. Ce n'est pas le genre de chose avec lequel j'ai l'habitude de travailler, mais après tout c'est quand même assez drôle. Merci quand même.
Certes, il y a beaucoup de jérémiades, mais en ciblant le sujet, vous devriez trouver la discussion. Outre ce forum, Internet est une mine sur ces sujets. J'en ai trouvé des tas dont je me suis inspirée pour mon roman La Comédie enseignante. Cordialement Edmonde